Borne de la Voie Sacrée - Point de départ
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 20/05/2025
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Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
latitude
48.7728
|
longitude
5.17217
|
altitude
186 m
|
|||
adresse
rue de Saint-Mihiel
55000 BAR LE DUC |
accessibilite
|
description
De 1914 à 1918, Bar-le-Duc est une ville « d’arrière-front ». C’est l’expression qui sera employée lors de la remise de la Croix de Guerre à la Ville en 1920. Bar-le-Duc occupe effectivement une position charnière entre l’arrière et le front. Par elle, transitent soldats, matériel et approvisionnements en vivres et en munitions destinés aux combattants du secteur de Verdun.Les ressources venues de l’arrière sont d’abord regroupées à Saint-Dizier, à 25 km au sud-ouest de Bar-le-Duc et à la gare de Baudonvilliers, tout près de là, avant d’être acheminées à Bar-le-Duc par le train, via Revigny, ou par la route.De Bar-le-Duc à Verdun, deux voies de communication jouent ensuite un rôle capital : la petite ligne de chemin de fer dite « le Meusien » et, surtout, la route Bar-le-Duc-Verdun, qui sera bientôt connue sous le nom de « Voie sacrée ». Pour la première fois, une route est réservée à la circulation automobile. Elle devient très vite un véritable cordon ombilical. Une commission militaire la gère à la fois de façon draconienne et très efficace. Dès le premier mois de la bataille, 800 camions de troupes et 600 camions de munitions et de matériel partent chaque jour pour Verdun. Cette réussite logistique est l’un des facteurs qui a permis aux soldats de Verdun de tenir bon.Peu après le déclenchement de la bataille de Verdun, le 21 février 1916, la petite route départementale conduisant de Bar-le-Duc à Verdun devient un véritable cordon ombilical. Maurice Barrès, le député lorrain nationaliste, la qualifie de « route sacrée » dès le mois d’avril 1916 mais c’est sous le nom de « Voie sacrée » qu’elle passe à la postérité. Réservée aux véhicules automobiles, elle assure, grâce à une gestion draconienne, le transport, chaque jour de la bataille de Verdun, de 13 000 soldats, de 1 500 tonnes de munitions et de 6 400 tonnes de matériel, souvent chargées à Baudonvilliers, au sud de Bar-le-Duc.Après la guerre, Raymond Poincaré, président de la République jusqu’en 1920 puis président du Conseil général de la Meuse, œuvre avec Pol Chevalier, maire et conseiller général de Bar-le-Duc, pour ancrer durablement dans l’espace et dans les mémoires le souvenir de ces temps héroïques.De nouvelles bornes kilométriques sont posées au long de la Voie sacrée, officiellement nommée « Route Nationale Voie Sacrée » en 1923. Ces bornes ont la forme d’une petite pyramide surmontée d’un casque de combattant français, ceint d’une couronne de laurier. La première, la borne « 0 », a été inaugurée le 21 août 1922 par Raymond Poincaré, alors président du Conseil. Elle se trouvait à quelques centaines de mètres de ce rond-point, vers le centre-ville. Elle a été remplacée peu après par le monument plus imposant qui se trouve devant vous, au centre d’une grille ornée de croix de guerre en fer forgé. Il a été déplacé ici en 2000.
Producteur de la donnée
Ces informations sont issues de la plateforme SITLOR - Système d’Information Touristique - Lorraine
Elles sont synchronisées dans le cadre du partenariat entre Cirkwi, l’Agence régionale du Tourisme Grand Est et les membres du comité technique de Sitlor.
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Tarifs
Gratuit