Calvaire d'Illy
- Thématique
- Mis à jour le 29/09/2018
Sélectionner le fond de carte
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES
CARTES IGN MULTI-ECHELLES
TOP 25 IGN
CARTES DES PENTES
PARCELLES CADASTRALES
CARTES OACI
CARTES 1950 IGN
CARTE DE L’ETAT-MAJOR (1820-1866)
Open Street Map
Afficher les points d'intérêt à proximité
Hébergements
Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
latitude
49.7299
|
longitude
4.96461
|
altitude
272 m
|
|||
adresse
Rue de la Garenne
08200 Illy |
accessibilite
|
Photos & vidéos (1)
description
La bataille de Sedan se déroule exclusivement « hors les murs » sur le territoire des communes voisines, sur la rive droite de la Meuse. L’artillerie prussienne est pour sa part principalement installée au sud, rive gauche, sur les pentes de La Marfée, plateau qui surplombe Sedan.
Au nord-ouest du champ de bataille, c’est une succession de vallons relativement peu boisés sur les premières pentes menant à la frontière avec la Belgique, où les bois sont denses. Les troupes françaises acculées aux abords des fortifications obsolètes de la ville de Sedan, qui ne leur sont d’aucun secours, vont tenter, après de nombreuses hésitations du haut-commandement, de percer la tenaille allemande en direction de Mézières par l’espace qui se situe entre les villages de Floing et d’Illy.
Le général Ducrot qui commande le 1er Corps français ordonne à la Division de Cavalerie du général Margueritte de charger. Plusieurs tentatives entraînent dans une mort inutile ces cavaliers qui auraient arraché au roi de Prusse la fameuse phrase « Ah les braves gens », qui restera à la postérité.
La blessure du général Margueritte vers 14h alors qu’il reconnaît le terrain ne déstabilise pas ses troupes, et son ancien régiment, le 1er Chasseur d’Afrique, charge l’ennemi après que son colonel ait crié « Chasseurs, vengeons notre général ». Il sera décimé avant d’atteindre la ligne ennemie.
Tout l’après-midi, la Division désormais sous le commandement du général de Galliffet entreprend des charges qui sont chacune repoussées par le feu nourri de l’artillerie et de l’infanterie ennemies.
Un nouvel effort est demandé par le général Ducrot auquel de Galliffet répond « Tant que vous voudrez mon général ! Tant qu’il en restera un ». L’escadron ainsi reformé et déjà très éprouvé est anéanti.
Au nord-ouest du champ de bataille, c’est une succession de vallons relativement peu boisés sur les premières pentes menant à la frontière avec la Belgique, où les bois sont denses. Les troupes françaises acculées aux abords des fortifications obsolètes de la ville de Sedan, qui ne leur sont d’aucun secours, vont tenter, après de nombreuses hésitations du haut-commandement, de percer la tenaille allemande en direction de Mézières par l’espace qui se situe entre les villages de Floing et d’Illy.
Le général Ducrot qui commande le 1er Corps français ordonne à la Division de Cavalerie du général Margueritte de charger. Plusieurs tentatives entraînent dans une mort inutile ces cavaliers qui auraient arraché au roi de Prusse la fameuse phrase « Ah les braves gens », qui restera à la postérité.
La blessure du général Margueritte vers 14h alors qu’il reconnaît le terrain ne déstabilise pas ses troupes, et son ancien régiment, le 1er Chasseur d’Afrique, charge l’ennemi après que son colonel ait crié « Chasseurs, vengeons notre général ». Il sera décimé avant d’atteindre la ligne ennemie.
Tout l’après-midi, la Division désormais sous le commandement du général de Galliffet entreprend des charges qui sont chacune repoussées par le feu nourri de l’artillerie et de l’infanterie ennemies.
Un nouvel effort est demandé par le général Ducrot auquel de Galliffet répond « Tant que vous voudrez mon général ! Tant qu’il en restera un ». L’escadron ainsi reformé et déjà très éprouvé est anéanti.