La grotte du Gaulier
- Thématique
- Mis à jour le 01/09/2018
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Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
latitude
49.7112
|
longitude
4.92852
|
altitude
154 m
|
|||
adresse
Avenue des martyrs de la Résistance
08200 Floing |
accessibilite
|
Photos & vidéos (1)
description
Une quinzaine de jours avant la libération de Sedan par l’armée américaine, un groupe de français pronazis arriva, le 22 août 1944, dans les fourgons de l’ennemi en pleine retraite vers l’Allemagne. C’était en l’occurrence, non pas des miliciens de Darnand, mais des Francistes commandés par un chef fanatique et sanguinaire nommé Paoli, devenu le responsable de la Gestapo de Bourges. Intimement lié à Bucard (fondateur du mouvement franciste), Paoli amenait avec lui un tueur fou dont une malformation physique fit que la population sedanaise terrifiée appela tout ce groupe « la bande du bossu ». Ces forcenés attirèrent dans le traquenard d’un faux maquis quelques résistants, pour en massacrer 19 et en blesser 2 autres, tuerie qui dura deux jours, les 28 et 29 août. 9 patriotes furent assassinés le 28 août, les uns après les autres dans la vallée de la Givonne et ses environs, mais un survivant blessé, Pierre Discrit, réussit à s’échapper. Le lendemain de cette terrible journée, ce fut, à la grotte de
Gaulier, le comble de l’horreur : 10 Sedanais furent exécutés d’une balle dans la nuque après avoir été torturés. L’un des tortionnaires eut le sadisme d’exhiber l’oreille qu’il avait tranché sur une de ses victimes.
La famille du Docteur François fut décimée : avec lui furent exécutés sa femme, de la main même de Paoli, et leurs beaux- frères, Jean et Robert Barré. Un onzième, Georges Cablat, d’un courage admirable, fut un véritable miraculé : tombé légèrement blessé parmi les corps des mourants, il fit le mort mais fut ensuite grièvement atteint par une ultime rafale de mitraillette destinée à achever ceux qui respiraient encore.
Grâce à une chaine de solidarité de personnes héroïques, Cablat fut transporté à l’hôpital, où opéré rapidement avec succès par le docteur Martin, et caché par une religieuse qui berna un tueur survenu pour achever le survivant, il fut sauvé et demeura un témoin exemplaire par sa sagesse et son détachement.
Il ne se consola jamais d’avoir vu tomber ce jour-là, juste avant lui, son meilleur ami, Michel Choinet, employé dans la même entreprise textile que lui.
Gaulier, le comble de l’horreur : 10 Sedanais furent exécutés d’une balle dans la nuque après avoir été torturés. L’un des tortionnaires eut le sadisme d’exhiber l’oreille qu’il avait tranché sur une de ses victimes.
La famille du Docteur François fut décimée : avec lui furent exécutés sa femme, de la main même de Paoli, et leurs beaux- frères, Jean et Robert Barré. Un onzième, Georges Cablat, d’un courage admirable, fut un véritable miraculé : tombé légèrement blessé parmi les corps des mourants, il fit le mort mais fut ensuite grièvement atteint par une ultime rafale de mitraillette destinée à achever ceux qui respiraient encore.
Grâce à une chaine de solidarité de personnes héroïques, Cablat fut transporté à l’hôpital, où opéré rapidement avec succès par le docteur Martin, et caché par une religieuse qui berna un tueur survenu pour achever le survivant, il fut sauvé et demeura un témoin exemplaire par sa sagesse et son détachement.
Il ne se consola jamais d’avoir vu tomber ce jour-là, juste avant lui, son meilleur ami, Michel Choinet, employé dans la même entreprise textile que lui.