Chaussée romaine ou chaussée Brunehaut
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 12/06/2019
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Informations
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Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
latitude
49.6834
|
longitude
5.68188
|
altitude
-99999 m
|
|||
adresse
Chaussée Romaine
6741 Étalle |
accessibilite
|
Photos & vidéos (1)
description
Grâce à l'inscription sur la borne milliaire de Buzenol, réutilisée dans le donjon du refuge antique de Montauban, nous savons que la chaussée romaine Trèves-Reims a été construite par l'empereur Claude en 44 et 45 de notre ère. Cette borne était située à l’origine à 57000 pas (soit 84 km) de Trèves, soit aux environs de Lenclos. En effet, au cours de la première moitié du premier siècle, la région connaît un essor économique soudain et remarquable. L'administration romaine a donc consacré ce développement par la construction d'une artère facilitant l'écoulement des produits vers les villes les plus proches. Autant que possible, son tracé est rectiligne, sauf dans les vallées trop profondes où la chaussée s'adapte par des crochets (3 crochets à Chameleux, Pin et Sampont). Sur son parcours belge, la chaussée ne présente que 3 changements de direction sur 46 km. En quittant Sampont, la chaussée entre sur le territoire de la commune d'Etalle au nord de Villers-Tortru, en croisant le ruisseau "Le Rodenbach" (littéralement "Rouge Ruisseau"), puis se poursuit au nord de Vance pour rejoindre Etalle. Elle y traverse la Semois par un gué empierré qui a prouvé jusqu'à nos jours sa solidité. Il sera plus tard contrôlé par le site de Lenclos et le château de la Grosse Tour. Après un parcours de 9 800 mètres dans la commune, elle la quitte entre Sainte-Marie et Poncelle. A Etalle, le "Chemin des Romains" et à Sainte-Marie la "Chaussée Romaine" sont maintenant des routes tracées sur le parcours initial de la chaussée.
Cette chaussée est également appelée "Chaussée Brunehaut", du nom de la reine Brunehaut, épouse de Sigebert 1er, qui gouvernait l’Austrasie au VIe siècle et qui restaura plusieurs chaussées romaines. Une explication plus légendaire serait qu’au Moyen-âge, les chaussées romaines, passant en ligne droite à travers les labours et les bois, souvent sur des crêtes, sans tenir compte des agglomérations, étaient souvent attribuées au diable, ou encore à Brunehaut, qui était aussi considérée comme une sorcière et accusée (à tort) d'une multitude de crimes.
Cette chaussée est également appelée "Chaussée Brunehaut", du nom de la reine Brunehaut, épouse de Sigebert 1er, qui gouvernait l’Austrasie au VIe siècle et qui restaura plusieurs chaussées romaines. Une explication plus légendaire serait qu’au Moyen-âge, les chaussées romaines, passant en ligne droite à travers les labours et les bois, souvent sur des crêtes, sans tenir compte des agglomérations, étaient souvent attribuées au diable, ou encore à Brunehaut, qui était aussi considérée comme une sorcière et accusée (à tort) d'une multitude de crimes.