La Montagne de Bouyssou
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 24/06/2019
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Informations
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Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
latitude
44.9609
|
longitude
2.71502
|
altitude
1125 m
|
|||
adresse
Unnamed Road
15230 Lacapelle-Barrès |
accessibilite
|
Photos & vidéos (1)
description
Lorsque vous êtes au parc des claies, le final de « Ma montagne », une petite colline vous cache l'est, vous empêchant de deviner la vallée du Siniq, c'est la montagne de la vèze, du nom du petit ruisseau qui la traverse ou la montagne du Bouyssou.
"Le Bouyssou, le buisson en occitan, est un trésor caché au cœur du plateau. Dans ces genêts, dans ces marais, on trouve une flore riche et préservée ainsi qu'une faune abondante mais discrète. C’est une montagne qui est restée figée dans le temps : au milieu des vaches, on marche dans l’histoire.
C’est justement l’histoire qui l’a préservé. Le Bouyssou, lorsqu’on le traverse à pied, ce sont des dizaines de trou, de casau, des cases, des ruines. Ces cases sont connues depuis longtemps, Pierre Marty, alors propriétaire de la montagne voisine de Cailhac, fut le premier à les avoir fouillés, à la fin du 19ᵉ s, au début de l’archéologie.
Elles racontent l’histoire de 5000 ans d’occupation humaine sur le plateau : l’histoire d’hommes et de femmes depuis longtemps oubliés et qui pourtant ont façonné notre paysage, l’histoire des premiers agriculteurs, à la fin du néolithique, qui se sont installés là, qui ont construit un peu en dessous, un lac dans la tourbière de Peyre.
C'est aussi à travers ces cases qu'on découvre que le plateau, cette planèze ouverte est restée malgré tout une terre d’élevage, comment sont nés les estives et les burons. Les fouilles récentes de Frédéric Surmely expliquent comment les dernières maisons enterrées sont devenues les premiers buron-trou.
Pour comprendre le Bouyssou, il faut aussi voir Rissergue sur la commune de Malbo et le Grenier de Lily. Il faut simplement se dire que le Bouyssou était plus grand, il conserve encore bien des secrets sur les peuples qui se sont succédé pendant des milliers d’années.
Le Bouyssou, c’est un témoin discret, à l’écart de la route, qu’il faut savoir lire, apprécier. C’est aussi un lieu magique, prés de l’hommage au buronnier, un lieu ou réfléchir à sa place. Et si on est patient, calme, discret, si on sait prendre le temps d’écouter et de regarder alors, on pourra voir, sur le toit du buron un peu plus au nord, jouer les marmottes."
S. Vazelle, Ambassadeur de Pailherols
"Le Bouyssou, le buisson en occitan, est un trésor caché au cœur du plateau. Dans ces genêts, dans ces marais, on trouve une flore riche et préservée ainsi qu'une faune abondante mais discrète. C’est une montagne qui est restée figée dans le temps : au milieu des vaches, on marche dans l’histoire.
C’est justement l’histoire qui l’a préservé. Le Bouyssou, lorsqu’on le traverse à pied, ce sont des dizaines de trou, de casau, des cases, des ruines. Ces cases sont connues depuis longtemps, Pierre Marty, alors propriétaire de la montagne voisine de Cailhac, fut le premier à les avoir fouillés, à la fin du 19ᵉ s, au début de l’archéologie.
Elles racontent l’histoire de 5000 ans d’occupation humaine sur le plateau : l’histoire d’hommes et de femmes depuis longtemps oubliés et qui pourtant ont façonné notre paysage, l’histoire des premiers agriculteurs, à la fin du néolithique, qui se sont installés là, qui ont construit un peu en dessous, un lac dans la tourbière de Peyre.
C'est aussi à travers ces cases qu'on découvre que le plateau, cette planèze ouverte est restée malgré tout une terre d’élevage, comment sont nés les estives et les burons. Les fouilles récentes de Frédéric Surmely expliquent comment les dernières maisons enterrées sont devenues les premiers buron-trou.
Pour comprendre le Bouyssou, il faut aussi voir Rissergue sur la commune de Malbo et le Grenier de Lily. Il faut simplement se dire que le Bouyssou était plus grand, il conserve encore bien des secrets sur les peuples qui se sont succédé pendant des milliers d’années.
Le Bouyssou, c’est un témoin discret, à l’écart de la route, qu’il faut savoir lire, apprécier. C’est aussi un lieu magique, prés de l’hommage au buronnier, un lieu ou réfléchir à sa place. Et si on est patient, calme, discret, si on sait prendre le temps d’écouter et de regarder alors, on pourra voir, sur le toit du buron un peu plus au nord, jouer les marmottes."
S. Vazelle, Ambassadeur de Pailherols