SAINT SAUVEUR SUR TINEE
- Thématique Historique, patrimoine
- Mis à jour le 29/08/2017
- Identifiant 205349
durée / niveau
Rando pédestre
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distance
0,4 km
type parcours
Boucle
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Lieu de départ
21 BIS av des blavets
06420 Saint-Sauveur-sur-Tinée |
accessibilite
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prestations payantes
Non
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type(s) de sol
Bitume
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Photos & vidéos (1)
description
Prenez le temps de le visiter, vous serez sous le charme de ses ruelles pavées, ses fontaines et ses lavoirs, son moulin à farine et son four.
De nombreuses chapelles et une église avec son retable de la Transfiguration (Guillaume Planeta 1583) témoignent d’un patrimoine religieux remarquable.
Profitez d’un halte bienvenue au bord de la rivière et pourquoi pas un peu de sport en allant faire le parcours santé sur le complexe sportif. De belles randonnées au départ de St Sauveur (GR5, Route des Grandes Alpes) vous emmèneront vers des paysages magnifiques
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infos parcours (4)
Route de Nice
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Vers l'église
06420 Saint-Sauveur-sur-Tinée
RUE DU BASTIERE
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RETOUR SUR LA ROUTE DE NICE
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Points d'interêt (4)
LA ROUTE DE NICE
St-Sauveur est en effet situé sur le tracé de la voie romaine, reliant Cimiez/Nice à Embrun. Empruntant les crêtes, elle remontait la vallée de la Tinée, et traversait la rivière ici même pour remonter vers la vallée du Var, puis l’Ubaye, via les villages d'Ilonse et de Roubion.
Beaucoup plus tard, au XIXème siècle, la remontée de la vallée s’est faite depuis Nice, en suivant la rivière.
L’empire français, sous Napoléon III, engagea à cette époque un grandiose projet de route de Nice, qui ne sera achevé qu’en 1961 avec l’ouverture du col de Restefond à la circulation.
D’abord route muletière, la route atteint St-Sauveur en 1870 et Isola en 1887.
En 1950, le tracé initial qui passait au cœur du village, fut modifié. Aujourd’hui on appellerait ça une déviation ou un contournement. A l’époque quelques maisons durent être rasées et l’entrée de la Mairie fut tout bonnement inversée.
Cette adaptation aux flux automobiles aurait pu être contestée quelques décennies auparavant par un moyen de locomotion inattendu. Jusqu’en 1931, St-Sauveur-sur-Tinée était en effet relié à Nice par un tramway électrifié. La ligne de la Tinée, ouverte le 15 avril 1912, le jour du naufrage du Titanic, était l’une des sept lignes que comptait alors le réseau de tramways des Alpes-Maritimes.
Depuis 2000 ans, St Sauveur est un lieu de passage apprécié où il fait bon s’arrêter, pour une ballade au gré des ruelles pavées et autres pertusés (passage en patois local).
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PLACE LEON REBOUL
En 1860, la Savoie est rattachée par la France. Cet événement majeur a des répercussions locales très importantes.
A cette époque, les San Salvadoriens vivent repliés sur eux-mêmes, en autarcie. Tout ce qui est consommé dans le village est produit sur place. Les échanges avec l’extérieur sont réduits au strict minimum : on vend du bois, un peu de laine, on échange du vin et de l’huile contre du blé froment.
Tout bascule le 15 avril 1860.
C’était un dimanche, jour de référendum. La population est appelée à se prononcer sur le rattachement du comté de Nice à la France.
Le verdict des urnes est clair : par 117 voix sur 148 votants, les San Salvadoriens plébiscitent l’annexion.
Quelques semaines plus tard, le conseil municipal demande à ce que le village retrouve un rôle administratif. L’Empire, qui cherche évidemment à ancrer rapidement son autorité sur ces nouveaux territoires frontaliers accède à la requête.
De modeste hameau rural, le village devient chef-lieu de canton. Chef-lieu de canton, ce n’est pas rien. Cela signifie l’arrivée de plusieurs administrations, donc de nombreux fonctionnaires.
Or ces messieurs de la ville ne partagent pas le même mode de vie que les habitants de la vallée.
Leurs besoins alimentaires, en vêtements, en meubles, en logement… nécessitent des équipements et des commerces nouveaux, ainsi que des déplacements plus fréquents vers Nice.
St-Sauveur doit s’adapter. Le village se transforme alors, construit une nouvelle Mairie et, à la hâte, aménage son habitat quasi moyenâgeux, dont vous pouvez encore voir quelques traces, sous forme de colombages.
Dés 1863, grâce à l’aménagement de la route carrossable, la première vraie foire est organisée place de l’église, tout prés de l’endroit où vous vous trouvez.
Le village devient, pour la première fois de son histoire, un bourg-centre. Toute la vallée s’y retrouve lors de la foire aux bestiaux en octobre et au mois de juin.
En 1901, St-Sauveur atteint 759 habitants, son maximum.
06420 Saint-Sauveur-sur-Tinée
PLACE DE L'EGLISE
Datant pour certaines du milieu du XVIème siècle, elles sont les ancêtres des enseignes. A une époque où boutique et lieu de vie se confondaient, elles servaient à indiquer le métier du maître des lieux.
Trois sont particulièrement visibles : celles du coiffeur, du boucher et du forgeron… A vous de les découvrir !
L’église St-Michel, datant du 15ème siècle, vaut le détour pour deux raisons essentielles :
- Son clocher d’abord, est de style lombard. Ce style, comme son nom l’indique, vient d’Italie du Nord. Il fut répandu dans les vallées alpines par les tailleurs de pierres et les maîtres maçons italiens dés le 11ème siècle. En levant un peu les yeux, vous distinguerez quatre loups sculptés en fausses gargouilles.
- L’église abrite un retable de Guglielmo Planeta , daté de 1583, dont de nombreuses œuvres sont présentes dans les
églises de la Tinée. Il s’agit d’une représentation de la transfiguration du Christ, autrement dit sa métamorphose physique intervenue sur une montagne en présence des disciples Pierre, Jacques et Jean.
L’église est ouverte de 8 heures à 18 heures.
06420 Saint-Sauveur-sur-Tinée
LA CHAPELLE DES PENITENTS BLANCS
L’origine des confréries de pénitents n’est pas clairement établie. L’hypothèse la mieux admise est celle de la création, au 12ème siècle en Italie, d’un statut pour les laïcs agissant selon les règles de l’Amour du Christ. Les pénitents ne sont donc ni prêtres, ni moines.
Les pénitents italiens se chargeaient par exemple de protéger les condamnés à mort en leur enfilant une cagoule, pour qu’ils ne soient pas lynchés par la foule. Ils priaient pour leur âme, avec le pouvoir d’accorder la grâce à l’un d’eux chaque année.
Plus généralement, les confréries de pénitents sont des associations de personnes laïques, ni prêtres, ni moines donc, pratiquant la piété et le secours mutuel.
Dans le sud de la France, chaque confrérie de pénitents se différencie par la couleur de son habit.
Dans le Comté de Nice, on distingue ainsi les pénitents blancs, noirs, rouges et bleus.
La cagoule en popeline cousue à la robe, est appelée caparuxte, en abrégé « la Capa ». Elle masque le visage pour assurer l’égalité des Frères.
Pour la visite, demander la clé en Mairie.
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