PLACE LEON REBOUL
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 29/08/2017
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Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
latitude
44.0833
|
longitude
7.10474
|
altitude
494 m
|
|||
adresse
2 r de l'armourier
06420 Saint-Sauveur-sur-Tinée |
accessibilite
|
||||
services à proximité
Point d’eau potable
Poste, boîte à lettres
Toilettes publiques
|
Photos & vidéos (1)
description
Cette place d’apparence tout à fait classique, avec son four, son lavoir, à l’arrière de la Mairie… est une leçon d’histoire en trois dimensions.
En 1860, la Savoie est rattachée par la France. Cet événement majeur a des répercussions locales très importantes.
A cette époque, les San Salvadoriens vivent repliés sur eux-mêmes, en autarcie. Tout ce qui est consommé dans le village est produit sur place. Les échanges avec l’extérieur sont réduits au strict minimum : on vend du bois, un peu de laine, on échange du vin et de l’huile contre du blé froment.
Tout bascule le 15 avril 1860.
C’était un dimanche, jour de référendum. La population est appelée à se prononcer sur le rattachement du comté de Nice à la France.
Le verdict des urnes est clair : par 117 voix sur 148 votants, les San Salvadoriens plébiscitent l’annexion.
Quelques semaines plus tard, le conseil municipal demande à ce que le village retrouve un rôle administratif. L’Empire, qui cherche évidemment à ancrer rapidement son autorité sur ces nouveaux territoires frontaliers accède à la requête.
De modeste hameau rural, le village devient chef-lieu de canton. Chef-lieu de canton, ce n’est pas rien. Cela signifie l’arrivée de plusieurs administrations, donc de nombreux fonctionnaires.
Or ces messieurs de la ville ne partagent pas le même mode de vie que les habitants de la vallée.
Leurs besoins alimentaires, en vêtements, en meubles, en logement… nécessitent des équipements et des commerces nouveaux, ainsi que des déplacements plus fréquents vers Nice.
St-Sauveur doit s’adapter. Le village se transforme alors, construit une nouvelle Mairie et, à la hâte, aménage son habitat quasi moyenâgeux, dont vous pouvez encore voir quelques traces, sous forme de colombages.
Dés 1863, grâce à l’aménagement de la route carrossable, la première vraie foire est organisée place de l’église, tout prés de l’endroit où vous vous trouvez.
Le village devient, pour la première fois de son histoire, un bourg-centre. Toute la vallée s’y retrouve lors de la foire aux bestiaux en octobre et au mois de juin.
En 1901, St-Sauveur atteint 759 habitants, son maximum.
En 1860, la Savoie est rattachée par la France. Cet événement majeur a des répercussions locales très importantes.
A cette époque, les San Salvadoriens vivent repliés sur eux-mêmes, en autarcie. Tout ce qui est consommé dans le village est produit sur place. Les échanges avec l’extérieur sont réduits au strict minimum : on vend du bois, un peu de laine, on échange du vin et de l’huile contre du blé froment.
Tout bascule le 15 avril 1860.
C’était un dimanche, jour de référendum. La population est appelée à se prononcer sur le rattachement du comté de Nice à la France.
Le verdict des urnes est clair : par 117 voix sur 148 votants, les San Salvadoriens plébiscitent l’annexion.
Quelques semaines plus tard, le conseil municipal demande à ce que le village retrouve un rôle administratif. L’Empire, qui cherche évidemment à ancrer rapidement son autorité sur ces nouveaux territoires frontaliers accède à la requête.
De modeste hameau rural, le village devient chef-lieu de canton. Chef-lieu de canton, ce n’est pas rien. Cela signifie l’arrivée de plusieurs administrations, donc de nombreux fonctionnaires.
Or ces messieurs de la ville ne partagent pas le même mode de vie que les habitants de la vallée.
Leurs besoins alimentaires, en vêtements, en meubles, en logement… nécessitent des équipements et des commerces nouveaux, ainsi que des déplacements plus fréquents vers Nice.
St-Sauveur doit s’adapter. Le village se transforme alors, construit une nouvelle Mairie et, à la hâte, aménage son habitat quasi moyenâgeux, dont vous pouvez encore voir quelques traces, sous forme de colombages.
Dés 1863, grâce à l’aménagement de la route carrossable, la première vraie foire est organisée place de l’église, tout prés de l’endroit où vous vous trouvez.
Le village devient, pour la première fois de son histoire, un bourg-centre. Toute la vallée s’y retrouve lors de la foire aux bestiaux en octobre et au mois de juin.
En 1901, St-Sauveur atteint 759 habitants, son maximum.
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