Circuit de la Ferme du Mouquet / Gibraltar (Secteur Australien)
- Thématique Tourisme de mémoire
- Mis à jour le 29/03/2016
- Identifiant 51882
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Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
durée / niveau
Rando pédestre
|
distance
18,8 km
type parcours
Boucle
|
|||||||||
Lieu de départ
78 r de l'eglise
80300 Pozières |
accessibilite
|
|||||||||
prestations payantes
Non
|
type(s) de sol
Bitume
Terre |
|||||||||
Mots clés
pays, somme, 14-18, bataille, australie, chemin, tank, coquelicot
|
Photos & vidéos (1)
contenus audio (2)
description
Parcours pédestres de la Ferme du Mouquet, site de Gibraltar à Pozières en passant par Courcelette (Canadiens) et Ovillers
Circuit décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.centenaire-somme.com/votre-s%C3%A9jour-au-pays-du-coquelicot/fiches-randonn%C3%A9es-m%C3%A9moire/
Circuit décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.centenaire-somme.com/votre-s%C3%A9jour-au-pays-du-coquelicot/fiches-randonn%C3%A9es-m%C3%A9moire/
Hébergements à proximité
Renseignements
Office de Tourisme du Pays du Coquelicot
Albert 03 22 75 16 42
www.paysducoquelicot.com
officedetourisme@paysducoquelicot.com
Albert 03 22 75 16 42
www.paysducoquelicot.com
officedetourisme@paysducoquelicot.com
Informations générales et localisation
Durée : 3 h + 2 h
Distance : 12 km + 8 km
Départ : Place du Foyer Rural
rue de Boulleville près de l’église.
En venant d’Amiens : direction Albert puis direction Bapaume.
Dans Pozières tourner à gauche direction Thiepval.
Distance : 12 km + 8 km
Départ : Place du Foyer Rural
rue de Boulleville près de l’église.
En venant d’Amiens : direction Albert puis direction Bapaume.
Dans Pozières tourner à gauche direction Thiepval.
infos parcours (7)
1
1 - Tourner le dos à l’église et passer sur le côté de la barrière
Tourner le dos à l’église et passer sur le côté de la barrière au fond de la place pour
rejoindre le chemin du Tour des Haies droit devant, site du Son et Lumière.
Arrivé sur la route de Bapaume, prendre à gauche et suivre le trottoir jusqu’à la C6 vers Courcelette.
Après 300 m, tourner à gauche et suivre le chemin. Celui-ci longe la Jacka Trench du nom du capitaine australien Albert Jacka.
Les deux drapeaux au loin sont à l’emplacement de l’ancien Moulin, haut-lieu de la bataille de Pozières.
rejoindre le chemin du Tour des Haies droit devant, site du Son et Lumière.
Arrivé sur la route de Bapaume, prendre à gauche et suivre le trottoir jusqu’à la C6 vers Courcelette.
Après 300 m, tourner à gauche et suivre le chemin. Celui-ci longe la Jacka Trench du nom du capitaine australien Albert Jacka.
Les deux drapeaux au loin sont à l’emplacement de l’ancien Moulin, haut-lieu de la bataille de Pozières.
Informations complémentaires
78 r de l'eglise
80300 Pozières
80300 Pozières
kilomètre
0,04
latitude
50.0404
altitude
152
m
longitude
2.7257
2
80300 Pozières
2 - Au carrefour du cimetière, prendre le 1er chemin goudronné sur la droite
Au carrefour du cimetière, prendre le 1er chemin goudronné sur la droite. Laisser ensuite au virage un chemin herbeux sur votre gauche.
C’est de là que partirent les 1ers tanks de Pozières avec pour objectif la sucrerie devenue aujourd’hui les Serres de Courcelette.
Ces tanks avaient des noms comme Cordon rouge, Crème de menthe…
C’est de là que partirent les 1ers tanks de Pozières avec pour objectif la sucrerie devenue aujourd’hui les Serres de Courcelette.
Ces tanks avaient des noms comme Cordon rouge, Crème de menthe…
Informations complémentaires
80300 Pozières
kilomètre
2,07
latitude
50.0441
altitude
145
m
longitude
2.72062
3
3 - Tout droit pour entrer dans Courcelette
Tout droit pour entrer dans Courcelette ; arrivé au monument aux morts, prendre sur la gauche et encore à gauche, puis 1er chemin herbeux sur la gauche.
Informations complémentaires
2 r de grandcourt
80300 Courcelette
80300 Courcelette
kilomètre
4,52
latitude
50.0576
altitude
129
m
longitude
2.74345
4
4 - A la sortie du chemin, à droite le chemin goudronné
A la sortie du chemin, à droite le chemin goudronné ; laisser sur la gauche un 1er chemin puis à un croisement tout droit ; sur le côté, le Regina Cemetery (canadien).
Le chemin fait un S dans le creux.
Puis laisser un chemin sur la gauche puis sur la droite, toujours tout droit.
Au carrefour goudronné, à gauche.
Puis tout droit (laisser un chemin sur la droite).
Le chemin fait un S dans le creux.
Puis laisser un chemin sur la gauche puis sur la droite, toujours tout droit.
Au carrefour goudronné, à gauche.
Puis tout droit (laisser un chemin sur la droite).
Informations complémentaires
14 r de grandcourt
80300 Courcelette
80300 Courcelette
kilomètre
5,49
latitude
50.0588
altitude
126
m
longitude
2.74201
5
80300 Grandcourt
5 - Au carrefour, tout droit puis 100 m
Au carrefour, tout droit puis 100 m après que le chemin n’est plus goudronné, prendre le chemin enherbé sur la gauche (laisser un chemin sur la droite).
Commence à pointer le sommet du mémorial de Thiepval.
En face on aperçoit la ferme du Mouquet, où les soldats australiens, les Diggers, s’épuisèrent avant d’être remplacés par les canadiens, l’armée britannique ne prenant cette place puissamment fortifiée que le 26 septembre 1916.
Au carrefour de chemins, tout droit.
Le chemin se termine en T, tourner à droite pour reprendre la route gourdronnée pendant 100 m puis tout droit sur le chemin enherbé, pour arriver sur la D78 Pozières-Thiepval.
Tourner à droite vers Thiepval sur la D78 pendant 700 m.
Commence à pointer le sommet du mémorial de Thiepval.
En face on aperçoit la ferme du Mouquet, où les soldats australiens, les Diggers, s’épuisèrent avant d’être remplacés par les canadiens, l’armée britannique ne prenant cette place puissamment fortifiée que le 26 septembre 1916.
Au carrefour de chemins, tout droit.
Le chemin se termine en T, tourner à droite pour reprendre la route gourdronnée pendant 100 m puis tout droit sur le chemin enherbé, pour arriver sur la D78 Pozières-Thiepval.
Tourner à droite vers Thiepval sur la D78 pendant 700 m.
Informations complémentaires
80300 Grandcourt
kilomètre
7,90
latitude
50.0677
altitude
134
m
longitude
2.71899
6
80300 Ovillers-la-Boisselle
6 - Arrivé à la plaque commémorative australienne
Arrivé à la plaque commémorative australienne qui relate la prise de la ferme du Mouquet par les australiens en août 1916 revenir sur ses pas et prendre le 1er chemin à droite.
Après 1500 m, à gauche pour Ovillers, faire 100 m puis à droite en direction du Calvaire breton à la mémoire du 19ème d’infanterie (décembre 1914) avec en inscription “Je n’abandonne pas mes bretons”.
Continuer le chemin qui tourne naturellement; on aperçoit l’Ovillers Military Cemetery 1914-1918 (tombes de soldats français et britanniques).
Traverser le petit carrefour pour rejoindre la rue St Vincent sur 100 m puis prendre le chemin à gauche parallèle à la rue principale ; ne pas prendre à gauche pour rejoindre l’église mais continuer toujours tout droit jusqu’au bout du village jusqu’à la route ; tourner à droite et passer devant le château d’eau.
Après 1500 m, à gauche pour Ovillers, faire 100 m puis à droite en direction du Calvaire breton à la mémoire du 19ème d’infanterie (décembre 1914) avec en inscription “Je n’abandonne pas mes bretons”.
Continuer le chemin qui tourne naturellement; on aperçoit l’Ovillers Military Cemetery 1914-1918 (tombes de soldats français et britanniques).
Traverser le petit carrefour pour rejoindre la rue St Vincent sur 100 m puis prendre le chemin à gauche parallèle à la rue principale ; ne pas prendre à gauche pour rejoindre l’église mais continuer toujours tout droit jusqu’au bout du village jusqu’à la route ; tourner à droite et passer devant le château d’eau.
Informations complémentaires
80300 Ovillers-la-Boisselle
kilomètre
11,43
latitude
50.0496
altitude
135
m
longitude
2.70766
7
7 - Tout droit en laissant sur votre droite un grand bâtiment
Tout droit en laissant sur votre droite un grand bâtiment. Marcher pendant 1400m puis prendre le 1er chemin à droite.
On aperçoit un grand cimetière militaire en souvenir des 14000 pertes pendant la contre-attaque allemande en mars et avril 1918.
Continuer pendant 300m et prendre le 1er chemin à gauche, encore 400 m et à droite.
Au bout de ce chemin, à droite et rejoindre le belvédère (ce site appelé Gibraltar par les australiens était un blokhaus d’observation allemand qui permettait de voir très loin et particulièrement Albert, un peu comme au détroit de Gibraltar en Espagne permettant de voir les côtes marocaines) et le monument à la 1ère division australienne :
l’armée australienne a subi 23000 pertes (blessés, morts ou disparus) pendant les 3 semaines de combats à Pozières l’été 1916.
Les noms des morts et disparus sont inscrits au mémorial national de Villers-Bretonneux.
Continuer sur cette route jusqu’à la D929 rester sur le trottoir de gauche jusqu’au carrefour de Thiepval, à gauche pour rejoindre la place du village.
On aperçoit un grand cimetière militaire en souvenir des 14000 pertes pendant la contre-attaque allemande en mars et avril 1918.
Continuer pendant 300m et prendre le 1er chemin à gauche, encore 400 m et à droite.
Au bout de ce chemin, à droite et rejoindre le belvédère (ce site appelé Gibraltar par les australiens était un blokhaus d’observation allemand qui permettait de voir très loin et particulièrement Albert, un peu comme au détroit de Gibraltar en Espagne permettant de voir les côtes marocaines) et le monument à la 1ère division australienne :
l’armée australienne a subi 23000 pertes (blessés, morts ou disparus) pendant les 3 semaines de combats à Pozières l’été 1916.
Les noms des morts et disparus sont inscrits au mémorial national de Villers-Bretonneux.
Continuer sur cette route jusqu’à la D929 rester sur le trottoir de gauche jusqu’au carrefour de Thiepval, à gauche pour rejoindre la place du village.
Informations complémentaires
56 r breart de boisanges
80300 Ovillers-la-Boisselle
80300 Ovillers-la-Boisselle
kilomètre
15,05
latitude
50.0341
altitude
124
m
longitude
2.70259
Points d'interêt (3)
A
80300 Courcelette
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Mémorial canadien de Courcelette
Lieux de mémoire
Le Mémorial canadien de Courcelette se dresse au milieu d'un parc circulaire, masqué de la route par de grands érables. Il symbolise 11 semaines de combats et marque l’endroit de la première victoire des Canadiens lors de la bataille de la Somme.
Le bloc de granit composant le mémorial porte cette simple inscription en anglais et en français :
« L’armée canadienne prit une part glorieuse à la rupture du front allemand sur ces côtes pendant la bataille de la Somme 3 sept.-18 nov. 1916 »
Les Canadiens dans la Somme
Après leur baptême du feu sur le saillant d’Ypres en 1915, le corps expéditionnaire canadien quitte le front des Flandres pour se déployer plus au sud, sur le front de la Somme au début du mois de septembre 1916. Au matin du 15 septembre, les troupes canadiennes donnent l’assaut sur le village de Courcelette. Les soldats sont pour la première fois assistés de chars d’assaut. Les Canadiens s’emparent du bastion dit « la sucrerie » et avancent jusqu’à Courcelette. Malgré les nombreuses contre-attaques, la position est consolidée le lendemain.
Au cours des semaines qui suivent, trois des quatre divisions canadiennes attaquent toute une série de retranchements ennemis afin d’atteindre l'ultime objectif : s’emparer de la tranchée « Regina ». Celle-ci résiste néanmoins à tous les assauts, et les nouvelles troupes qui relèvent les trois premières divisions à la mi-octobre parviennent à gagner du terrain, sans toutefois réussir à s'emparer de la tranchée.
La 4e Division, venue prendre la relève, doit se battre dans d'affreuses conditions. Le 11 novembre, malgré le barrage ennemi quasi impénétrable, la Division réussit néanmoins à s'emparer de la tranchée « Regina ».
Si le Canada a perdu 24 029 soldats lors de la bataille de la Somme, c'est aussi là que les combattants canadiens affermirent leur réputation de « troupes de choc » acharnées.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.somme14-18.com/memory-place/memorial-canadien-courcelette
Le bloc de granit composant le mémorial porte cette simple inscription en anglais et en français :
« L’armée canadienne prit une part glorieuse à la rupture du front allemand sur ces côtes pendant la bataille de la Somme 3 sept.-18 nov. 1916 »
Les Canadiens dans la Somme
Après leur baptême du feu sur le saillant d’Ypres en 1915, le corps expéditionnaire canadien quitte le front des Flandres pour se déployer plus au sud, sur le front de la Somme au début du mois de septembre 1916. Au matin du 15 septembre, les troupes canadiennes donnent l’assaut sur le village de Courcelette. Les soldats sont pour la première fois assistés de chars d’assaut. Les Canadiens s’emparent du bastion dit « la sucrerie » et avancent jusqu’à Courcelette. Malgré les nombreuses contre-attaques, la position est consolidée le lendemain.
Au cours des semaines qui suivent, trois des quatre divisions canadiennes attaquent toute une série de retranchements ennemis afin d’atteindre l'ultime objectif : s’emparer de la tranchée « Regina ». Celle-ci résiste néanmoins à tous les assauts, et les nouvelles troupes qui relèvent les trois premières divisions à la mi-octobre parviennent à gagner du terrain, sans toutefois réussir à s'emparer de la tranchée.
La 4e Division, venue prendre la relève, doit se battre dans d'affreuses conditions. Le 11 novembre, malgré le barrage ennemi quasi impénétrable, la Division réussit néanmoins à s'emparer de la tranchée « Regina ».
Si le Canada a perdu 24 029 soldats lors de la bataille de la Somme, c'est aussi là que les combattants canadiens affermirent leur réputation de « troupes de choc » acharnées.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.somme14-18.com/memory-place/memorial-canadien-courcelette
Informations complémentaires
80300 Courcelette
kilomètre
5,44
latitude
50.0539
altitude
147
m
longitude
2.75216
B
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Mémorial de Thiepval et centre d'interprétation
Lieux de mémoire
THIEPVAL
De part sa position géographique, Thiepval a été le théâtre de la bataille de la Somme de 1916 : les Allemands, des hauteurs du village, dominent l’armée française restée en contre-bas, dans la vallée sur les bords de la rivière Ancre.
Très rapidement la guerre de mouvement se transforme en guerre de position, le front est stabilisé et les armées commencent à s’enterrer passant des jours et des nuits à creuser des tranchées.
Les Allemands vont ainsi utiliser toute cette période à construire une ligne de défense impressionnante et sophistiquée qui formait une ligne de fortification autour du village, et à l’intérieur de cette dernière : dédale de tranchées, boyaux.
À la fin de l’année 1915, lors de la conférence de Chantilly, l’état major franco-britannique décide d’une offensive dans la Somme. C’est l’attaque surprise allemande sur Verdun le 21 Février 1916 qui précipite les événements de la Somme. Les Français délaissent une partie du front de la Somme aux Britanniques qui en occupent seuls 30 kms. Verdun étant quant à lui défendu par l’armée française. Plus les pertes françaises sur Verdun augmentaient, plus on pressait Haig de lancer l’offensive sur la Somme qui fut fixée au 29 Juin.
Mais celle-ci fut repoussée au 1er Juillet en raison de conditions météorologiques défavorables.
La préparation de l’offensive débute par un tir d’artillerie continuel nuits et jours pendant 6 jours, destiné à détruire au maximum les lignes de défenses allemandes.
Le 1er juillet 1916, à 7h20, l’offensive est lancée, 100 000 soldats britanniques inexpérimentés (les bataillons de "Pals" - "bataillons de copains"), chargés de 30 kg de paquetage, partent à l’assaut, très vite fauchés par les mitrailleuses allemandes.
Au soir du 1er juillet, 60 000 britanniques sont hors de combat, 20 000 d’entre eux sont tués, 40 000 sont blessés ou faits prisonniers. Les pertes allemandes représentent environ 1/10ème de ce chiffre.
Le premier jour de la bataille de la Somme est un échec, un désastre pour l’armée britannique qui qualifiera ce jour du 1er Juillet 1916, le jour le plus sanglant de son histoire militaire, “the bloodiest day of the British army”.
Thiepval est finalement libéré le 27 Septembre 1916 par les britanniques et la bataille de la Somme se termine le 18 novembre de cette même année.
La percée n’a pu être réalisée mais la bataille de la Somme a permis aux Français de tenir à Verdun. L’armée allemande qui a dû livrer bataille en même temps à Verdun et dans la Somme est très affectée et totalement exténuée.
La bataille de la Somme a provoqué chez les Britanniques 420 000 pertes (morts, blessés, disparus ou faits prisonniers). Thiepval est repris par les Allemands lors de leur grande offensive de mars 1918 pour être définitivement repris en août 1918, toujours par les Britanniques.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
sources :
site officiel du centre d'accueil et d'interprétation de Thiepval :
http://www.historial.org/Champs-de-bataille-de-la-Somme/Thiepval
autres sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/memorial-thiepval-centre-interpretation
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/memorial_franco_britannique
De part sa position géographique, Thiepval a été le théâtre de la bataille de la Somme de 1916 : les Allemands, des hauteurs du village, dominent l’armée française restée en contre-bas, dans la vallée sur les bords de la rivière Ancre.
Très rapidement la guerre de mouvement se transforme en guerre de position, le front est stabilisé et les armées commencent à s’enterrer passant des jours et des nuits à creuser des tranchées.
Les Allemands vont ainsi utiliser toute cette période à construire une ligne de défense impressionnante et sophistiquée qui formait une ligne de fortification autour du village, et à l’intérieur de cette dernière : dédale de tranchées, boyaux.
À la fin de l’année 1915, lors de la conférence de Chantilly, l’état major franco-britannique décide d’une offensive dans la Somme. C’est l’attaque surprise allemande sur Verdun le 21 Février 1916 qui précipite les événements de la Somme. Les Français délaissent une partie du front de la Somme aux Britanniques qui en occupent seuls 30 kms. Verdun étant quant à lui défendu par l’armée française. Plus les pertes françaises sur Verdun augmentaient, plus on pressait Haig de lancer l’offensive sur la Somme qui fut fixée au 29 Juin.
Mais celle-ci fut repoussée au 1er Juillet en raison de conditions météorologiques défavorables.
La préparation de l’offensive débute par un tir d’artillerie continuel nuits et jours pendant 6 jours, destiné à détruire au maximum les lignes de défenses allemandes.
Le 1er juillet 1916, à 7h20, l’offensive est lancée, 100 000 soldats britanniques inexpérimentés (les bataillons de "Pals" - "bataillons de copains"), chargés de 30 kg de paquetage, partent à l’assaut, très vite fauchés par les mitrailleuses allemandes.
Au soir du 1er juillet, 60 000 britanniques sont hors de combat, 20 000 d’entre eux sont tués, 40 000 sont blessés ou faits prisonniers. Les pertes allemandes représentent environ 1/10ème de ce chiffre.
Le premier jour de la bataille de la Somme est un échec, un désastre pour l’armée britannique qui qualifiera ce jour du 1er Juillet 1916, le jour le plus sanglant de son histoire militaire, “the bloodiest day of the British army”.
Thiepval est finalement libéré le 27 Septembre 1916 par les britanniques et la bataille de la Somme se termine le 18 novembre de cette même année.
La percée n’a pu être réalisée mais la bataille de la Somme a permis aux Français de tenir à Verdun. L’armée allemande qui a dû livrer bataille en même temps à Verdun et dans la Somme est très affectée et totalement exténuée.
La bataille de la Somme a provoqué chez les Britanniques 420 000 pertes (morts, blessés, disparus ou faits prisonniers). Thiepval est repris par les Allemands lors de leur grande offensive de mars 1918 pour être définitivement repris en août 1918, toujours par les Britanniques.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
sources :
site officiel du centre d'accueil et d'interprétation de Thiepval :
http://www.historial.org/Champs-de-bataille-de-la-Somme/Thiepval
autres sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/memorial-thiepval-centre-interpretation
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/memorial_franco_britannique
Informations complémentaires
5 r de l'ancre
80300 Thiepval
80300 Thiepval
kilomètre
12,81
latitude
50.0526
altitude
143
m
longitude
2.68886
C
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Monuments et cimetières de Pozières
Lieux de mémoire
Le village de Pozières situé sur les hauteurs était un point central de la défense allemande.
Situé sur une crête, il était traversé par un double réseau de tranchées constituant la 2ème ligne allemande et flanqué de 2 blockhaus-observatoires au nord et au sud, dominant tout le champ de bataille (côté Albert, “Gibraltar” - côté Bapaume, “le Moulin à Vent”).
Sa position stratégique en fait un solideverrou, que les troupes alliées devaient conquérirpour investir la Ferme du Mouquet, puis la colline de Thiepval, point de défense également solide de l’armée germanique.
Cet objectif de contournement fut en majeure partie confié aux troupes d’Australie, dont la plupart rentraient de Gallipoli (détroit des Dardannelles), où les troupes australiennes, avec les troupes néo-zélandaises, subirent un baptême du feu extrèmement violent.
Arrivés le 23 juillet 1916 et après s’être emparés de Pozières, les Australiens, épuisés par d’incessantes contre-attaques d’artillerie, furent relevés le 5 septembre par les Canadiens à la Ferme du Mouquet. Trois de leurs divisions étaient passées par le secteur de Pozières et avaient subi des pertes supérieures au tiers des effectifs engagés.
Quant au village, il avait totalement disparu.
Le nom de Pozières possède une telle renommée dans la mémoire australienne qu’il a été donné, après la guerre, à un petit village du Queensland (Australie).
Mais Pozières a également été marqué par la première participation au combat des chars, le 15 septembre 1916,.
Des 49 tanks britanniques Mark I qui se déployèrent sur une ligne Courcelette - bois de Leuze (près de Combles), 27 tanks au total atteignirent la ligne de front allemande, 19 leur premier objectif, 11 leur second et seulement 6 leur troisième.
Cette date marque le début d’une progression britannique plus équilibrée et un annonce un changement dans la tactique de combat avec cette nouvelle arme.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/monuments-cimetieres-pozieres
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/pozieres
Situé sur une crête, il était traversé par un double réseau de tranchées constituant la 2ème ligne allemande et flanqué de 2 blockhaus-observatoires au nord et au sud, dominant tout le champ de bataille (côté Albert, “Gibraltar” - côté Bapaume, “le Moulin à Vent”).
Sa position stratégique en fait un solideverrou, que les troupes alliées devaient conquérirpour investir la Ferme du Mouquet, puis la colline de Thiepval, point de défense également solide de l’armée germanique.
Cet objectif de contournement fut en majeure partie confié aux troupes d’Australie, dont la plupart rentraient de Gallipoli (détroit des Dardannelles), où les troupes australiennes, avec les troupes néo-zélandaises, subirent un baptême du feu extrèmement violent.
Arrivés le 23 juillet 1916 et après s’être emparés de Pozières, les Australiens, épuisés par d’incessantes contre-attaques d’artillerie, furent relevés le 5 septembre par les Canadiens à la Ferme du Mouquet. Trois de leurs divisions étaient passées par le secteur de Pozières et avaient subi des pertes supérieures au tiers des effectifs engagés.
Quant au village, il avait totalement disparu.
Le nom de Pozières possède une telle renommée dans la mémoire australienne qu’il a été donné, après la guerre, à un petit village du Queensland (Australie).
Mais Pozières a également été marqué par la première participation au combat des chars, le 15 septembre 1916,.
Des 49 tanks britanniques Mark I qui se déployèrent sur une ligne Courcelette - bois de Leuze (près de Combles), 27 tanks au total atteignirent la ligne de front allemande, 19 leur premier objectif, 11 leur second et seulement 6 leur troisième.
Cette date marque le début d’une progression britannique plus équilibrée et un annonce un changement dans la tactique de combat avec cette nouvelle arme.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/monuments-cimetieres-pozieres
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/pozieres
Informations complémentaires
353 rte d'albert
80300 Pozières
80300 Pozières
kilomètre
17,64
latitude
50.038
altitude
149
m
longitude
2.72187