1
Prairies de fauche
Les prairies de fauche entourent le village de La Chapelle. Malheureusement, ces prairies naturelles, riches en fleurs et en insectes, sont de plus en plus souvent remplacées par des prairies temporaires, c'est-à-dire semées certaines années. L'arrosage de ces prairies se fait encore grâce aux canaux, toujours bien entretenus par leurs utilisateurs et avec l'aide du Parc national. Vous découvrirez la prise d'eau du canal de la Grande Levée, non loin du sentier lorsque celui-ci se rapproche de la Sèveraisse. Ces canaux ont un grand intérêt pour le maintien d'une flore de zones humides, comme la dorine et la gagée jaune, toutes deux protégées.
Informations complémentaires
kilomètre
0,46
latitude
44.8184
altitude
1097
m
longitude
6.20006
2
Cascades et points de vue sur la vallée
Tout au long du parcours, vous découvrirez les cascades de Combefroide et du Casset, situées sur le versant adret de la vallée. L'itinéraire offre également une jolie vue sur l'est et l'ouest de la vallée de la Sèveraisse, au niveau du hameau du Casset. Depuis le hameau du Rif du Sap, en aval, un beau profil en auge de la vallée témoigne du creusement par les glaciers du quaternaire.
Informations complémentaires
kilomètre
1,78
latitude
44.8195
altitude
1140
m
longitude
6.21695
3
Un parcours plein d'histoire
Le pont du Casset est le dernier pont ancien à ne pas avoir été emporté par les crues de la Sèveraisse. En rive droite de ce magnifique ouvrage dit « romain », le hameau du Casset doit son nom à la grande casse qui le cerne. Ce village, ainsi que celui du Bourg, fut recouvert partiellement par un éboulement. En ce qui concerne le Rif du Sap, c'est une avalanche qui emporta les maisons du haut du hameau en 1944. Quant au hameau du Clot, inondé en 1928, il fut abandonné totalement en 1934 lorsqu'un incendie détruisit la quasi totalité des habitations.
Informations complémentaires
kilomètre
2,05
latitude
44.8209
altitude
1147
m
longitude
6.21921
4
Toponymie du Valgaudemar
Valgaudemar ! Ce nom sonore aux syllabes de bronze résonne dans nos oreilles. D’aucuns ont pu prétendre que cela évoquait la vallée de Marie ; Gaude Maria : « réjouis-toi Marie ». Mieux vaut penser que cela se rapporte à Gaudemar, nom qui fut porté entres autres par le dernier roi des Burgondes (524), peuplade germanique qui a envahi ces régions en 406… Dans les textes, on lit Vallis Gaudemarii dès 1284. La part de la poésie, des légendes et de l’imagination faussent bien souvent la recherche de l’origine des noms…
Informations complémentaires
kilomètre
2,13
latitude
44.8203
altitude
1147
m
longitude
6.22119
5
Habitat traditionnel
Quelques vieilles demeurent typiques du Valgaudemar sont à remarquer dans les hameaux du Casset, du Bourg et du Rif du Sap. Quelques toits de chaume, tounes (entrée voûtée des habitations), dallages de pierre, … sontde beaux exemples d'architecture qui mériteraient d'être conservés. Moins chère et demandant moins d'entretien, la tôle a progressivement remplacé le chaume sur les toitures.
Informations complémentaires
kilomètre
3,17
latitude
44.8233
altitude
1183
m
longitude
6.23291
6
Aigle royal
Entre La Chapelle et Le Clot, il n'est pas rare d'observer l'aigle royal en vol au niveau des pentes ensoleillées. Ce majestueux rapace au plumage sombre avec, pour certains individus, de belles cocardes blanches sous les ailes, côtoie le circaète Jean-le-Blanc en été, plus petit et très clair, ainsi que le vautour fauve, plus grand mais à la queue courte et souvent en groupe. Rien de surprenant à cela car les pentes d'adrets offrent à ces oiseaux des ascendances thermiques qui leurs permettent de voler haut et loin.
Informations complémentaires
kilomètre
4,09
latitude
44.8213
altitude
1282
m
longitude
6.2378
7
Toune
Spécificité architecturale du Champsaur-Valgaudemar, la toune est ce porche voûté en berceau situé sur la façade principale de l'habitation. Elle abrite l’entrée du logis et de l’écurie et permet parfois de stocker des matériaux au sec, tel le bois. La toune était très souvent enduite de blanc afin de réfléchir la chaleur du soleil. Les habitants s'y installaient afin d'effectuer de petits travaux de broderie, de reprisage, etc.
Informations complémentaires
kilomètre
5,69
latitude
44.8266
altitude
1404
m
longitude
6.26058
8
Via clause
A certains endroits du parcours, vous cheminerez entre deux murets de pierre. Ces « via clause » ont été construites pour empêcher les bêtes domestiques montant en alpage de piétiner et manger l'herbe des prairies qui leur est réservée pour l'hiver. La plus remarquable de ces « via clause » se situe à la sortie de l'ancien hameau du Clot. Elle a été restaurée par le Parc national des Ecrins.
Informations complémentaires
kilomètre
6,82
latitude
44.829
altitude
1404
m
longitude
6.27314
9
Refuge du Clot Xavier Blanc
Curieuse idée que ce refuge construit sous la route montant au Gioberney, à "seulement" 1397 m d'altitude ! C'est qu'il était là il y a plus d'un siècle, bien avant que la route fut construite ! En effet, ce bâtiment simple et robuste appartenait à la Valgodemar Mining Company qui exploitait ce secteur au sous-sol riche en cuivre et en plomb argentifère. Quand l'exploitation prit fin, le CAF racheta l'édifice et lui donna le nom de Xavier Blanc en reconnaissance d'un des membres fondateurs du CAF, sénateur des Hautes-Alpes.
Informations complémentaires
kilomètre
7,01
latitude
44.8294
altitude
1402
m
longitude
6.27532
10
Le sentier du ministre
Drôle de nom pour un sentier... Deux explications nous sont parvenues. La première serait tout simplement qu'un ministre aurait inauguré ou, tout du moins, parcouru ce sentier. La seconde, plus probable, relate que l'on appelait les ânes des ministres. En effet, ces animaux précieux pour les paysans de l'époque étaient choyés et traités comme tels. Ce sentier presque plat leur étant particulièrement bien adapté, il semble logique qu'on lui ai donné ce nom.
Informations complémentaires
kilomètre
9,14
latitude
44.8319
altitude
1584
m
longitude
6.28903
11
Chalet-hôtel de Gioberney
La construction du chalet-hôtel de Gioberney a commencé durant la Seconde Guerre mondiale dans le cadre de chantier de jeunesse. Elle a permis à quelques jeunes de la vallée d'échapper au Service du travail obligatoire (STO). Les pierres du bâtiment ont été prises sur place, taillées et appareillées au mortier de ciment. A l'époque, la route du Gioberney n'existait pas encore, elle ne verra le jour qu'en 1963. Il fallait donc monter à pied ou se faire aider par une mule afin d'accéder au refuge. La fréquentation n'a guère été importante jusqu'à la réalisation de la route.
Informations complémentaires
kilomètre
10,58
latitude
44.8409
altitude
1638
m
longitude
6.2813
12
Sérotine de Nilsson
La sérotine de Nilsson est un chauve-souris boréale, relicte glaciaire dans l'arc alpin. Adaptée au froid, elle résiste à des températures proches de -7°C sur de courtes périodes. La sérotine de Nilsson est une espèce discrète qui vit dans les forêts boréales parsemées de zones humides. Elle chasse parfois près des éclairages publiques, un des seuls endroits où il est plus aisé de l'observer. La capture de femelles sur ce site permet de croire à la présence d'une colonie au Gioberney. Il s'agirait de la première colonie de reproduction connue en France.
Informations complémentaires
kilomètre
10,62
latitude
44.8411
altitude
1640
m
longitude
6.28054
13
Les milieux
De 1600 m à 2450 m d'altitude, cet itinéraire est une invitation à voyager à travers différents milieux. Des myrtillers et rhododendrons au minéral des éboulis, des vertes pâtures au mélézin, ce voyage sera rythmé par la traversée de différents milieux à la faune et à la flore spécifiques.
Informations complémentaires
kilomètre
10,84
latitude
44.8432
altitude
1655
m
longitude
6.28039
14
Poli glaciaire
Le poli glaciaire une surface rocheuse qui a subit l'érosion d'un glacier. Sur ce site, il est composé de gneiss, roche dure et massive résultant d'une cristallisation de quartz, feldspath et de micas partiellement fondus. Des stries permettent de visualiser le sens de déplacement des débris de roches enchâssés dans la glace. Dans les parties fracturées, des fragments de roche ont été arrachés par la glace. Ce phénomène se nomme "débitage sous-glaciaire".
Informations complémentaires
kilomètre
11,35
latitude
44.8418
altitude
1731
m
longitude
6.27838
15
Cascade du « Voile de la Mariée »
Le torrent du Lauzon franchit l'épaulement glaciaire et tombe en cascades successives dans l'auge glaciaire du Gioberney à travers les parois plus raides des Bancs de la Pisse. La cascade inférieure s'étale en voile de mariée. Le torrent du Lauzon conflue quelques centaines de mètres plus loin avec le torrent du Gioberney. Cette célébrité acceptera docilement de se faire photographier. Elle vous offrira son plus beau panache, ses plus belles volutes pour un souvenir mémorable.
Informations complémentaires
kilomètre
11,55
latitude
44.8404
altitude
1725
m
longitude
6.27913
16
Bouquetin des Alpes
Le bouquetin a été réintroduit dans la vallée de Champoléon dans le Champsaur entre 1994 et 1995. Depuis 1999, les bouquetins sont venus coloniser les pentes du Gioberney et sont en train de progresser lentement vers le bas de la vallée. Certains ont été observés au dessus du rif du Sap, à l'Olan et également au niveau du lac du Lauzon. Des 30 individus initialement relâchés, il existe maintenant une population d'environ 300 individus.
Informations complémentaires
kilomètre
13,38
latitude
44.8418
altitude
1996
m
longitude
6.27443
17
Lac du lauzon
Le lac du Lauzon est un lac de surcreusement glaciaire. Pendant le maximum glaciaire du Würm, il y a 10 000 ans, l'ancien glacier a creusé une cuvette dans les gneiss migmatisés fracturés par une faille nord-sud. Il est nommé lac "de pelouse" car il est soumis à des conditions climatiques clémentes avec 4 à 5 mois de dégel. Dans ces eaux, une végétation aquatique, très présente, traduit une grande productivité biologique.
Informations complémentaires
kilomètre
13,76
latitude
44.845
altitude
2004
m
longitude
6.27378
18
Regard sur le Lauzon
Le site du Lauzon, proche et accessible, offre une occasion facile de vivre la montagne. Au lever ou au coucher du soleil, profitez de la vue sur le cirque du Gioberney et du reflet du Sirac dans le lac. C'est à l'aurore ou au crépuscule que le site prend toute sa force avec d'heureuses rencontres-surprises avec la faune (à condition de savoir être patient et surtout discret).
Informations complémentaires
kilomètre
13,86
latitude
44.8452
altitude
1937
m
longitude
6.27546
19
Violette des marais
La violette des marais pousse, comme son nom l'indique, dans les milieux humides et plus particulièrement dans les tourbières. Au printemps, cette petite violette de 5 à 15 cm de haut fleurit en cinq pétales violet-gris. Comme tous les végétaux des milieux humides, sa principale menace est celle qui pèse sur la réduction ou la disparition de ce type de milieux.
Informations complémentaires
kilomètre
14,25
latitude
44.848
altitude
2071
m
longitude
6.27527
20
Laîche en ampoules
La laîche en ampoules, de son nom latin carex rostrata est une plante vivace, c'est-à-dire que sa période de végétation dure plusieurs années. Espèce typique des tourbières, elle vit également aux bords des étangs. L'épi (20 à 80 cm de haut) est composé de plusieurs épillets, mâles (en bas) et femelle (en haut). Sa floraison se situe entre les mois de mai et juillet.
Informations complémentaires
kilomètre
14,28
latitude
44.8483
altitude
2068
m
longitude
6.27528
21
Tourbière de transition
La tourbière est un milieu très particulier qui, par définition produit de la tourbe. Celle sur ce site est dite de "transition", c'est-à-dire qu'elle est au stade intermédiaire dans le processus de la tourbière. Cette zone humide acide se présente sous l'aspect d'un tapis spongieux de sphaignes, végétaux gorgés d'eau proches des mousses. En raison des conditions locales difficiles, peu d'insectes les colonisent, et seules les espèces très spécialisées s'y adaptent : tout petits moustiques et autres diptères.
Informations complémentaires
kilomètre
14,32
latitude
44.8486
altitude
2060
m
longitude
6.2753
22
Grenouille rousse
Tantôt dans l'eau, tantôt en dehors, c'est l'amphibien des cimes. Avec le triton alpestre, elle occupe la moindre flaque d'eau jusqu'à des altitudes impressionnantes (2800 m). En léthargie pendant plus de 8 mois à cause des rudesses de l'hiver, elle reste un symbole de l'adaptation à l'altitude. L'hiver, elle s'envase ou bien se glisse hors de l'eau sous des feuilles, une souche, un rocher... à l'abri du gel. Elle pond jusqu'à 4000 œufs en moyenne car, confrontée à ces conditions climatiques et à la prédation (tritons, poissons...), seuls quelques individus deviendront adultes pour assurer la pérennité de la population. Un véritable exemple d'adaptation à l'altitude !
Informations complémentaires
kilomètre
15,18
latitude
44.8533
altitude
2054
m
longitude
6.27726
23
Les sommets
Au fond du Valgaudemar, cette boucle permet de prendre la pleine mesure de cet « Himalaya des Alpes ». Ce cirque du Gioberney est coiffé de superbes sommets dépassant allègrement les 3000 m d'altitude. D'ouest en est, Les Rouies et ses 3589 m, le Pic du Says (3420 m), le Mont Gioberney (3352 m),la Pointe Richardson (3312 m), les célèbres Bans (3505 m) et les Aupillous à 3458 m. Avec trois cirques glaciaires qui ne faisaient qu'un et ces hauts sommets, on touche ici le domaine de l'alpinisme.
Informations complémentaires
kilomètre
16,57
latitude
44.8587
altitude
2424
m
longitude
6.27963
24
Refuge du Pigeonnier
Perché à 2423 m, au pied des Rouies, ce véritable nid d'aigle a été restauré au début des années 2000. Il utilise l'énergie solaire et propose des toilettes sèches signes d'une intégration environnementale de l’édifice. Situé quasiment au point culminant de cette randonnée, il est souvent l'occasion d'une petite pause salutaire, aux bords de la mare attenante.
Informations complémentaires
kilomètre
16,78
latitude
44.8547
altitude
2412
m
longitude
6.28461
25
Aeschne des joncs
Aux abords de la petite mare du refuge du Pigeonnier, vous pourrez avoir la surprise de voir chasser cette grande libellule, l'Aeschne des joncs. L'une des seules à s'exercer à de telles altitudes. L'essentiel de sa vie se fait au stade larvaire subaquatique. Plusieurs années sous l'eau seront nécessaires à ce grand prédateur pour finir sa croissance et atteindre sa maturité sexuelle. Dès lors, la sortie du milieu aquatique s'impose pour sa transformation en imago volant (adulte). Ce stade adulte ne dure que quelque semaines avec pour seul objectif, la reproduction. Accouplements en vol et pontes à la surface de l'eau s'enchaînent pour boucler son cycle par... la mort.
Informations complémentaires
kilomètre
16,86
latitude
44.8541
altitude
2411
m
longitude
6.28481
26
Bouquetin des Alpes
Le bouquetin des Alpes a failli disparaître au 19ème siècle. Il n'a dû sa survie qu'à la protection mise en œuvre en Italie et dans le Parc national de La Vanoise qui hébergeaient la dernière population. Depuis le début du programme de réintroduction de l'espèce initié avec succès en 1989, le seigneur des cimes a retrouvé sa place dans le massif des Ecrins. Le cirque du Gioberney est un lieu de prédilection pour la mise-bas, en début d'été, et propice au calme nécessaire à cette espèce. Peut-être surprendrez-vous la silhouette massive et majestueuse d'un mâle ou un tout jeune cabri faisant une démonstration de ses qualités innées d'alpinistes.
Informations complémentaires
kilomètre
17,25
latitude
44.8564
altitude
2474
m
longitude
6.28649
27
Les glaciers
Le cirque glaciaire du Gioberney propose un panorama à 180° sur les magnifiques glaciers des Rouies, de la Condamine au pied des Bans... Aujourd'hui en recul, il nous reste les polis glaciaires (dalles lissées par l'action érosive des monstres de glace) comme témoignage de leur présence passée.
Informations complémentaires
kilomètre
18,17
latitude
44.8719
altitude
3098
m
longitude
6.27134
28
Vivre au rythme des brebis
Malgré ce relief austère, la vallée du Valgaudemar accueille depuis des siècles une activité pastorale intense qui rythme la vie des habitants du printemps aux premières neiges. Ca et là, vous découvrirez donc une cabane de berger sous le regard toujours étonné de ces brebis provenant d'élevages de la vallée. Les troupeaux sont constituées des races « Métisses », « Thônes et Marthod », « Lacaune » et « Mérinos », particulièrement bien adaptées aux exigences de ce relief.
Informations complémentaires
kilomètre
20,42
latitude
44.849
altitude
1763
m
longitude
6.28734
29
La mine de Chauvetane
Au XIXe siècle, le Valgaudemar connut une ruée minière. De nombreuses prospections permirent de découvrir quelques filons qui donnèrent naissance à des exploitations dans le vallon de Navette, au Roux ou encore à la Chauvetane pour le plomb sulfuré et la galène argentifère. Une société minière fut créée en 1861 par des anglais associés à un notaire de Saint-Firmin, la « Valgaudemar Mining Compagny Limited ». Le travail des paysans-mineurs de la vallée sur la paroi abrupte de la Chauvetane consistait d'abord à tailler dans la roche un itinéraire jusqu'au filon d'où était extrait le minerais envoyé en bas dans la Condamine. Là, des femmes le recueillaient pour charger des mules et le descendre à l'actuel refuge du Xavier Blanc, lieu de traitement des roches. L'exploitation n'étant pas rentable, l'aventure prendra définitivement fin en 1923.
Informations complémentaires
kilomètre
21,93
latitude
44.8452
altitude
1927
m
longitude
6.28787
30
Paysages et sommets
Le panorama évolue tout au long de la traversée du plateau de Tirière. Au début, une vue sur le cirque de Gioberney et les sommets environnants, notamment les Rouies et son glacier, s'offrent aux randonneurs. En progressant, le Sirac s'impose et le regard domine la vallée de Surette avec une vue sur la vallée du Valgaudemar. En face, de l'autre coté du vallon de Surette, le pic de Morge semble être posé au carrefour des vallées telle une vigie.
Informations complémentaires
kilomètre
23,41
latitude
44.839
altitude
2146
m
longitude
6.29357
31
Oiseaux d'altitude
Le plateau de Tirière est un endroit propice pour observer l'avifaune des milieux ouverts d'altitude. Les chants de l'alouette, du pipit spioncelle ou du rouge queue noir accompagnent cette randonnée. Au détour d'un lacet, vous pourrez observer le timide mais magnifique merle de roche ou un crécerelle en train de faire le "saint esprit", vol stationnaire qui aide à sa reconnaissance. Tirière est également un site de référence pour le suivi de la population de chamois du Parc national des Ecrins.
Informations complémentaires
kilomètre
23,62
latitude
44.8372
altitude
2166
m
longitude
6.29389
32
Le chamois
Animal emblématique des Alpes, le chamois est en montagne partout chez lui, en forêt comme dans les rochers. Porteur de cornes noires et crochues, ce proche cousin des antilopes est doté d'un odorat et d'une ouïe particulièrement développés, qui rendent son approche difficile. Cependant, à proximité du refuge de Chabournéou et dans la traversée vers celui de Vallonpierre, il vous sera assez aisé de vous régaler des cabrioles des cabris sur les névés encore présents. Le saviez-vous ? Alors qu'un marcheur s'élève de 400 m en 1 heure, le chamois est capable de remonter 1000 m en 10 minutes. Cette capacité physique lui est très utile pour fuir le danger.
Informations complémentaires
kilomètre
30,85
latitude
44.8023
altitude
2128
m
longitude
6.3142
33
Le Sirac
Au sud du massif des Écrins, le Sirac est le dernier grand sommet avec ses 3441 m. Il est là-bas, tout au fond, dressé fièrement au bout de cette vallée de la Séveraisse pour vous offrir son plus beau profil : sa face nord haute de 1500 mètres. Régulièrement, au cours de cette randonnée, vos yeux se lèveront enchantés pour saluer ce Seigneur et sa couronne. Vous passerez à ses pieds et serez surplombéspar ses glaciers suspendus. Magique !
Informations complémentaires
kilomètre
32,09
latitude
44.7969
altitude
2563
m
longitude
6.30708
34
Le saule glauque et soyeux
A l'étage subalpin, passé la limite supérieure des forêts, on ne rencontre plus que des arbustes comme le saule glauque et soyeux. Il est observable sur le versant nord du Sirac, dans la traversée entre Chabournéou et Vallonpierre. Son vert laiteux se repère de loin. En vous approchant, vous découvrirez sa caractéristique : une pilosité soyeuse qu'il affiche sur les deux faces de ses feuilles. L'un des objectifs de cette spécificité pourrait être d'emmagasiner un maximum d'humidité et d'éviter la dessiccation. Localement très dense, il ne faut pas oublier que cette espèce n'est pas si courante...
Informations complémentaires
kilomètre
33,03
latitude
44.8005
altitude
2229
m
longitude
6.29755
35
Le refuge de Vallonpierre
Un petit lac, une belle prairie d'alpage, le Sirac bienveillant... Tel est le décor magique qui inspira, en 1942, la construction d'un refuge situé à 2270 m. Mais, victime de son succès, il fut décidé en 2000 d'en construire un second, plus grand. Proposant 37 places au lieu de 22, ce nouveau bâtiment est le premier refuge contemporain a avoir été construit, non avec des matériaux importés, mais avec les pierres extraites du site. Il tire sa simplicité et ses pignons en "pas de moineau" du "petit refuge" qui fut gardé comme hébergement pour un aide gardien.
Informations complémentaires
kilomètre
33,80
latitude
44.7986
altitude
2273
m
longitude
6.28987
36
Bouquetins
L'espèce qui avait totalement disparu de l'arc alpin français, doit sa survie à nos voisins italiens, les rois de Savoie. Jusqu'au milieu du XVème siècle il était encore bien présent mais peu farouche il était chassé et pour sa viande. Par ailleurs, la médecine de l’époque, chargée de superstitions, contribua fortement à son déclin passé : ses cornes broyées en poudre serviaient de remède contre l’impuissance et l'os cruciforme situé au niveau du cœur était utilisé comme talisman contre la mort subite. Réintroduit avec succès en Vanoise en 1960, il le fut aussi dans la vallée de Champoléon, il y a plus de 20 ans.
Informations complémentaires
kilomètre
33,94
latitude
44.7999
altitude
2258
m
longitude
6.28989
37
Géologie impressionniste
De la chabournéite, minéral endémique du Valgaudemar, aux roches cristallines formées de gneiss du Sirac, de la dépression de Vallonpierre formée de roches sédimentaires au spectacle joué par le schiste et la cargneule du Col des chevrettes, cette boucle vous transporte dans l'histoire. Les plis et les couleurs se peignent devant vous comme un tableau d'impressionnistes.
Informations complémentaires
kilomètre
39,23
latitude
44.804
altitude
2072
m
longitude
6.29268
38
La marmotte
Un sifflement aigu retentit dans l'alpage; c'est le cri de la marmotte sentinelle qui prévient ses comparses de la présence d'un danger imminent venant des airs. Gare aux étourdies qui prendraient cet avertissement à la légère; l'aigle royal l'emportera dans ses serres pour servir de repas à son rejeton.Naturellement présentes sur les pelouse alpines, les colonies de marmottes vivent en famille avec leurs jeunes jusqu'à leur troisième année. Ronger et creuser sont leur passe temps favoris entre deux jeux de roulades dans les pentes. Sans oublier la sieste sur un rocher bien chaud et une grande période d'hibernation entre octobre et mars.
Informations complémentaires
kilomètre
41,13
latitude
44.8122
altitude
1811
m
longitude
6.29319
39
Les oiseaux d'altitude
L'automne est la saison des migrations. La montagne, trop rude en hiver, se vide de ses habitants. Certains optent pour une migration altitudinale pour se retrouver plus bas, dans les vallées ou sur le littoral, comme l'accenteur alpin, le rouge-queue, le sizerin flammé ou la linotte mélodieuse. D'autres partent pour un long voyage vers les pays chauds. Le Sahara offrira alors sa clémence hivernale au monticole de roche, tarier des prés et traquet motteux. La fauvette babillarde choisira l'orient. En été, tout ce joli monde se retrouve en montagne. Il y trouve un milieu-refuge dont la diversité de la végétation et des invertébrés est encore préservée. Les alpages apparaissent alors favorables à la reproduction de toutes ces espèces qui sont nettement en déclin et méritent d'être protégées.
Informations complémentaires
kilomètre
41,19
latitude
44.8119
altitude
1685
m
longitude
6.29669
40
Cascade de Combefroide
Au départ du sentier, se trouve une grande cascade que l'on peut approcher par une sente juste avant de gravir la côte. Située sur le torrent de Combefroide au niveau d’une escarpement rocheux, cette chute d’eau compte plusieurs ressauts et présente une hauteur de chute totale de quelques dizaines de mètres.
Informations complémentaires
kilomètre
53,59
latitude
44.8243
altitude
1208
m
longitude
6.19978
41
Champs de callunes
Sur une centaine de mètres de dénivelé, un recouvrement de callunes apporte du pollen pour les abeilles et des couleurs pourpres à l’automne. Sous-abrisseau persistant aux feuilles minusculeset aux petites fleurs roses, sa ressemblance avec la bruyère lui a valu l'appellation courante de bruyère commune et fausse bruyère.
Informations complémentaires
kilomètre
53,60
latitude
44.8256
altitude
1355
m
longitude
6.20004
42
La gorge de la Bourelle
Depuis la fin de l'âge glaciaire, les eaux ont incisé la roche avec le charriage des matériaux créant une petite gorge polissant la roche mère (gneiss, micaschistes). Le Parc national a relevé le défi de construire une passerelle en bois pour que les marcheurs puissent franchir cette gorge.
Informations complémentaires
kilomètre
54,72
latitude
44.8318
altitude
1623
m
longitude
6.1964
43
Jas du croisement de la Bourelle
Juste au-dessus du panneau, il se trouve quelques ruines d'un abri d'alpage, communément appelé « jas ». Souvent bâti en pierres sèches, ce type d'abri couvert servait à protéger les troupeaux lors de la saison d'estive.
Informations complémentaires
kilomètre
55,13
latitude
44.8335
altitude
1735
m
longitude
6.19451
44
Refuge de l'Olan
Situé à 2350 m d'altitude, ce gros bâtiment construit en 1957 fut emporté par une avalanche deux ans plus tard. En témoigne une dalle de béton en contre-bas du refuge. Reconstruit en 1966, il est définitivement agrandi en 1978 avec une capacité de 54 places. Étape sur le Tour de l'Oisans (GR 54), il accueille les randonneurs à la belle saison et possède un abri d'hiver, il appartient au Club Alpin Français.
Informations complémentaires
kilomètre
57,81
latitude
44.8415
altitude
2318
m
longitude
6.2039
45
Vue sur La Chapelle et les montagnes environnantes
Le toit du refuge de l'Olan offre un remarquable belvédère sur le village de La Chapelle et les montagnes environnantes que sont l'imposant Olan, la Cime du Vallon et la Rouye. Un peu plus haut, le Pas de l'Olan propose un point de vue sur l'entrée de la vallée du Valgaudemar et sur l'autre face de l'Olan.
Informations complémentaires
kilomètre
58,05
latitude
44.8429
altitude
2339
m
longitude
6.20389
46
Chamois, bouquetins, ...
Tout au long du parcours, la faune est présente. Soyez attentif à l'aigle et aux vautours qui viennent prendre les vents ascendants, ainsi qu'aux chamois qui épient le monde d'en-bas. Quelques bouquetins sont parfois observés par les alpinistes sur les flancs de l'Olan, sans oublier la marmotte qui ponctuera la montée de son cri strident.
Informations complémentaires
kilomètre
58,76
latitude
44.8452
altitude
2485
m
longitude
6.20036
47
Ancien refuge du Pas de l'Olan
En arrivant au Pas de l'Olan, on devine quelques traces du premier refuge qui se trouvait sous la paroi rocheuse. Ressemblant plutôt à une grosse cabane en bois, il fut malencontreusement écrasé par un rocher. En raison de l'éloignement avec le bas de la vallée, les hommes ont choisi de le reconstruire sur le lieu actuel.
Informations complémentaires
kilomètre
59,49
latitude
44.8472
altitude
2629
m
longitude
6.19779
48
Les « sommets » de l'Olan
L'Olan est un sommet majeur du massif des Écrins. Il culmine à 3564 m et se compose de trois sommets dont le plus haut est le sommet nord. L'Olan a été gravi la première fois jusqu'au sommet central le 8 juillet 1875, puis le sommet nord, le 29 juin 1877 par le célèbre W.B.A Coolidge et son guide Almer. Une voie normale au départ du refuge de l'Olan peut, avec un guide ou de bonnes connaissances alpines, être un but d’ascension dans le Valgaudemar.
Informations complémentaires
kilomètre
60,60
latitude
44.8526
altitude
2880
m
longitude
6.19193
49
Flore d'altitude
Avec l'amplitude altitudinale, la variété des milieux etla forte exposition sud, le cortège floristique est extrêmement riche et varié. On trouve notamment des lys orangés, qui se démarquent de leur environnement par l'éclat et l'originalité de leur couleur et des gentianes jaunesdont les racines permettent de faire une eau-de-vie amère et pleine de vertus.
Informations complémentaires
kilomètre
60,92
latitude
44.8427
altitude
2325
m
longitude
6.19188
50
Perdrix bartavelle
La perdrix bartavelle affectionne les rochers et les landes ouvertes où les jeunes peuvent se nourrir d’insectes indispensables à leur croissance. Il n’est pas rare d'apercevoir une compagnie vers le lac Lautier ou au col de Colombe.
Informations complémentaires
kilomètre
63,49
latitude
44.8428
altitude
2416
m
longitude
6.16767
51
Triton alpestre et mares
En altitude on rencontre deux espèces d'amphibien ; la Grenouille rousse et le Triton alpestre. Ce dernier est plus rare. C'est une espèce fragile et a ce titre protégée. Son stade adulte ressemble a un petit lézard. En phase aquatique le mâle présente une coloration orangée sur le ventre et la gorge. Le plus souvent lorsqu'on l'observe dans un lac il est immobile, comme en apesanteur, les pattes écartées. Si il est inquiété, un mouvement brusque de sa queue lui permet de trouver refuge sous un caillou.Le lac est aleviné, ce qui n’est pas très propice pour les tritons qui servent de nourriture aux poissons. Par contre les mares qui se situent en dessous du lac sont indemne de poisson et accueillent des tritons alpestres qui s’y reproduisent.
Informations complémentaires
kilomètre
63,75
latitude
44.8429
altitude
2363
m
longitude
6.16555
52
Lac du Lautier
Le lac du Lautier est un site remarquable. Il est aleviné avec des truites fario et peut faire le bonheur des pécheurs.
Informations complémentaires
kilomètre
63,83
latitude
44.8436
altitude
2361
m
longitude
6.16589
53
Vues remarquables
Le point du vue sur le bas de la vallée depuis le refuge des Souffles vaut le déplacement. Le long de la traversée du col des clochettes au col de Colombe les points de vues se succèdent en donnant de multiples variations sur un même thème : une vallée de haute montagne.
Informations complémentaires
kilomètre
66,32
latitude
44.8438
altitude
2025
m
longitude
6.14843
54
Refuge des Souffles
Le refuge des Souffles est géré par le CAF. Un gardien vous accueille de juin à septembre. C’est l’occasion de vous restaurer en échangeant avec un professionnel de la montagne ou, si vous le souhaitez, passer une nuit en altitude, une bonne façon de scinder l'itinéraire en deux jours.
Informations complémentaires
kilomètre
66,44
latitude
44.8448
altitude
1963
m
longitude
6.14637
55
Variété floristique
L’exposition, la nature des terrains, l’altitude … occasionnent une grande variété floristique le long de l’itinéraire et surtout dans les pentes en dessous du refuge. Marjolaine, lis, laser, joubarbe, sedum, gentiane, ancolie, aconit …et bien d’autres sont au rendez vous.
Informations complémentaires
kilomètre
67,06
latitude
44.842
altitude
1819
m
longitude
6.14428
56
Variété des milieux
Cette randonnée est un résumé de l’adret du Valgaudemar. Elle commence dans des éboulis chauds plus ou moins végétalisés. Permet ensuite de cheminer entre pelouses, landes à genévrier myrtille, raisins d’ours…. Puis les sorbiers, alisiers et amélanchiers annoncent la reconquête prochaine de la forêt. Plus haut la hêtraie fait de l’ombre aux randonneurs, puis un joli mélézin annonce la limite supérieure du milieu forestier pour laisser place à des landes et pelouses d’altitudes. Le lac Lautier et les mares associées sont un refuge aux espèces aquatiques. Au dessus c’est le domaine du rocher et des chamois.
Informations complémentaires
kilomètre
67,51
latitude
44.8434
altitude
1680
m
longitude
6.14073
57
Tétras lyre
La limite supérieure de la forêt est propice à rencontrer le tétras lyre. Faisant confiance à son plumage terne la poule reste camouflée dans la végétation, il est très difficile de l’observer. Par contre les coqs noir et blanc avec des « sourcils » rouges sont moins discrets surtout pendant la période de reproduction où leur roucoulements et chuintements résonnent dans la montagne tôt le matin.
Informations complémentaires
kilomètre
67,90
latitude
44.8407
altitude
1666
m
longitude
6.1421
58
Brebis en estives
Vous pourrez rencontrer au cours de votre balade des brebis en estives dans les alpages. Ce pastoralisme est ancien, pour preuve les enclos en pierres sèches appelés jas que vous pourrez remarquer ainsi qu’un abris sous roche vers le Clot. Les brebis actuellement en alpage sont issues d'élevage de la vallée ou du Bas-Champsaur.
Informations complémentaires
kilomètre
67,91
latitude
44.8405
altitude
1657
m
longitude
6.14203
59
Arraches
Depuis le refuge ou lors de la montée, une formation géologique particulière, sur la rive opposé au dessus de l’ancien hameau des Peines peut attirer votre attention. Se sont des roches d’origine sédimentaire coincées au milieu de formations cristallines qui présentent une forme d’érosion en draperie donnant l’impression qu’un tigre géant a donné des coups de griffes dans la roche. Cette morphologie particulière lui a valu le nom d’Arraches.
Informations complémentaires
kilomètre
69,67
latitude
44.8354
altitude
1334
m
longitude
6.13781
60
Le moulin de Villar-Loubière
En entamant votre montée soutenue vers le col de la Vaurze, ne rater pas le curieux moulin du Villar, recouvert par la végétation. Construit en 1838, ce patrimoine d'antan a été parfaitement conservé avec sa curieuse roue horizontale. Il fonctionnait d'ailleurs encore commercialement il y a une cinquantaine d'années. On y traitait le blé, mais aussi les noix et le colza. Restauré en 1979, c’est le dernier moulin en état de marche du Valgaudemar.
Informations complémentaires
kilomètre
71,38
latitude
44.8264
altitude
1047
m
longitude
6.14498
61
Les "sommets" de l'Olan
L'Olan est un sommet majeur du massif des Écrins. Il culmine à 3564 m et se compose de trois sommets dont le plus haut est le sommet nord. L'Olan a été gravi la première fois jusqu'au sommet central le 8 juillet 1875, puis le sommet nord, le 29 juin 1877 par le célèbre W.B.A Coolidge et son guide Almer. Une voie normale au départ du refuge de l'Olan peut, avec un guide ou de bonnes connaissances alpines, être un but d’ascension dans le Valgaudemar.
Informations complémentaires
kilomètre
73,49
latitude
44.8186
altitude
1033
m
longitude
6.1248
62
Suivi scientifique des lacs de Pétarel
Un protocole scientifique a été mis en place sur le lac de Pétarel afin de suivre l'évolution des poissons, du zooplancton et du phytoplancton. Ce lac constitue une singularité dans les parcs de montagnes, ils témoignent des évolutions climatiques et historiques. Ce protocole se réalise en lien avec d'autres services : l'Institut Méditérranéen de Biologie continentale et marine (IMBE), l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (ONEMA) et la fédération départementale de pêche des Hautes-Alpes.
Informations complémentaires
kilomètre
85,30
latitude
44.8015
altitude
2096
m
longitude
6.16791
63
Lacs de Pétarel
Les lacs de Pétarel sont le reliquat d'une longue histoire géologique et glaciaire. Ils sont issus d'un surcreusement des glaciers dans le granit hercynien, roche souche du massif des Ecrins.
Informations complémentaires
kilomètre
85,42
latitude
44.8023
altitude
2098
m
longitude
6.16722
64
Ensemble minéral de l'Olan et de Turbat
Cet ensemble minéral (situé en face sur le versant opposé) constituant l'Olan et le Turbat offre une lecture intéressante des diverses couches géologiques. Ce site est caractéristique du territoire alpin. Ces dernières hautes montagnes du cœur du massif dépassent de 3 500 m le socle cristallin.
Informations complémentaires
kilomètre
85,93
latitude
44.8046
altitude
2052
m
longitude
6.1626
65
Granit du pic Turbat
Ce granit très compact (en face sur le versant opposé), constitué de grains fins, et de couleur clair est spécifique au pic Turbat. Il s'est formé à partir de gouttes granitiques qui ont remonté à travers le magma, puis ont été découvertes avec l'érosion.
Informations complémentaires
kilomètre
86,17
latitude
44.8044
altitude
2023
m
longitude
6.1644
66
Pic Turbat
Un joli 3 000 m réalisable en randonnée sportive en été, contemplative depuis le refuge des Souffles de l’ Olan. C'est aussi un joli belvédère sur la première partie de la vallée et sur la grande face nord-ouest de l'Olan. Au retour, la pause s'imposera au petit lac Lautier.
Informations complémentaires
kilomètre
86,36
latitude
44.8049
altitude
1992
m
longitude
6.16517
67
Pic de l'Olan
Le pic de l'Olan est le sommet phare de la vallée. Son versant nord-ouest est une des faces les plus hautes et sauvages des Alpes, au même titre que l'éperon Walker ou les Drus (dans le massif du Mont-Blanc). Son nom est une déformation de l'Auran qui signifiait « mont venteux ». La première ascension du sommet nord date du 29 juin 1877. Pour les alpinistes, sa course représente un bon rocher accessible à tous niveaux, accompagnée toutefois d'un guide de haute-montagne.
Informations complémentaires
kilomètre
86,61
latitude
44.806
altitude
1929
m
longitude
6.164
68
Pic des Souffles
Premier sommet de la vallée dépassant les 3 000 m d'altitude, il n'est guère visité par les alpinistes. Au début de l'histoire de l'alpinisme, le pic était très fréquenté par des guides locaux qui y ont ouvert les premières voies. Actuellement, une voie côtée AD (assez difficile) a été équipé. L'approche est longue mais elle vaut le détour pour son ambiance suspendue. Le passage au refuge du même nom ne laisse pas indifférent.
Informations complémentaires
kilomètre
86,71
latitude
44.8064
altitude
1904
m
longitude
6.16303
69
Cime du Vallon
La cime du Vallon est une course de neige peu difficile mais également en hiver et au printemps, une course en ski de randonné. Réalisé depuis La Chapelle-en-Valgaudemar, elle offre un dénivelé important avec 2 350 m de descente.
Informations complémentaires
kilomètre
86,80
latitude
44.807
altitude
1898
m
longitude
6.16237
70
Fourmis rousses
De nombreuses fourmilières sont présentes dans ce massif forestier. Les fourmilières sont composées d'accumulation de débris végétaux. Le rôle principale du dôme est la thermorégulation de la fourmilière, en particulier pour le couvain. En effet, la température des oeufs de fourmis ne doit pas dépasser 25°-30°C. Le poids de cette habitat peut être impressionnant : jusqu'à 20 kilos pour un nid de 3 mètres cubes. Les fourmilières sont, paraît-il, un signe de bonne santé de l'environnement. Veuillez respecter ces petits êtres !
Informations complémentaires
kilomètre
88,20
latitude
44.8115
altitude
1593
m
longitude
6.16629
71
Chamois
Animal emblématique des Alpes, le chamois ou « chèvre des rochers » porte de courtes cornes noires et crochues. Au printemps, il est plus facilement observable avec des jumelles autour des lacs de Pétarel et parfois en solitaire dans la forêt. Les chèvres et éterlous (jeunes mâles d'un an) aiment à constituer de grandes hardes ; a contrario, les boucs restent plutôt isolés pour ne rejoindre les femelles qu’à la saison des amours. L’hiver, les chamois aspirent à beaucoup de tranquillité car ils vont survivre en économisant leurs réserves de graisse.
Informations complémentaires
kilomètre
88,97
latitude
44.8138
altitude
1516
m
longitude
6.17425
72
Myrtilles
La myrtille est un sous-arbrisseau touffu dont les ramilles vertes et anguleuses portent de petites feuilles tendres, ovales et finement dentées. Ses fleurs, lie-de-vin, sont solitaires en forme de grelot. Elles donneront dès le mois d’août des baies comestibles à la pulpe violette, d’où son appellation populaire de « gueule noire ». Elle accompagne l’embrune en altitude, où des versants entiers se parent d’un rouge vif bien visible dans le paysage, l’automne venu. La myrtille constitue un complément de nourriture pour la faune baccivore (qui se nourrit de baies), frugivore ou herbivore, ce qui lui aurait valu son nom scientifique vaccinium, du latin vacca (vache).
Informations complémentaires
kilomètre
90,18
latitude
44.8128
altitude
1455
m
longitude
6.18823
73
Maison en toit de chaume
Jusqu'à la fin du XIXe siècle, le chaume été utilisé régulièrement pour recouvrir les maisons principalement dans les zones rurales. Par la suite, il a été délaissé au profit de l'ardoise et de la tuile. Traditionnellement, les maisons étaient construite avec les matériaux récoltés localement : les pierres étaient utilisées pour la maçonnerie et le seigle en montagne servait à couvrir la toiture. La construction d'un toit en chaume nécessite un savoir-faire local et traditionnel transmis depuis des générations de chaumier. La paille est battue, triée, peignée et liée en botte (appelé cleu dans le Valgaudemar) avant d'être posée sur une structure en bois. La technique de pose permet d'évacuer l'eau de pluie et éviter ainsi que la toiture ne se dégrade. Une batte en bois permet de battre la paille afin de donner la forme voulue à la toiture. L'épaisseur de cette couverture varie de 25 à 40 cm, et apporte une isolation thermique importante. Cette maison, située au hameau des Portes, a été restaurée avec du roseau de Camargue.
Informations complémentaires
kilomètre
90,92
latitude
44.8102
altitude
1266
m
longitude
6.19549
74
Pont des Oules
Situées en amont du village de La Chapelle, les Oules du Diable forment une gorge très étroite et particulièrement encaissée par laquelle le torrent de Navette rejoint la Séveraisse en une succession de cascades sur un dénivelé de 300 m. La puissance érosive du torrent a creusé depuis des millénaires dans ces roches très dures ces oules, du latin “olla”, qui signifie “marmite”. Le pont de pierre, qui serait d'époque romaine, surplombe ces Oules carractéristiques. A la suite d'acidents mortels, des barrières ont été installées.
Informations complémentaires
kilomètre
91,22
latitude
44.8089
altitude
1247
m
longitude
6.19585