1) Le Barcarès - Fitou / VTT ou VTT électrique / Parcours Frontière 1258
- Thématique Historique, patrimoine
- Mis à jour le 14/08/2023
- Identifiant 2147413
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Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
durée / niveau
VTT
|
distance
33,2 km
type parcours
Aller Simple
|
|||||||||
Lieu de départ
66420 Le Barcarès
|
accessibilite
|
|||||||||
prestations payantes
Non
|
type(s) de sol
Bitume
Terre |
|||||||||
Mots clés
mer, bornes, garrigue, chateaux, étang
|
description
Le port Saint Ange du Barcarès, frontière de 1258 sera notre point départ. Ce grau devenu port suite au plan Racine fut l’exutoire des eaux de l’Agly avant que les Templiers ne détournent ses eaux au sud du Barcarès. Un fortin aragonais a pu garder la passe là où tourisme oblige, des cabanes de pêcheurs en roseaux ont été dressées. Les cartes d’état major du 19ème siècle y situent une batterie disparue aujourd’hui.
Vous passerez par l’ancienne base Latécoère au bord de l’étang de Salses et de Leucate par un chemin de terre. Saint Exupéry s’y est posé et reposé. Des avions atterrissent toujours là. En général ce sont des militaires qui les pilotent. Parfois des « Canadair » volent bas. Baissez la tête. Ils viennent écoper l’eau de l’étang en cas de grave incendie dans la région.
Visite du ponton faite et explications lues, direction Saint Hippolyte, zone bonifiée par les templiers par le détournement des eaux de l’Agly et le drainage systématique de certaines zones. Les cartes IGN signalent en plein champ « l’Agli Vella ». Elle se cache a vos regards mais sous vos pieds l’eau douce de sa circulation souterraine abonde et explique l’irrigation de tous les vergers.
Au village, après la mairie qui fait face à l’église et l’ancienne fortification templière, vous tournerez à droite. Vous longerez bientôt le dernier tronçon du canal du midi voulu par Paul Riquet jusqu’à Perpignan. Notez le nom de la rue ! Mais les travaux, à sa mort se sont arrêtés, faute d’ambition et de ressources devant l’église de Saint Hippolyte. Cette dernière protège depuis peu une borne de la Via Domitia trouvée dans une vigne.
Vous passerez par une zone humide aménagée de la Sagnette où se plaisent des tortues rares, des émydes lépreuses. Un tertre a été aménagé. Une cabane d’observation vous attend. Grimpez donc. Observez… Magnifique!
Notre chemin continue par le Mas Gari pour vous mener à Garrius. L’église de ce village presque disparu rattaché aujourd’hui à Salses a été admirablement restaurée. Aux alentours un superbe coin de pique-nique et de grillades avec vue sur le Canigou a été aménagé.
Vous visiterez la zone cabanisée, que certains préféreraient voir raser, mais qui, festive et sympathique, lieu de réunion et de tradition permet aux habitants du village de se retrouver l’été, de faire la fête, de chanter. L’une d’elles, construite en roseaux, a été classée. Parlez-en avec le pêcheur d’anguilles si vous le trouvez près de ses filets. Il vous parlera aussi de sa spécialité, la Bouillinade de l’étang. Si vous êtes un groupe, il serait capable de vous la préparer comme pour les fêtes de l’été. Faites-vous inviter!
Le chemin se poursuivra en passant devant l’ancien port protohistorique. La carte signale de l’autre côté du chemin une tombe. Des universitaires ont méticuleusement camouflé les vestiges pour les protéger mais un panneau indique bien l’endroit où ils ont fouillé. Internet vous donnera le résultat de leurs investigations.
Vous traverserez le village. Vous saluerez un monument de la littérature, vigneron coopérateur en son temps, Claude Simon. Les locaux de l’étape se souviendront d’Arthur Conte et auront une pensée émue pour l’ORTF. Par dessous la voie ferrée, par le passage situé à côté de la cave coopérative, vous arriverez à la forteresse de Salses voulue par les rois catholiques qui venaient depuis peu de récupérer Cerdagne et Roussillon. Sachez que si elle est toujours debout aujourd’hui c’est que par deux fois les lignes budgétaires et les fonds de tiroir de l’époque de Vauban, après le traité des Pyrénées, n’ont pas permis de trouver la quantité de poudre suffisante pour la miner comme celle de Leucate qui lui faisait face et dont nous reparlerons en fin de parcours.
Sortis de cette forteresse espagnole exceptionnelle datant des années 1500, à trois cents mètres au nord, nous vous conseillons de mettre pied à terre pour visiter en deux minutes l’ancienne forteresse romaine et aragonaise arasée. Elle a vu passer bien des invasions, bien des généraux avec leurs troupes ou leurs légions. Elle n’a pas vu les éléphants d’Hannibal, mais des chariots menés par quelques vandales ou wisigoth oui. Des chevaux arabes... Des chars aussi ! En 1942 … Et en 1944 dans l’autre sens… Ils sont dans les mémoires ceux qui sont passés à quelques pas. Elle a subi de nombreux assauts dont ceux de croisés en 1285, ceux des armées de Louis XI. Son plan au sol vous interpellera quand vous serez à Llivia.
En passant sous l’autoroute, vous atteindrez, par le chemin qui borde de nouvelles plantations de pêchers irrigués, la porte des pays catalans, monument de fer ouvert aux quatre vents. De là vous arriverez à la Font Estremera, exsurgence qui a marqué la frontière de 1258. Eau à 17 degrés, légèrement salée, elle attire les hydrologues et des explorateurs du monde entier. Attention ! Danger! Même et surtout pour ceux qui ont de la bouteille. Interdiction de se baigner. Elle fut propriété du Temple. Plus tard elle le fut du Duc d’Hijar. Ces fontaines poissonneuses rapportaient. Aujourd’hui elles sont toujours louées et des camions partent d’ici remplis de loups et de daurades.
Visite faite, retour un peu en arrière pour prendre le chemin “GRP de l’ancienne frontière” qui par la garrigue rejoint le « Serrat de l’Escorpiu ». L’ascension vous demandera des efforts sauf si l’assistance électrique vous entraîne joyeusement toujours plus haut. Vous traverserez le plateau calcaire, maigre par endroits mais vous serez surpris par une belle forêt de pins. Vous serez bientôt à Fitou ou presque. Des bornes estampillées « frontière » se cachent dans le bois qui domine ce village au sud et dans les amas amoncelés par les bergers d’ancien régime.
Arrivez à la mairie. Une borne millénaire, plantée par la volonté de Cnaeus Domitius Ahenobarbus pour servir les intérêts de Rome et dominer les populations tout au long de la Via qui porte son nom a donné son nom à Fitou. (L’Université de Perpignan inspirée a retenu pour sigle UPVD). Puis arrivez au château.
Beaucoup de visites seraient à planifier à vélo si vous décidiez de passer ici plusieurs jours.
Ce sera un autre projet. Le trajet retour de notre parcours vous fera découvrir des lieux remarquables situés plus au nord du village, dont Saint Aubin, sa doline, son tunnel de drainage, ses capitelles.
Trouverez-vous avant que le marchand de sable ne passe, pour consultation, quelques documents sur le Prince Noir, sur le Captal de Buch, sur les religionnaires et quelques ligueurs, sur les Arragon qui ont pu doubler leur R ? Internet vous aidera. Pour une nuit ou deux, vous trouverez facilement un hébergement, mais soyez prévoyants, même si quand il fait chaud, on peut dormir à la belle étoile.
Vous passerez par l’ancienne base Latécoère au bord de l’étang de Salses et de Leucate par un chemin de terre. Saint Exupéry s’y est posé et reposé. Des avions atterrissent toujours là. En général ce sont des militaires qui les pilotent. Parfois des « Canadair » volent bas. Baissez la tête. Ils viennent écoper l’eau de l’étang en cas de grave incendie dans la région.
Visite du ponton faite et explications lues, direction Saint Hippolyte, zone bonifiée par les templiers par le détournement des eaux de l’Agly et le drainage systématique de certaines zones. Les cartes IGN signalent en plein champ « l’Agli Vella ». Elle se cache a vos regards mais sous vos pieds l’eau douce de sa circulation souterraine abonde et explique l’irrigation de tous les vergers.
Au village, après la mairie qui fait face à l’église et l’ancienne fortification templière, vous tournerez à droite. Vous longerez bientôt le dernier tronçon du canal du midi voulu par Paul Riquet jusqu’à Perpignan. Notez le nom de la rue ! Mais les travaux, à sa mort se sont arrêtés, faute d’ambition et de ressources devant l’église de Saint Hippolyte. Cette dernière protège depuis peu une borne de la Via Domitia trouvée dans une vigne.
Vous passerez par une zone humide aménagée de la Sagnette où se plaisent des tortues rares, des émydes lépreuses. Un tertre a été aménagé. Une cabane d’observation vous attend. Grimpez donc. Observez… Magnifique!
Notre chemin continue par le Mas Gari pour vous mener à Garrius. L’église de ce village presque disparu rattaché aujourd’hui à Salses a été admirablement restaurée. Aux alentours un superbe coin de pique-nique et de grillades avec vue sur le Canigou a été aménagé.
Vous visiterez la zone cabanisée, que certains préféreraient voir raser, mais qui, festive et sympathique, lieu de réunion et de tradition permet aux habitants du village de se retrouver l’été, de faire la fête, de chanter. L’une d’elles, construite en roseaux, a été classée. Parlez-en avec le pêcheur d’anguilles si vous le trouvez près de ses filets. Il vous parlera aussi de sa spécialité, la Bouillinade de l’étang. Si vous êtes un groupe, il serait capable de vous la préparer comme pour les fêtes de l’été. Faites-vous inviter!
Le chemin se poursuivra en passant devant l’ancien port protohistorique. La carte signale de l’autre côté du chemin une tombe. Des universitaires ont méticuleusement camouflé les vestiges pour les protéger mais un panneau indique bien l’endroit où ils ont fouillé. Internet vous donnera le résultat de leurs investigations.
Vous traverserez le village. Vous saluerez un monument de la littérature, vigneron coopérateur en son temps, Claude Simon. Les locaux de l’étape se souviendront d’Arthur Conte et auront une pensée émue pour l’ORTF. Par dessous la voie ferrée, par le passage situé à côté de la cave coopérative, vous arriverez à la forteresse de Salses voulue par les rois catholiques qui venaient depuis peu de récupérer Cerdagne et Roussillon. Sachez que si elle est toujours debout aujourd’hui c’est que par deux fois les lignes budgétaires et les fonds de tiroir de l’époque de Vauban, après le traité des Pyrénées, n’ont pas permis de trouver la quantité de poudre suffisante pour la miner comme celle de Leucate qui lui faisait face et dont nous reparlerons en fin de parcours.
Sortis de cette forteresse espagnole exceptionnelle datant des années 1500, à trois cents mètres au nord, nous vous conseillons de mettre pied à terre pour visiter en deux minutes l’ancienne forteresse romaine et aragonaise arasée. Elle a vu passer bien des invasions, bien des généraux avec leurs troupes ou leurs légions. Elle n’a pas vu les éléphants d’Hannibal, mais des chariots menés par quelques vandales ou wisigoth oui. Des chevaux arabes... Des chars aussi ! En 1942 … Et en 1944 dans l’autre sens… Ils sont dans les mémoires ceux qui sont passés à quelques pas. Elle a subi de nombreux assauts dont ceux de croisés en 1285, ceux des armées de Louis XI. Son plan au sol vous interpellera quand vous serez à Llivia.
En passant sous l’autoroute, vous atteindrez, par le chemin qui borde de nouvelles plantations de pêchers irrigués, la porte des pays catalans, monument de fer ouvert aux quatre vents. De là vous arriverez à la Font Estremera, exsurgence qui a marqué la frontière de 1258. Eau à 17 degrés, légèrement salée, elle attire les hydrologues et des explorateurs du monde entier. Attention ! Danger! Même et surtout pour ceux qui ont de la bouteille. Interdiction de se baigner. Elle fut propriété du Temple. Plus tard elle le fut du Duc d’Hijar. Ces fontaines poissonneuses rapportaient. Aujourd’hui elles sont toujours louées et des camions partent d’ici remplis de loups et de daurades.
Visite faite, retour un peu en arrière pour prendre le chemin “GRP de l’ancienne frontière” qui par la garrigue rejoint le « Serrat de l’Escorpiu ». L’ascension vous demandera des efforts sauf si l’assistance électrique vous entraîne joyeusement toujours plus haut. Vous traverserez le plateau calcaire, maigre par endroits mais vous serez surpris par une belle forêt de pins. Vous serez bientôt à Fitou ou presque. Des bornes estampillées « frontière » se cachent dans le bois qui domine ce village au sud et dans les amas amoncelés par les bergers d’ancien régime.
Arrivez à la mairie. Une borne millénaire, plantée par la volonté de Cnaeus Domitius Ahenobarbus pour servir les intérêts de Rome et dominer les populations tout au long de la Via qui porte son nom a donné son nom à Fitou. (L’Université de Perpignan inspirée a retenu pour sigle UPVD). Puis arrivez au château.
Beaucoup de visites seraient à planifier à vélo si vous décidiez de passer ici plusieurs jours.
Ce sera un autre projet. Le trajet retour de notre parcours vous fera découvrir des lieux remarquables situés plus au nord du village, dont Saint Aubin, sa doline, son tunnel de drainage, ses capitelles.
Trouverez-vous avant que le marchand de sable ne passe, pour consultation, quelques documents sur le Prince Noir, sur le Captal de Buch, sur les religionnaires et quelques ligueurs, sur les Arragon qui ont pu doubler leur R ? Internet vous aidera. Pour une nuit ou deux, vous trouverez facilement un hébergement, mais soyez prévoyants, même si quand il fait chaud, on peut dormir à la belle étoile.
Hébergements à proximité
Avant de partir, quelques informations
Vous vous engagez sur ce parcours de 22 étapes que nous vous proposons par tronçons de 30 ou quarante kilomètres. (Les grands sportifs auront la possibilité de diminuer leur nombre en les rallongeant, ceux qui auraient besoin d’un peu de contemplation, de relaxation et de repos, le bus à 1 euro inauguré par Christian Bourquin et le train jaune sauront soulager les mollets).
Ne partez pas seul, soyez prudents, équipés, joignables, repérables. Les téléphones modernes, pourvu que les batteries demeurent chargées, avec le GPS vous offrent une panoplie de possibilités.
Vous aurez la possibilité aussi de ne faire qu’une partie de la boucle, par exemple une étape qui vous intéresse ou une série comme celles du trajet retour en allant à L’Hospitalet en train directement, de faire le parcours sur plusieurs années ou en quelques jours pour des vacances en groupe et en plein air.
Si vous vous trouvez au point de départ du Barcarès c’est que quelque chose vous attire sur cette frontière linguistique, quatre cents ans politique, lieu d’échanges et de confrontations, de passages, d’exils et de partages, d'influences de langues en évolution. Histoires, monuments, bornes, étages de végétation, géologie avec ses failles, ses soubresauts et ses déplacement de plaques, onomastique, les entrées et les développements surtout ( comme avec vos dérailleurs et plateaux de vos pédaliers ) pourront être multiples.
Vous pressentez un grand parcours de découvertes. Il le sera et vous entraînera au-delà des apparences, vers un autre réel en relisant, dans le palimpseste des paysages et des pierres remarquables enchantés par quelques fées, la poésie et la beauté entremêlées dans la complexité des legs passés et les explosions sans cesse répétées, années après années, saison après saison, de milliers de buissons de cistes, de genêts et délicates orchidées.
En vélo, le parcours sera différent de celui que nous proposons à pied car il permet une boucle, quelques raccourcis pour aller à l’essentiel. De plus, les vélos électriques d’aujourd’hui autorisent d’en garder sous la pédale. Prenez le temps de visiter, d’approfondir, d'aller plus loin sur d’autres chemins de la connaissance, à commencer par celui du vélo et des ses réparations express qui seront à un moment ou à un autre une figure imposée.
Ne partez pas seul, soyez prudents, équipés, joignables, repérables. Les téléphones modernes, pourvu que les batteries demeurent chargées, avec le GPS vous offrent une panoplie de possibilités.
Vous aurez la possibilité aussi de ne faire qu’une partie de la boucle, par exemple une étape qui vous intéresse ou une série comme celles du trajet retour en allant à L’Hospitalet en train directement, de faire le parcours sur plusieurs années ou en quelques jours pour des vacances en groupe et en plein air.
Si vous vous trouvez au point de départ du Barcarès c’est que quelque chose vous attire sur cette frontière linguistique, quatre cents ans politique, lieu d’échanges et de confrontations, de passages, d’exils et de partages, d'influences de langues en évolution. Histoires, monuments, bornes, étages de végétation, géologie avec ses failles, ses soubresauts et ses déplacement de plaques, onomastique, les entrées et les développements surtout ( comme avec vos dérailleurs et plateaux de vos pédaliers ) pourront être multiples.
Vous pressentez un grand parcours de découvertes. Il le sera et vous entraînera au-delà des apparences, vers un autre réel en relisant, dans le palimpseste des paysages et des pierres remarquables enchantés par quelques fées, la poésie et la beauté entremêlées dans la complexité des legs passés et les explosions sans cesse répétées, années après années, saison après saison, de milliers de buissons de cistes, de genêts et délicates orchidées.
En vélo, le parcours sera différent de celui que nous proposons à pied car il permet une boucle, quelques raccourcis pour aller à l’essentiel. De plus, les vélos électriques d’aujourd’hui autorisent d’en garder sous la pédale. Prenez le temps de visiter, d’approfondir, d'aller plus loin sur d’autres chemins de la connaissance, à commencer par celui du vélo et des ses réparations express qui seront à un moment ou à un autre une figure imposée.
Etape suivante
Note moyenne
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