Nécropole russe de Saint-Hilaire-le-Grand
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 05/04/2016
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Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
latitude
49.1582
|
longitude
4.40015
|
altitude
136 m
|
|||
adresse
51600 Saint-Hilaire-le-Grand
|
accessibilite
|
||||
Mots clés
14-18, tourisme, guerre, bataille, marne, cheminsdememoire, Projet Unesco sites funéraires mémoriels
|
Photos & vidéos (1)
description
La nécropole de Saint-Hilaire-le-Grand, dans la Marne, rassemble les corps des soldats russes tombés sur le sol français lors de la Première Guerre mondiale.
Située près du lieu-dit "Ferme de l'Espérance", sur la commune de Saint-Hilaire-le-Grand (Marne), d'une superficie de 3412 m2, elle a recueilli 915 corps (489 en tombes, 426 en ossuaire). L'une de ces tombes est celle d'un sous-lieutenant russe du 23e Régiment de marche des volontaires étrangers, mort pour la France le 8 juin 1940. Une centaine de morts y furent inhumés en 1916, puis une trentaine en 1917.
Informations historiques
Cette petite nécropole, conservée après la guerre, devint le cimetière de regroupement des sépultures russes.
De 1922 à 1934, environ 750 corps y furent transférés en provenance de Loivre, Hermon-ville, La Neuvillette, Cormicy, Châlons-sur-Vesle, Suippes, Sézanne, etc.
En 1957, 1960 et 1972, une dizaine de corps y furent encore ré-inhumés, dont 6 venant de Forbach (Moselle). En 1988, 35 autres corps exhumés à Charleville (Ardennes) du cimetière communal y furent enterrés.
Le 16 mai 1937, l'association des officiers russes anciens combattants sur le front français, fondée en 1923 et dont le président d'honneur était le général Gouraud, inaugura avec les anciens de la Division marocaine, dans la nécropole, une chapelle commémorative dédiée aux 4 000 soldats russes tombés en France et sur le front de Salonique. Cette oeuvre fut réalisée par l'architecte et peintre Albert Benois dans le style orthodoxe du XVème siècle.
Les cérémonies du souvenir regroupent toujours aujourd'hui les anciens combattants russes et français unis pour honorer les morts. Ils se recueillent dans la nécropole, chaque année, le dimanche de Pentecôte.
Les militaires russes inhumés dans nombre de cimetières nationaux français sont des prisonniers de guerre capturés par l'ennemi à l'Est et ramenés en France pour effectuer des travaux forcés à l'arrière de son front. Bagnards soumis souvent à des conditions de vie inhumaines, ces malheureux soldats périrent par milliers.
Les principaux cimetières où ils reposent sont en Moselle, à Metz (1280), Thionville (692), Riche (158); dans le Bas-Rhin à Haguenau (122), Sélestat (38), Strasbourg (149), Wissembourg (221), Plaine (26); la Meuse à Brieulles (123), Montmédy (127) ; la Meurthe-et-Moselle à Labry (358), Pierrepont (493), les Ardennes à Sedan Saint-Charles (379), Rethel (213), Vouziers (124) ; le Nord : Asseyent (260), Cambrai (192), Valenciennes (207) ; l'Aisne : Cerny-en-Laonnois (54), Effry (281), Saint-Quentin (117), etc.
A Saint-Hilaire-le-Grand, près de la nécropole, existe un monument érigé durant la Grande Guerre sur les lieux de leurs premiers combats par les fantassins du 2e régiment spécial, et dédié à leurs morts.
Sur l'une de ses faces, on lit : "Enfants de France ! quand l'ennemi sera vaincu et que vous pourrez librement cueillir des fleurs sur ces champs, souvenez-vous de nous, vos amis russes, et apportez-nous des fleurs".
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://cheminsdememoire.gouv.fr/fr/necropole-russe-de-saint-hilaire-le-grand
Située près du lieu-dit "Ferme de l'Espérance", sur la commune de Saint-Hilaire-le-Grand (Marne), d'une superficie de 3412 m2, elle a recueilli 915 corps (489 en tombes, 426 en ossuaire). L'une de ces tombes est celle d'un sous-lieutenant russe du 23e Régiment de marche des volontaires étrangers, mort pour la France le 8 juin 1940. Une centaine de morts y furent inhumés en 1916, puis une trentaine en 1917.
Informations historiques
Cette petite nécropole, conservée après la guerre, devint le cimetière de regroupement des sépultures russes.
De 1922 à 1934, environ 750 corps y furent transférés en provenance de Loivre, Hermon-ville, La Neuvillette, Cormicy, Châlons-sur-Vesle, Suippes, Sézanne, etc.
En 1957, 1960 et 1972, une dizaine de corps y furent encore ré-inhumés, dont 6 venant de Forbach (Moselle). En 1988, 35 autres corps exhumés à Charleville (Ardennes) du cimetière communal y furent enterrés.
Le 16 mai 1937, l'association des officiers russes anciens combattants sur le front français, fondée en 1923 et dont le président d'honneur était le général Gouraud, inaugura avec les anciens de la Division marocaine, dans la nécropole, une chapelle commémorative dédiée aux 4 000 soldats russes tombés en France et sur le front de Salonique. Cette oeuvre fut réalisée par l'architecte et peintre Albert Benois dans le style orthodoxe du XVème siècle.
Les cérémonies du souvenir regroupent toujours aujourd'hui les anciens combattants russes et français unis pour honorer les morts. Ils se recueillent dans la nécropole, chaque année, le dimanche de Pentecôte.
Les militaires russes inhumés dans nombre de cimetières nationaux français sont des prisonniers de guerre capturés par l'ennemi à l'Est et ramenés en France pour effectuer des travaux forcés à l'arrière de son front. Bagnards soumis souvent à des conditions de vie inhumaines, ces malheureux soldats périrent par milliers.
Les principaux cimetières où ils reposent sont en Moselle, à Metz (1280), Thionville (692), Riche (158); dans le Bas-Rhin à Haguenau (122), Sélestat (38), Strasbourg (149), Wissembourg (221), Plaine (26); la Meuse à Brieulles (123), Montmédy (127) ; la Meurthe-et-Moselle à Labry (358), Pierrepont (493), les Ardennes à Sedan Saint-Charles (379), Rethel (213), Vouziers (124) ; le Nord : Asseyent (260), Cambrai (192), Valenciennes (207) ; l'Aisne : Cerny-en-Laonnois (54), Effry (281), Saint-Quentin (117), etc.
A Saint-Hilaire-le-Grand, près de la nécropole, existe un monument érigé durant la Grande Guerre sur les lieux de leurs premiers combats par les fantassins du 2e régiment spécial, et dédié à leurs morts.
Sur l'une de ses faces, on lit : "Enfants de France ! quand l'ennemi sera vaincu et que vous pourrez librement cueillir des fleurs sur ces champs, souvenez-vous de nous, vos amis russes, et apportez-nous des fleurs".
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://cheminsdememoire.gouv.fr/fr/necropole-russe-de-saint-hilaire-le-grand
Projet d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des Sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre Mondiale
Cimetière russe & Chapelle russe
Ce site est imprégné de l’esprit orthodoxe à travers l’architecture et le protocole de célébration. La force des valeurs culturelles qui se dégage de ce lieu surprend le visiteur et l’invite, dans le recueillement, à comprendre les racines de ces combattants venus de terres lointaines. Unique cimetière militaire russe (front ouest) de la Grande Guerre, implanté dans le secteur historique du premier engagement du corps expéditionnaire russe en France.
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/saint-hilaire-le-grand/
Ce site est imprégné de l’esprit orthodoxe à travers l’architecture et le protocole de célébration. La force des valeurs culturelles qui se dégage de ce lieu surprend le visiteur et l’invite, dans le recueillement, à comprendre les racines de ces combattants venus de terres lointaines. Unique cimetière militaire russe (front ouest) de la Grande Guerre, implanté dans le secteur historique du premier engagement du corps expéditionnaire russe en France.
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/saint-hilaire-le-grand/
Note moyenne
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2 116.6 km
par Elan cyclotouriste de Champs-sur-Marne et Guerre 14-18 |