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La peste dans les Vosges au 17° siècle

  • Thématique Lieux d'intérêt
  • Mis à jour le 05/04/2021
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Autre
Echelle  
latitude
48.0485
longitude
6.36718
altitude
415 m
adresse
88220 Xertigny
accessibilite
Mots clés
XVII°_siècle, peste

Photos & vidéos (1)

description

La mémoire populaire dit qu'à l'issue de l'épidémie de peste le hameau d'Amerey ne comptait plus que deux habitants. C'est là une occasion de rappeler ce moment de misère totale qui s'est abattu sur le territoire.
La peste a été introduite en Europe en 1348, par des bateaux venant de Crimée et accostant dans différents ports de la Méditerranée (Messine, Gênes, Marseille…).
En trois siècles (de 1349 à 1670), la peste a contaminé tout le continent, dont la France et la Lorraine, des poussées violentes alternant avec des accalmies et décimant des millions de personnes.
La maladie toucha à nouveau fortement la Lorraine de 1600 à 1642. Ainsi dans les Vosges, à Rambervillers dès 1610 et réapparition à Épinal en 1629, puis deux vagues meurtrières en 1631 et 1635-1636 (qui tua à Épinal en quarante semaines les 9/10ème de la population). Ces vagues coïncident avec la Guerre de trente ans et les mouvements continus des soldats mercenaires. Ceux-ci, en plus d’apporter le désastre (massacres, viols, pillages, incendies) véhiculaient toutes sortes de maladies.
Les Suédois vecteurs de la peste "peste suédoise", ainsi que les Hongrois "peste hongroise" en plus du mal hongrois (la syphilis), les soudards allemands (la dysenterie), le typhus etc.…
Les maladies contagieuses accompagnent les mercenaires en marche.
La peste bubonique, mais aussi pulmonaire, est transmise par morsure de puces infectées provenant d’un rat ou d’autres mammifères. Appelée aussi « la mort noire », extrêmement contagieuse, elle laisse apparaître des bubons noirâtres aux aisselles et à l’aine (inflammation des ganglions lymphatiques), les malades mourant en quelques jours.
Pour lutter contre la maladie, on marquait d’une croix les maisons des occupants contaminés et on les conduisait à l’extérieur de la ville dans des hébergements sommaires. On recommandait également de s’enfermer pour éviter tout contact, d’assainir l’air en aérant, de parfumer l’intérieur avec du thym, de la sauge, de l’aneth, de la lavande, de faire du feu. On préconisait des remèdes de purgation, des saignées et l’utilisation du citron. On faisait mûrir les bubons avec des cataplasmes avant de les ouvrir. On invoquait la protection de la Vierge et des saints guérisseurs, saint Sébastien et saint Roch.
Les médecins se protégeaient avec de grands manteaux, une cagoule, des chausses, des bottes et un masque à grand bec recourbé (« bec de corbin »), contenant des herbes aromatiques censées être antiseptiques. Ils utilisaient une baguette (« canne de saint Roch ») destinée à écarter les vêtements sans contact direct avec le pestiféré.
Les apothicaires fournissaient de l’eau de cannelle, de plantain, de rosier, du charbon béni, du sirop de rhubarbe, de l’huile de muscade et d’aneth.
L’épidémie de peste ajoutée à la Guerre de trente ans, aux grands froids (période du « petit âge glaciaire ») et à la famine (on déterrait des corps pour les manger) occasionna la disparition de dizaines de villages et une perte de population estimée à 60 %.
À Xertigny la peste de 1642 imposa l’aménagement de grands cimetières en pleine campagne : à Xertigny, la Rue, Amerey

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