La féculerie de Moyenpal
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 29/06/2021
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Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
latitude
48.0703
|
longitude
6.36887
|
altitude
346 m
|
|||
adresse
88220 Xertigny
|
accessibilite
|
||||
Mots clés
Féculerie, industrie_textile
|
Photos & vidéos (1)
description
Nicolas Didier installe une féculerie à cet endroit en 1857 à la faveur de la présence de la force hydraulique du Cône et de la qualité de l’eau. La première féculerie des Vosges, terre propice à la culture de la pomme de terre, date de 1833. Lors de cette mise en place, des travaux facilitant l’écoulement de l’eau et la réalisation de bassins de décantation sont réalisés. En 1885, la féculerie emploie une quinzaine d’ouvriers en pleine saison et produit 10 tonnes par jour de fécule de qualité.
Le procédé de féculerie consiste à laver plusieurs fois à grandes eaux les pommes de terre, puis à les broyer dans des râpes rotatives, jusqu’à obtenir un jus épais transformé par traitement en lait de fécule. La fécule est obtenue après centrifugation du lait et séchage.
Le département des Vosges comptait 300 féculeries en 1878, en parallèle du développement de l’industrie textile qui s'était développée suite à l'imigration d'industriels Alsacien fuyant l'annexion Allemande.
L'amidon de fécule servait en particulier à ourdir les fils de chaîne sur les métiers à tisser. Il s'agit de réunir et rigidifier la nappe de fils de chaîne au moment du tissage.
La régression locale de l’activité de féculerie, au 20° siècle, est aussi rapide que ne l'avait été sa propagation. Cette activité pratiquée de façon artisanale dans les Vosges va progressivement disparaître au profit d'autres régions comme le nord où se développent de grosse exploitations de culture et une industrialisation de la transformation. Aujourd’hui, la fécule est très utilisée dans l’industrie alimentaire et la pharmacie.
La féculerie de Moyenpal ferme ses portes en 1969, dans la même période que les dernières féculeries des Vosges.
Le procédé de féculerie consiste à laver plusieurs fois à grandes eaux les pommes de terre, puis à les broyer dans des râpes rotatives, jusqu’à obtenir un jus épais transformé par traitement en lait de fécule. La fécule est obtenue après centrifugation du lait et séchage.
Le département des Vosges comptait 300 féculeries en 1878, en parallèle du développement de l’industrie textile qui s'était développée suite à l'imigration d'industriels Alsacien fuyant l'annexion Allemande.
L'amidon de fécule servait en particulier à ourdir les fils de chaîne sur les métiers à tisser. Il s'agit de réunir et rigidifier la nappe de fils de chaîne au moment du tissage.
La régression locale de l’activité de féculerie, au 20° siècle, est aussi rapide que ne l'avait été sa propagation. Cette activité pratiquée de façon artisanale dans les Vosges va progressivement disparaître au profit d'autres régions comme le nord où se développent de grosse exploitations de culture et une industrialisation de la transformation. Aujourd’hui, la fécule est très utilisée dans l’industrie alimentaire et la pharmacie.
La féculerie de Moyenpal ferme ses portes en 1969, dans la même période que les dernières féculeries des Vosges.
Note moyenne