Pluie à Belle-Ile
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 23/09/2021
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Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
latitude
47.3114
|
longitude
-3.22007
|
altitude
43 m
|
|||
adresse
56360 Bangor
|
accessibilite
|
||||
services à proximité
Parking
Poste, boîte à lettres
Supermarché, épicerie
Transports en commun
|
Photos & vidéos (1)
description
Une pochade pour se « désennuyer »
« Je me sens mal lorsque je suis forcé de rester dans ma chambre ; j’ai de suite mal à la tête et j’étouffe de chaleur ». À plusieurs reprises dans sa correspondance Monet revient sur ces malaises, en plus de ses regrets de ne pouvoir continuer les tableaux commencés. Le 9 octobre, alors que la tempête se déchaîne sur la côte, il écrit : « pour me désennuyer, j’ai peint un « effet de pluie », une pochade ». Le 12, il évoque à nouveau cette activité.
Un rare paysage habité
Cette « pochade », tableau exécuté rapidement, non signée, est un dépôt du musée d’Orsay fait au musée de Morlaix, de format carré. Le sujet est rare, sur les trente-neuf tableaux peints pendant son séjour bellilois, seulement trois montrent un paysage habité.
Depuis la fenêtre située à l’arrière de sa chambre, il représente le village du Petit Cosquet et son moulin qui existe toujours, sur la gauche de la route qui mène à Donnant. La nudité du plateau contraste avec le paysage actuel reboisé dans les années 1970.
La pluie tombe en longues touches obliques, traversant un ciel immense, bas, gris, plombé, qui occupe plus de la moitié du tableau. Le paysage, traité en couleurs tendres, en nuances douces semble s’éloigner derrière ce rideau de pluie. Les quelques maisons au loin sont rapidement esquissées dans une tonalité bleutée très atténuée. Une douce mélancolie se dégage de ce tableau de pluie dans lequel ne se ressent pas le malaise du peintre, furieux de rester enfermé dans sa chambre.
« Je me sens mal lorsque je suis forcé de rester dans ma chambre ; j’ai de suite mal à la tête et j’étouffe de chaleur ». À plusieurs reprises dans sa correspondance Monet revient sur ces malaises, en plus de ses regrets de ne pouvoir continuer les tableaux commencés. Le 9 octobre, alors que la tempête se déchaîne sur la côte, il écrit : « pour me désennuyer, j’ai peint un « effet de pluie », une pochade ». Le 12, il évoque à nouveau cette activité.
Un rare paysage habité
Cette « pochade », tableau exécuté rapidement, non signée, est un dépôt du musée d’Orsay fait au musée de Morlaix, de format carré. Le sujet est rare, sur les trente-neuf tableaux peints pendant son séjour bellilois, seulement trois montrent un paysage habité.
Depuis la fenêtre située à l’arrière de sa chambre, il représente le village du Petit Cosquet et son moulin qui existe toujours, sur la gauche de la route qui mène à Donnant. La nudité du plateau contraste avec le paysage actuel reboisé dans les années 1970.
La pluie tombe en longues touches obliques, traversant un ciel immense, bas, gris, plombé, qui occupe plus de la moitié du tableau. Le paysage, traité en couleurs tendres, en nuances douces semble s’éloigner derrière ce rideau de pluie. Les quelques maisons au loin sont rapidement esquissées dans une tonalité bleutée très atténuée. Une douce mélancolie se dégage de ce tableau de pluie dans lequel ne se ressent pas le malaise du peintre, furieux de rester enfermé dans sa chambre.
Note moyenne