Rochers à Port-Goulphar
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 23/09/2021
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Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
latitude
47.3027
|
longitude
-3.23224
|
altitude
29 m
|
|||
adresse
56360 Bangor
|
accessibilite
|
||||
services à proximité
Transports en commun
|
Photos & vidéos (1)
description
Le site
Le site de Port Goulphar est certainement celui que Monet a le plus fréquenté durant son séjour bellilois, entre le 12 septembre et de 25 novembre 1886. En effet, il est tout proche de Kervilahouen, le village où il réside, et il offre à Monet un superbe panorama que l’artiste reproduira dans de nombreux tableaux.
Port Goulphar est aussi le seul port de la Côte Sauvage, et Monet s’est lié d’amitié avec les pêcheurs : il n’a pas hésité à faire une promenade en bateau, et même à les accompagner, soit pour pêcher le congre, soit pour se faire déposer dans une « énorme grotte » pour y faire une pochade , en attendant que les pêcheurs viennent le rechercher.
Le tableau
Le format carré de cette toile est inattendu : nous sommes ici face à un panorama grandiose, qui s’ouvre sur près de 180°, et il faut l’œil acéré d’un peintre comme Monet pour percevoir la force et l’intérêt pictural d’un amoncellement de blocs rocheux, sur lequel le promeneur jettera un œil distrait sans même s’y arrêter. Monet choisit d’enfermer quasiment le regard dans cette toile où les rochers imposent leur présence. La mer est à peine visible au premier plan, dans une petite crique, elle serpente entre les rochers dont toutes les ciselures sont finement représentées, et donne de la profondeur au tableau avant de guider le regard vers l’horizon, placé très haut.
L’élément principal, ce sont les roches, qui se croisent, s’entrecroisent, s’affrontent comme dans un combat monstrueux. Très peu de lumière dans ce tableau : l’ocre foncé domine, et rares sont les touches plus claires qui, au centre du tableau, cernent les arêtes de quelques rochers que la lumière effleure à peine. Aucune trace de vie, aucune trace de mouvement : le temps semble s’être arrêté...
En 1900, Monet offrira ce tableau à son ami Gustave Geffroy, critique d’art, qu’il a rencontré à Belle île et avec qui il a noué une belle amitié. Et G. Geffroy voit dans ce tableau « des pachydermes à croûtes épaisses ».
Monet , un novateur ?
Cette toile, massive et sombre peut surprendre par sa densité rocheuse : mais elle nous montre un Monet désireux d’attirer le regard vers un détail dont il nous fait découvrir la force, et elle montre aussi son attirance pour les masses rocheuses qui captent, comme la mer, les variations de la lumière.
En 1889, Monet séjourne à Fresselines, dans la Creuse : il dit y retrouver « une sauvagerie terrible qui [lui] rappelle Belle île » ; il entreprend alors une série de toiles dont les rochers et les ravins seront les éléments principaux et offrira l’une d’elles « Le Bloc » à son ami Clémenceau.
Le site de Port Goulphar est certainement celui que Monet a le plus fréquenté durant son séjour bellilois, entre le 12 septembre et de 25 novembre 1886. En effet, il est tout proche de Kervilahouen, le village où il réside, et il offre à Monet un superbe panorama que l’artiste reproduira dans de nombreux tableaux.
Port Goulphar est aussi le seul port de la Côte Sauvage, et Monet s’est lié d’amitié avec les pêcheurs : il n’a pas hésité à faire une promenade en bateau, et même à les accompagner, soit pour pêcher le congre, soit pour se faire déposer dans une « énorme grotte » pour y faire une pochade , en attendant que les pêcheurs viennent le rechercher.
Le tableau
Le format carré de cette toile est inattendu : nous sommes ici face à un panorama grandiose, qui s’ouvre sur près de 180°, et il faut l’œil acéré d’un peintre comme Monet pour percevoir la force et l’intérêt pictural d’un amoncellement de blocs rocheux, sur lequel le promeneur jettera un œil distrait sans même s’y arrêter. Monet choisit d’enfermer quasiment le regard dans cette toile où les rochers imposent leur présence. La mer est à peine visible au premier plan, dans une petite crique, elle serpente entre les rochers dont toutes les ciselures sont finement représentées, et donne de la profondeur au tableau avant de guider le regard vers l’horizon, placé très haut.
L’élément principal, ce sont les roches, qui se croisent, s’entrecroisent, s’affrontent comme dans un combat monstrueux. Très peu de lumière dans ce tableau : l’ocre foncé domine, et rares sont les touches plus claires qui, au centre du tableau, cernent les arêtes de quelques rochers que la lumière effleure à peine. Aucune trace de vie, aucune trace de mouvement : le temps semble s’être arrêté...
En 1900, Monet offrira ce tableau à son ami Gustave Geffroy, critique d’art, qu’il a rencontré à Belle île et avec qui il a noué une belle amitié. Et G. Geffroy voit dans ce tableau « des pachydermes à croûtes épaisses ».
Monet , un novateur ?
Cette toile, massive et sombre peut surprendre par sa densité rocheuse : mais elle nous montre un Monet désireux d’attirer le regard vers un détail dont il nous fait découvrir la force, et elle montre aussi son attirance pour les masses rocheuses qui captent, comme la mer, les variations de la lumière.
En 1889, Monet séjourne à Fresselines, dans la Creuse : il dit y retrouver « une sauvagerie terrible qui [lui] rappelle Belle île » ; il entreprend alors une série de toiles dont les rochers et les ravins seront les éléments principaux et offrira l’une d’elles « Le Bloc » à son ami Clémenceau.
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