Le vieux quartier du Barribès
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 07/02/2023
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Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
latitude
44.4668
|
longitude
2.97042
|
altitude
424 m
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adresse
17 r du barribes
12130 Saint Geniez d'Olt et d'Aubrac |
accessibilite
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services à proximité
Banque, Distributeur argent
Parking
Pharmacie
Point d’eau potable
Poste, boîte à lettres
Supermarché, épicerie
Station-service
Taxi
Connexion Wifi
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Mots clés
ruisseau, aveyron, occitanie, stgeniezdolt, tanneries
|
Photos & vidéos (1)
description
Le Barribès est l’un des plus anciens quartiers de la ville. La tannerie s’y est développée dès le XIII ͤ s. profitant de la proximité du ruisseau.
Les peaux macéraient dans de grands bassins, les «calquières», remplis d’un mélange d’eau et de poudre de tan durant de longs mois avant d’être séchées à l’air libre sur de grands chevalets à même la rue. Les odeurs pestilentielles émanant des
tanneries se diffusaient dans toute la ville, si bien qu’un règlement de police interdit en 1638 aux tanneurs d’apprêter les cuirs dans les quartiers le long du Lot. En 1785, Jean-François Rogéry, procureur du Roi, impose aux tanneurs d’exercer leur activité dans le Barribès.
Jusqu’en 1800 les tanneurs se consacrent à la fabrication de la basane (peau de mouton servant pour la reliure ordinaire des livres), de la vache lisse et des peaux de mouton. Les cuirs sont alors vendus sur les foires ou expédiés sur les marchés des grands centres de négoce. Cependant, la tannerie décline rapidement à partir du XVIII ͤ s., si bien que Saint-Geniez ne compte plus que 9 ateliers de tanneurs au début du XIX ͤ s., et seulement 2 en 1930. Depuis, l'activité a définitivement cessé.
Les peaux macéraient dans de grands bassins, les «calquières», remplis d’un mélange d’eau et de poudre de tan durant de longs mois avant d’être séchées à l’air libre sur de grands chevalets à même la rue. Les odeurs pestilentielles émanant des
tanneries se diffusaient dans toute la ville, si bien qu’un règlement de police interdit en 1638 aux tanneurs d’apprêter les cuirs dans les quartiers le long du Lot. En 1785, Jean-François Rogéry, procureur du Roi, impose aux tanneurs d’exercer leur activité dans le Barribès.
Jusqu’en 1800 les tanneurs se consacrent à la fabrication de la basane (peau de mouton servant pour la reliure ordinaire des livres), de la vache lisse et des peaux de mouton. Les cuirs sont alors vendus sur les foires ou expédiés sur les marchés des grands centres de négoce. Cependant, la tannerie décline rapidement à partir du XVIII ͤ s., si bien que Saint-Geniez ne compte plus que 9 ateliers de tanneurs au début du XIX ͤ s., et seulement 2 en 1930. Depuis, l'activité a définitivement cessé.
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