Le Château de Breteuil
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 28/06/2024
Sélectionner le fond de carte
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES
CARTES IGN MULTI-ECHELLES
TOP 25 IGN
CARTES DES PENTES
PARCELLES CADASTRALES
CARTES OACI
CARTES 1950 IGN
CARTE DE L’ETAT-MAJOR (1820-1866)
Open Street Map
Afficher les points d'intérêt à proximité
Hébergements
Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
latitude
48.6799
|
longitude
2.02342
|
altitude
169 m
|
|||
adresse
78460 Choisel
|
accessibilite
|
||||
Mots clés
JV, AR92
|
Photos & vidéos (2)
description
Le château situé à l'emplacement du château de Breteuil s'appelait à l'origine Bévilliers ou Buvilliers, parce qu'en ce lieu s'élevaient, à l'époque gallo-romaine, deux villas (bis villae). La seigneurie est mentionnée pour la première fois en 1142 et la première référence à un manoir remonte à 1560
Le château appartient alors à la famille Le Jay. On[Qui ?] estime généralement que c'est dans les années 1580 que Nicolas Le Jay (mort en 1585) fait exécuter d'importants travaux qui donnent au logis son plan actuel. Selon d'autres historiens[Lesquels ?], ceux-ci seraient dus à Thibault Desportes, Grand Audiencier de la Chancellerie de France, qui achète le domaine par adjudication en 1596.
Le domaine passe d’oncles en neveux tout au long du XVIIe siècle. Ses propriétaires portent successivement le nom de Desportes, Chanteclerc, Renouard et enfin Breteuil[réf. nécessaire]. En effet, en 1712, Charles Le Tonnelier de Breteuil est l’héritier du dernier des Renouard et désormais le domaine sera transmis de père en fils jusqu’à l’époque actuelle. Claude-Charles, époux de Laura O’Brien de Clare, meurt en 1735[réf. souhaitée]. Son fils Claude Stanislas Le Tonnelier de Breteuil (1730-1784) fait de très importants travaux tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Apparaissent alors un « bosquet de la garenne » et un « bosquet chimérique », des « chambres de verdure », un « potager-verger en quatre terrasses », un « pavillon chinois », un « ha-ha », etc.
Deux autres ancêtres se distinguent au XVIIIe siècle, Gabrielle-Émilie de Breteuil (1706-1749), femme de sciences et Louis Auguste Le Tonnelier de Breteuil, ambassadeur puis ministre du Roi Louis XVI. C'est lui qui est chargé d'arrêter le Cardinal de Rohan, le 15 août 1785, à Versailles, lors du scandale de l'affaire du collier. Le baron de Breteuil est l'un des proches soutien de Marie-Antoinette et de Louis XVI.
Mis sous séquestre sous la Révolution française, le château est repris par Charles de Breteuil en 1802. Un jardin anglais succède au parterre et autres installations du XVIIIe siècle.
En 1820-1830, les murs de la cour sont détruits et les fossés sont asséchés. À la fin du XIXe siècle, d'importants travaux sont à nouveau réalisés pour Henry Le Tonnelier de Breteuil, VIIIe marquis de Breteuil : deux ailes en retour sont ajoutées au bâtiment du fond, les pavillons antérieurs sont surélevés, les communs sont reconstruits (seul le colombier est préservé)[réf. nécessaire]. Le château retrouve des jardins à la française grâce aux paysagistes Henri Duchêne et son fils Achille.
Le fumoir présente la scène de la réception du 12 mars 1881, avec Henri de Breteuil, le Prince de Galles et Léon Gambetta.
Député à l'époque, Henry de Breteuil reçoit le 12 mars 1881 Léon Gambetta et le futur Roi Edouard VII. Cette rencontre participera aux longs efforts diplomatiques en vue de la construction de l'Entente cordiale signée en 19043. En 1912, le jeune Prince de Galles, petit-fils d’Edouard VII, futur Edouard VIII, séjourne au château pour apprendre le français
http://www.breteuil.fr/fr/chateau-de-breteuil/chronologie.html
Le château appartient alors à la famille Le Jay. On[Qui ?] estime généralement que c'est dans les années 1580 que Nicolas Le Jay (mort en 1585) fait exécuter d'importants travaux qui donnent au logis son plan actuel. Selon d'autres historiens[Lesquels ?], ceux-ci seraient dus à Thibault Desportes, Grand Audiencier de la Chancellerie de France, qui achète le domaine par adjudication en 1596.
Le domaine passe d’oncles en neveux tout au long du XVIIe siècle. Ses propriétaires portent successivement le nom de Desportes, Chanteclerc, Renouard et enfin Breteuil[réf. nécessaire]. En effet, en 1712, Charles Le Tonnelier de Breteuil est l’héritier du dernier des Renouard et désormais le domaine sera transmis de père en fils jusqu’à l’époque actuelle. Claude-Charles, époux de Laura O’Brien de Clare, meurt en 1735[réf. souhaitée]. Son fils Claude Stanislas Le Tonnelier de Breteuil (1730-1784) fait de très importants travaux tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Apparaissent alors un « bosquet de la garenne » et un « bosquet chimérique », des « chambres de verdure », un « potager-verger en quatre terrasses », un « pavillon chinois », un « ha-ha », etc.
Deux autres ancêtres se distinguent au XVIIIe siècle, Gabrielle-Émilie de Breteuil (1706-1749), femme de sciences et Louis Auguste Le Tonnelier de Breteuil, ambassadeur puis ministre du Roi Louis XVI. C'est lui qui est chargé d'arrêter le Cardinal de Rohan, le 15 août 1785, à Versailles, lors du scandale de l'affaire du collier. Le baron de Breteuil est l'un des proches soutien de Marie-Antoinette et de Louis XVI.
Mis sous séquestre sous la Révolution française, le château est repris par Charles de Breteuil en 1802. Un jardin anglais succède au parterre et autres installations du XVIIIe siècle.
En 1820-1830, les murs de la cour sont détruits et les fossés sont asséchés. À la fin du XIXe siècle, d'importants travaux sont à nouveau réalisés pour Henry Le Tonnelier de Breteuil, VIIIe marquis de Breteuil : deux ailes en retour sont ajoutées au bâtiment du fond, les pavillons antérieurs sont surélevés, les communs sont reconstruits (seul le colombier est préservé)[réf. nécessaire]. Le château retrouve des jardins à la française grâce aux paysagistes Henri Duchêne et son fils Achille.
Le fumoir présente la scène de la réception du 12 mars 1881, avec Henri de Breteuil, le Prince de Galles et Léon Gambetta.
Député à l'époque, Henry de Breteuil reçoit le 12 mars 1881 Léon Gambetta et le futur Roi Edouard VII. Cette rencontre participera aux longs efforts diplomatiques en vue de la construction de l'Entente cordiale signée en 19043. En 1912, le jeune Prince de Galles, petit-fils d’Edouard VII, futur Edouard VIII, séjourne au château pour apprendre le français
http://www.breteuil.fr/fr/chateau-de-breteuil/chronologie.html
Note moyenne
Parcours avec ce point d'intérêt
17.9 km
par Les marcheurs bucoliques |
19.2 km
par Les marcheurs bucoliques |