Église Saint-Martin de Curey
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 08/08/2022
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Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
latitude
48.5611
|
longitude
-1.46521
|
altitude
32 m
|
|||
adresse
50170 Pontorson
|
accessibilite
|
||||
services à proximité
Parking
|
Photos & vidéos (1)
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description
Par un développement récent, l’église est devenue cruciforme. Entre le chœurs et la nef il y avait un campanier : il a été détruit, rien ne le remplace : la paroisse a une église sans clocher. La grosses cloche, suspendue dans une cage en charpente, se balance près du sol dans le cimetière. L’édifice primitif, sans doute celui que le fils de Rollon donna au Mont-Saint-Michel, revit à nos yeux dans sa façade occidentale, dans des fenestrelles, des modillons et un vestige de porte.
Le XVe siècle est attesté, dans le chœur, par deux fenêtres et des vitraux où domine le jaune, et où l’on remarque le patron, Saint-Martin, mitré et crossé. Il y a beaucoup de dalles sépulcrales sur l’une desquelles est gravée une jolie croix. La plus ancienne mention que nous connaissions de cette église est dans la Bulle du Pape Alexandre III (1178), confirmative des dons faits au Mont : « Ecclesias de Ardevone, Vuinnes, Curei ».
Plus tard elle fut cédée au Chapitre d’Avranches, témoin, cette charte du Livre Vert : « Ric. abbas M. S. M… nos concessionem juris patronatus et decime de Cure quam G. de Novo Mesnillo fecit viro ven. et discr. Decano in capit. Abr. ratam habemus 1259. » Ce même Guillaume donna à Foulques De Crux, son Oncle, chanoine d’Avranches, la dixme de Soligny. Elle était taxée à 12 liv. 10 s. En 1648, elle rendait 300 liv. ; en 1698 autant, et elle avait trois prêtres outre le curé. Curey renferme deux fiefs antiques, données au Xe siècle au Mont-Saint-Michel par Guillaume-Longue-Épée, Forges et Soligny « Forges, Solinnei ». Tous deux offrent quelque intérêt de construction : Forges a un grand escalier et sa tourelle ; Soligny a son portail, du XVIe siècle, à deux archivoltes, avec des jambages cannelés, sa fenêtre à deux accolades terminée en large trèfle, et son colombier avec sa bande armoriale.
Le XVe siècle est attesté, dans le chœur, par deux fenêtres et des vitraux où domine le jaune, et où l’on remarque le patron, Saint-Martin, mitré et crossé. Il y a beaucoup de dalles sépulcrales sur l’une desquelles est gravée une jolie croix. La plus ancienne mention que nous connaissions de cette église est dans la Bulle du Pape Alexandre III (1178), confirmative des dons faits au Mont : « Ecclesias de Ardevone, Vuinnes, Curei ».
Plus tard elle fut cédée au Chapitre d’Avranches, témoin, cette charte du Livre Vert : « Ric. abbas M. S. M… nos concessionem juris patronatus et decime de Cure quam G. de Novo Mesnillo fecit viro ven. et discr. Decano in capit. Abr. ratam habemus 1259. » Ce même Guillaume donna à Foulques De Crux, son Oncle, chanoine d’Avranches, la dixme de Soligny. Elle était taxée à 12 liv. 10 s. En 1648, elle rendait 300 liv. ; en 1698 autant, et elle avait trois prêtres outre le curé. Curey renferme deux fiefs antiques, données au Xe siècle au Mont-Saint-Michel par Guillaume-Longue-Épée, Forges et Soligny « Forges, Solinnei ». Tous deux offrent quelque intérêt de construction : Forges a un grand escalier et sa tourelle ; Soligny a son portail, du XVIe siècle, à deux archivoltes, avec des jambages cannelés, sa fenêtre à deux accolades terminée en large trèfle, et son colombier avec sa bande armoriale.
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