Calendrier gaulois et dieu de Coligny
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 02/08/2024
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Informations
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Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
latitude
46.383
|
longitude
5.34592
|
altitude
291 m
|
|||
adresse
Dans le hall d'accueil de la Mairie - Rez-de-chaussée 262 grande rue
01270 COLIGNY |
accessibilite
|
Photos & vidéos (3)
description
Découverts en 1897, ces deux vestiges gallo-romains sont de véritables trésors archéologiques, aujourd'hui conservés au musée de Fourvière à Lyon, et dont les copies sont présentées dans le hall de la mairie de Coligny.Le dieu de Coligny correspond à une statue de bronze (1,74 m), exhumée en de multiples fragments au lieu-dit ""en Verpois"" (nord de la commune). Elle représente un athlétique jeune homme, nu, aux cheveux bouclés, probablement le dieu Mars. Les yeux disparus étaient vraissemblablement figurés par des billes en verre. Le bras droit levé s'appuyait sur une hampe. Au-dessus de la chevelure apparaît une bande lisse qui permettait de fixer une coiffure, vraisemblablement un casque (disparu). Le bras gauche est malheureusement incomplet. Le sens de ces Mars nus, dont la diffusion est pratiquement limitée à la Gaule du Nord, diffère sans aucun doute de celui de Mars cuirassé. Ici le dieu est pratiquement dépourvu de son apparence militaire et guerrière ; il pourrait être l'équivalent de Teutatès, son homologue gaulois. Datation : 2e moitié du premier siècle.Le calendrier gaulois : découvert au même endroit, il est aussi de la même période que le dieu Mars.Il est constitué d'une grande plaque de bronze rectangulaire (1,48 m x 0,80 m), brisée en 150 fragments. Lacunaire, elle est toutefois réputée porter la plus longue inscription connue en langue gauloise, écrite ici en caractères latins : environ 600 mots différents sont conservés ! Il s’agit d’un calendrier de type « luni-solaire » : les mois sont rythmés par les phases de la lune. Cinq années sont représentées, chacune comportant 12 mois dits « ordinaires », alternativement de 29 et 30 jours, pour s’approcher au plus près de l’année solaire de 365 jours. Cependant deux mois « intercalaires » ont été ajoutés (un tous les 2,5 années), afin d’éviter un décalage trop important entre le temps du calendrier et la réalité des saisons. Chaque mois porte un nom et se divise en deux quinzaines séparées par le mot atenoux (?). Certains mois sont notés ""mat"" (faste), d’autres ""anmat"" (mauvais). Les jours ne portent pas de noms. Ils sont matérialisés par un trou dans lequel on plaçait une cheville de bois qu’on avançait quotidiennement. Un certain nombre de notations ne sont pas traduites : elles désignent peut-être des fêtes ou des cérémonies particulières qui avaient lieu ce jour-là. Les perforations correspondent à l'emplacement de chevilles servant au repérage des jours.On suppose que le calendrier et la statue étaient placés à l’origine dans un temple. Un usage religieux expliquerait la permanence de ce calendrier, fondé sur un système de comptage du temps très ancien et abandonné à l’époque romaine depuis l’adoption du calendrier julien, au milieu du Ier siècle avant JC.
Note moyenne