L'Ecluse de Vaires et le canal de Chelles
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 18/12/2017
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Echelle
latitude
48.8687
|
longitude
2.65079
|
altitude
40 m
|
|||
adresse
2 r de l'ecluse
77360 Vaires-sur-Marne |
accessibilite
|
Photos & vidéos (5)
description
Le canal de Chelles, parallèle à la Marne entre Vaires-sur-Marne et Neuilly-sur-Marne, traverse Chelles dans la partie sud de la ville. Il permet de contourner le barrage de Noisiel et d’éviter les eaux peu profondes au niveau de la réserve des îles de Chelles.
Il a été ouvert à la navigation en 1865.
L’entrée et la sortie du canal se font par deux écluses identiques : celle de Vaires en amont, où le niveau du canal se trouve 1,50 mètre en dessous du niveau de la Marne, et celle de Neuilly en aval, où le canal est alors 4 mètres au-dessus du niveau de la rivière. Toutes deux mesurent 51 mètres de long et 7,80 mètres de large.
source :
http://www.agglo-pvm.fr/canal-de-chelles/
Il a été ouvert à la navigation en 1865.
L’entrée et la sortie du canal se font par deux écluses identiques : celle de Vaires en amont, où le niveau du canal se trouve 1,50 mètre en dessous du niveau de la Marne, et celle de Neuilly en aval, où le canal est alors 4 mètres au-dessus du niveau de la rivière. Toutes deux mesurent 51 mètres de long et 7,80 mètres de large.
source :
http://www.agglo-pvm.fr/canal-de-chelles/
Les repères de nivellement de l'écluse de Vaires
Comment le montrent le croquis dessiné en 1933 et une carte postale de 1911, 6 repères de nivellement étaient fixés sur la tête amont de l'écluse (le mur face à la rivière, sur la rive droite de l'écluse) :
- 2 repères de nivellement de type Bourdalouë
- 2 repères associés à 2 des 3 échelles hydrométriques
- 2 repères de crues (1876 et 1910).
Depuis cette époque, les berges ont été aménagées en amont de l'écluse, notamment lors de la construction de la centrale électrique dans les années 1960.
De ce fait :
- les échelles hydrométriques et les repères de crues ont été enterrés,
- les repères de nivellement sont maintenant protégés par un coffre en béton.
On peut également noter que les murs d'appui ont été rehaussés, certainement lors de la mise en place du nouveau système de fermeture de l'écluse.
- 2 repères de nivellement de type Bourdalouë
- 2 repères associés à 2 des 3 échelles hydrométriques
- 2 repères de crues (1876 et 1910).
Depuis cette époque, les berges ont été aménagées en amont de l'écluse, notamment lors de la construction de la centrale électrique dans les années 1960.
De ce fait :
- les échelles hydrométriques et les repères de crues ont été enterrés,
- les repères de nivellement sont maintenant protégés par un coffre en béton.
On peut également noter que les murs d'appui ont été rehaussés, certainement lors de la mise en place du nouveau système de fermeture de l'écluse.
Les fiches IGN des repères
Les 2 repères de nivellement sont de type Bourdalouë. Vraisemblablement, ils ont été fixés dès l'ouverture du canal de Chelles, puisque Paul-Adrien Bourdalouë a commencé à mettre en place le nivellement général de la France à partir de 1857.
1 - Matricule : L.E.B3 - 13b 41,875 m
Année de dernière observation : 1967 - Année de nouveau calcul : 1972 ALTITUDE NORMALE
Repère non retrouvé en 2006 mais retrouvé en 2017
Type : B REPERE BOURDALOUE
Voie suivie : RIVIERE LA MARNE RIVE DROITE
de : PONT DE LA DHUIS à : BARRAGE DE NOISIEL
Coté : Droit PK : 35,40 km Distance : -
Localisation : ORIGINE AMONT DU CANAL DE "CHELLES"
Support : ECLUSE
Partie support : MUR DE TETE AMONT, RIVE DROITE
Repèrements : A 1.95 M DE L'EXTREMITE SUD-EST
A 0.12 M AU-DESSOUS DE L'ARETE SUPERIEURE
2 - Matricule : L.E.B3 - 13c 41,732 m
Année de dernière observation : 1967 - Année de nouveau calcul : 1972 ALTITUDE NORMALE
Repère non retrouvé en 2006 mais retrouvé en 2017
Type : B REPERE BOURDALOUE
Partie support : MUR DE TETE AMONT, RIVE DROITE
Repèrements : A 1.95 M DE L'EXTREMITE SUD-EST
A 0.24 M AU-DESSOUS DE L'ARETE SUPERIEURE
1 - Matricule : L.E.B3 - 13b 41,875 m
Année de dernière observation : 1967 - Année de nouveau calcul : 1972 ALTITUDE NORMALE
Repère non retrouvé en 2006 mais retrouvé en 2017
Type : B REPERE BOURDALOUE
Voie suivie : RIVIERE LA MARNE RIVE DROITE
de : PONT DE LA DHUIS à : BARRAGE DE NOISIEL
Coté : Droit PK : 35,40 km Distance : -
Localisation : ORIGINE AMONT DU CANAL DE "CHELLES"
Support : ECLUSE
Partie support : MUR DE TETE AMONT, RIVE DROITE
Repèrements : A 1.95 M DE L'EXTREMITE SUD-EST
A 0.12 M AU-DESSOUS DE L'ARETE SUPERIEURE
2 - Matricule : L.E.B3 - 13c 41,732 m
Année de dernière observation : 1967 - Année de nouveau calcul : 1972 ALTITUDE NORMALE
Repère non retrouvé en 2006 mais retrouvé en 2017
Type : B REPERE BOURDALOUE
Partie support : MUR DE TETE AMONT, RIVE DROITE
Repèrements : A 1.95 M DE L'EXTREMITE SUD-EST
A 0.24 M AU-DESSOUS DE L'ARETE SUPERIEURE
L'historique de la construction du canal de Chelles et du barrage de Vaires au 19ème siècle - source BNF
Voici l'historique du canal de Chelles tel qu'il apparaît dans les Rapports et délibérations du Conseil général de Seine-et-Marne.
1 - Année 1848
L'amélioration de la Marne est l'objet d'un rapport dressé par M. l'ingénieur en chef de ce service, à la date du 15 novembre courant.
Ce rapport embrasse : 1° les travaux en cours d'exécution; 2° ceux dont l'approbation est réclamée par des intérêts de la plus haute gravité.
La première de ces deux catégories a d'abord pour objet le canal de Chelles, qui, partant du barrage de Vaires, se dirigera, presque en droite ligne, sur le hameau du Petit-Paris, dépendant de la commune de Gournay, viendra déboucher en rivière au-dessus du village de Neuilly (Seine-et-Oise), et fera éviter ainsi aux bateaux : 1° les dangers du pertuis de Noisiel, l'un des plus difficiles de la rivière ; 2° ceux que ce canal rencontre aux abords du moulin de Chelles.
Ce canal aura 9 kilomètres de longueur et remplacera 11 kilomètres de rivière. Les ouvrages d'art consisteront, outre le barrage de Vaires, en une porte de garde avec pont, sept ponts suspendus, quatre aqueducs siphons, et une écluse d'embouchure de 4 mètres 52 de chute.
La dépense à faire, y compris les indemnités de terrain et de dépréciation d'usine, s'élève à trois millions.
Les terrassements du canal ont seuls été entrepris, afin d'employer un grand nombre d'ouvriers. La plupart sont sortis de Paris. Les premières colonnes sont arrivées du 12 au 15 juillet. Le nombre de ces ouvriers, presque tous appartenant aux industries de luxe, s'est ainsi successivement élevé à plus de 1,900.
2 - Année 1849
Demande de budget
Le barrage de Vaires, entrepris pour élever la nappe d'eau de la Marne, et le canal de Cheïles, par lequel doit être abrégée la navigation de cette rivière, ont été, depuis le mois de juillet 1848, l'objet de travaux dont la dépense s'élève, d'après le rapport de l'ingénieur en chef, à environ deux millions.
L'intérêt du Trésor et celui de la salubrité publique demandent impérieusement que ce canal soit achevé dans un bref délai, non-seulement pour ne pas laisser en pure perte ces travaux, que le temps peut détériorer, mais pour prévenir l'influence délétère des eaux stagnantes et des miasmes qui peuvent s'en échapper.
Ces considérations vous détermineront peut-être à renouveler la demande de crédit déjà faite, par vous, en faveur de ces travaux.
Les deux mille ouvriers parisiens qui, dans leur détresse, y ont trouvé de précieux moyens d'existence, n'avaient pu y être employés, sans l'abnégation avec laquelle les propriétaires dépossédés, renonçant à se prévaloir d'un droit consacré par la Constitution, ont livré leurs terrains avant toute espèce de paiement. Les créances dont il s'agit s'élèvent à 363,009 fr.
Il est de la dignité et de l'intérêt de l'État que ces retards soient abrégés, afin de diminuer les sacrifices que la propriété s'est imposés dans de pénibles circonstances, et au profit de la sécurité générale.
3 - Année 1861
Le projet comprend également l'achèvement du canal dit de Chelles. L'administration supérieure vient d'approuver les études définitives de MM. les ingénieurs pour l'établissement d'un barrage en rivière, un peu au-dessous de l'origine du canal, et pour la construction d'une écluse en tête même de cette nouvelle voie de navigation.
L'adjudication de ces ouvrages est fixée au 7 septembre.
Les crédits ouverts pour tous les travaux de la Marne, en 1861, s'élèvent à 700,000 fr.
4 - Année 1862
Le canal de Chelles latéral à la Marne, commencé en 1848, sera terminé : Un projet dressé à cet effet a été soumis à l'approbation de M. le ministre des travaux publics.
L'écluse d'embouchure du canal de Chelles dans la Marne et le barrage de prise d'eau de ce canal sont en voie d'exécution.
5 - Année 1863
Les travaux du canal de Chelles se composent de l'achèvement des terrassements et de la construction de deux écluses, avec pont sur la tête d'aval, de sept ponts isolés, de quatre aqueducs et d'un barrage de prise d'eau. Ces ouvrages sont, à divers degrés d'avancement.
Le barrage de prise d'eau du canal de Chelles, sur la Marne, sera surmonté d'une passerelle en charpente, accordée à la commune de Torcy. Le tablier qui doit s'appuyer sur les culées du barrage et la pile du pertuis, sera supporté par une pile spéciale élevée au milieu du déversoir.
C'est ainsi que les maçonneries des barrages peuvent servir à l'établissement de passerelles et que les rives opposées de nos grands cours d'eau trouveront dans les travaux de navigation le moyen de se relier entre elles.
6 - Année 1864
Les travaux d'approfondissement du canal de Chelles sont terminés. Il reste à achever l'écluse de Vaires, les ponts et les aqueducs. Tous ces ouvrages seront finis très prochainement.
7 - Année 1865
Les travaux qui doivent compléter la canalisation de la Marne touchent à leur fin. Dans le courant de l'automne les cinq barrages écluses établis en amont de Meaux fonctionneront, de même que le barrage de prise d'eau du canal de Chelles, et à cette époque les bateaux pourront suivre ce canal.
La batellerie aura alors, dans la Marne comme dans la Seine, un tirant d'eau minimum de 1 m. 60 c. en tout temps.
8 - Année 1866
Les travaux destinés à compléter le système général de canalisation de la Marne peuvent être considérés comme terminés. Mais, pour que la batellerie trouve sur tous les points de la rivière le tirant d'eau minimum de 1 m60 que l'établissement des barrages a eu en vue, il restait à draguer quelques hauts fonds. Ces travaux complémentaires sont achevés dans la partie de rivière comprise entre l'extrémité d'aval du canal de Meaux à Chalifert et l'entrée du canal de Chelles; ils vont être entrepris dans la région supérieure.
Les résultats obtenus sont déjà assez importants pour permettre une augmentation notable dans le chargement des bateaux.
Les travaux de canalisation de la rivière ont entraîné la suppression de quinze moulins, qui, à l'exception d'un seul, avaient une existence légale. Les indemnités allouées aux propriétaires et locataires de ces usines s'élèvent à environ 1,450,000 fr.
1 - Année 1848
L'amélioration de la Marne est l'objet d'un rapport dressé par M. l'ingénieur en chef de ce service, à la date du 15 novembre courant.
Ce rapport embrasse : 1° les travaux en cours d'exécution; 2° ceux dont l'approbation est réclamée par des intérêts de la plus haute gravité.
La première de ces deux catégories a d'abord pour objet le canal de Chelles, qui, partant du barrage de Vaires, se dirigera, presque en droite ligne, sur le hameau du Petit-Paris, dépendant de la commune de Gournay, viendra déboucher en rivière au-dessus du village de Neuilly (Seine-et-Oise), et fera éviter ainsi aux bateaux : 1° les dangers du pertuis de Noisiel, l'un des plus difficiles de la rivière ; 2° ceux que ce canal rencontre aux abords du moulin de Chelles.
Ce canal aura 9 kilomètres de longueur et remplacera 11 kilomètres de rivière. Les ouvrages d'art consisteront, outre le barrage de Vaires, en une porte de garde avec pont, sept ponts suspendus, quatre aqueducs siphons, et une écluse d'embouchure de 4 mètres 52 de chute.
La dépense à faire, y compris les indemnités de terrain et de dépréciation d'usine, s'élève à trois millions.
Les terrassements du canal ont seuls été entrepris, afin d'employer un grand nombre d'ouvriers. La plupart sont sortis de Paris. Les premières colonnes sont arrivées du 12 au 15 juillet. Le nombre de ces ouvriers, presque tous appartenant aux industries de luxe, s'est ainsi successivement élevé à plus de 1,900.
2 - Année 1849
Demande de budget
Le barrage de Vaires, entrepris pour élever la nappe d'eau de la Marne, et le canal de Cheïles, par lequel doit être abrégée la navigation de cette rivière, ont été, depuis le mois de juillet 1848, l'objet de travaux dont la dépense s'élève, d'après le rapport de l'ingénieur en chef, à environ deux millions.
L'intérêt du Trésor et celui de la salubrité publique demandent impérieusement que ce canal soit achevé dans un bref délai, non-seulement pour ne pas laisser en pure perte ces travaux, que le temps peut détériorer, mais pour prévenir l'influence délétère des eaux stagnantes et des miasmes qui peuvent s'en échapper.
Ces considérations vous détermineront peut-être à renouveler la demande de crédit déjà faite, par vous, en faveur de ces travaux.
Les deux mille ouvriers parisiens qui, dans leur détresse, y ont trouvé de précieux moyens d'existence, n'avaient pu y être employés, sans l'abnégation avec laquelle les propriétaires dépossédés, renonçant à se prévaloir d'un droit consacré par la Constitution, ont livré leurs terrains avant toute espèce de paiement. Les créances dont il s'agit s'élèvent à 363,009 fr.
Il est de la dignité et de l'intérêt de l'État que ces retards soient abrégés, afin de diminuer les sacrifices que la propriété s'est imposés dans de pénibles circonstances, et au profit de la sécurité générale.
3 - Année 1861
Le projet comprend également l'achèvement du canal dit de Chelles. L'administration supérieure vient d'approuver les études définitives de MM. les ingénieurs pour l'établissement d'un barrage en rivière, un peu au-dessous de l'origine du canal, et pour la construction d'une écluse en tête même de cette nouvelle voie de navigation.
L'adjudication de ces ouvrages est fixée au 7 septembre.
Les crédits ouverts pour tous les travaux de la Marne, en 1861, s'élèvent à 700,000 fr.
4 - Année 1862
Le canal de Chelles latéral à la Marne, commencé en 1848, sera terminé : Un projet dressé à cet effet a été soumis à l'approbation de M. le ministre des travaux publics.
L'écluse d'embouchure du canal de Chelles dans la Marne et le barrage de prise d'eau de ce canal sont en voie d'exécution.
5 - Année 1863
Les travaux du canal de Chelles se composent de l'achèvement des terrassements et de la construction de deux écluses, avec pont sur la tête d'aval, de sept ponts isolés, de quatre aqueducs et d'un barrage de prise d'eau. Ces ouvrages sont, à divers degrés d'avancement.
Le barrage de prise d'eau du canal de Chelles, sur la Marne, sera surmonté d'une passerelle en charpente, accordée à la commune de Torcy. Le tablier qui doit s'appuyer sur les culées du barrage et la pile du pertuis, sera supporté par une pile spéciale élevée au milieu du déversoir.
C'est ainsi que les maçonneries des barrages peuvent servir à l'établissement de passerelles et que les rives opposées de nos grands cours d'eau trouveront dans les travaux de navigation le moyen de se relier entre elles.
6 - Année 1864
Les travaux d'approfondissement du canal de Chelles sont terminés. Il reste à achever l'écluse de Vaires, les ponts et les aqueducs. Tous ces ouvrages seront finis très prochainement.
7 - Année 1865
Les travaux qui doivent compléter la canalisation de la Marne touchent à leur fin. Dans le courant de l'automne les cinq barrages écluses établis en amont de Meaux fonctionneront, de même que le barrage de prise d'eau du canal de Chelles, et à cette époque les bateaux pourront suivre ce canal.
La batellerie aura alors, dans la Marne comme dans la Seine, un tirant d'eau minimum de 1 m. 60 c. en tout temps.
8 - Année 1866
Les travaux destinés à compléter le système général de canalisation de la Marne peuvent être considérés comme terminés. Mais, pour que la batellerie trouve sur tous les points de la rivière le tirant d'eau minimum de 1 m60 que l'établissement des barrages a eu en vue, il restait à draguer quelques hauts fonds. Ces travaux complémentaires sont achevés dans la partie de rivière comprise entre l'extrémité d'aval du canal de Meaux à Chalifert et l'entrée du canal de Chelles; ils vont être entrepris dans la région supérieure.
Les résultats obtenus sont déjà assez importants pour permettre une augmentation notable dans le chargement des bateaux.
Les travaux de canalisation de la rivière ont entraîné la suppression de quinze moulins, qui, à l'exception d'un seul, avaient une existence légale. Les indemnités allouées aux propriétaires et locataires de ces usines s'élèvent à environ 1,450,000 fr.
L'historique des travaux relatifs à l'augmentation du tirant d'eau de 1,60 mètres à 2,20 mètres au 19ème siècle - source BNF
1 - Année 1866
Les travaux destinés à compléter le système général de canalisation de la Marne peuvent être considérés comme terminés. Mais, pour que la batellerie trouve sur tous les points de la rivière le tirant d'eau minimum de 1 m60 que l'établissement des barrages a eu en vue, il restait à draguer quelques hauts fonds. Ces travaux complémentaires sont achevés dans la partie de rivière comprise entre l'extrémité d'aval du canal de Meaux à Chalifert et l'entrée du canal de Chelles; ils vont être entrepris dans la région supérieure.
Les résultats obtenus sont déjà assez importants pour permettre une augmentation notable dans le chargement des bateaux.
2 - Année 1867
Depuis l'achèvement des barrages de la Marne et du canal de Chelles,. il n'y a sur cette ligne de navigation aucun travail neuf en cours d'exécution.
Au commencement de la campagne de 1866, on a dragué des hauts fonds qui obstruaient le passage des bateaux en rivière. Ces dragages ont pour but de creuser un chenal navigable de 15 mètres au moins de largeur sur 1m 70 de profondeur; interrompus ou entravés par les grandes eaux exceptionnelles qui se sont maintenues fort avant dans la saison, ils ont été repris et ils sont poussés avec vigueur.
L'entretien du canal de Chelles n'a offert aucune particularité digne de remarque.
La circulation constatée en 1866, à l'origine d'amont du canal de Chelles, est de 136,212 tonnes, dont 133,832 tonnes à la descente et 2,380 à la remonte. La fréquentation moyenne entre Dizy et la Seine n'est, pour la même année, que de 88,172 tonnes. Il y a lieu d'espérer qu'après l'achèvement des dragages et l'amélioration des passes des anciens pertuis, la navigation prendra de l'extension et que ces chiffres peu élevés seront bien vite dépassés.
3 - Année 1869
Les allocations accordées sur le budget de l'emprunt s'élèvent à 302,600 fr. applicables aux dépenses ci-après :
Barrage et écluse de Vaires . . . . . . . . . . .7,395,78
Curage du canal de Meaux à Chalifert .25,000 »
Transformation du barrage de Vaires.... 4,600 »
Reconstruction du 2e pont d'Esbly. . . . 40,000 »
Bornage kilométrique de la Marne . . . . .3,300 »
Dragages de la Marne . . . . . . . . . . . . . .203,304.22
Personnel et dépenses diverses . . . . . . 19,000 »
Total........................................................302,600f. »
4 - Année 1872
Bien que, dans le département, la voie navigable offre actuellement partout la largeur et la profondeur prévues lors de la rédaction des projets de canalisation et qu'il y ait lieu de s'applaudir de ce résultat, on ne peut méconnaître que la Marne, avec son tirant d'eau de 1 mètre 60, reste encore dans un certain état d'infériorité vis-à-vis des canaux du Nord et de la Seine, où les bateaux peuvent circuler avec un enfoncement de 2 mètres.
Cet état d'infériorité, si préjudiciable au commerce et à l'industrie, doit disparaître.
5 - Année 1974
"Enfin MM. les Ingénieurs, signalant qu'il serait indispensable que le tirant d'eau de la Marne et de ses canaux soit porté à 2 mètres pour que cette voie navigable ne soit pas en état d'infériorité avec les cours d'eau qui communiquent avec elle, votre Commission vous propose également de prier M. le Préfet de demander que les travaux nécessaires soient mis à l'étude et exécutés s'il y a lieu dans le plus bref délai,..."
6 - Année 1881
Des instructions ministérielles en date du 24 janvier 1879 ont prescrit des études spéciales pour porter le mouillage de la Marne et de ses canaux latéraux à 2 m. 20 entre Dizy et Charenton. L'avant-projet des travaux à exécuter, en Seine-et-Marne, dans notre arrondissement, dressé en vertu de ces instructions, a subi la formalité des enquêtes prescrites par les règlements et un décret du 16 décembre 1880, en a prononcé la déclaration d'utilité publique.
Le projet définitif des travaux à exécuter dans le canal de Chelles, conformément aux prévisions de l'avant-projet, a été adressé le 24 mai dernier à l'administration supérieure.
7 - Année 1882
Conformément au programme arrêté par l'administration de porter le mouillage de la Marne à 2 m. 20 un avant-projet a été présenté et approuvé pour la partie comprise entre Meaux et Charenton. Un décret, en date du 16 décembre 1880, a consacré à cette amélioration une somme de 550,000 francs.
Il a été alloué sur les fonds du budget extraordinaire, un crédit de 400,000 fr. destiné aux travaux de dragages, consolidation de talus du canal de Chelles et à la construction d'un barrage à Noisiel en remplacement de celui de Vaires.
8 - Année 1883
Le projet définitif des travaux de dragages et de consolidation de talus du canal de Chelles, a été adjugé le 12 novembre 1881 ; les travaux sont aujourd'hui terminés.
Le projet de barrage à construire sur la Marne, à Noisiel, en remplacement du barrage actuel de Vaires, a été soumis à l'approbation de l'administration le 30 avril 1882.
9 - Année 1884
Sont terminés, les travaux de dragages et de consolidation des talus du canal de Chelles, ainsi que l'exhaussement des bajoyers de l'écluse de Lesches et l'amélioration des chemins de halage du canal de Meaux à Chalifert. Un crédit de 110,000 francs a été, en outre, alloué sur l'exercice 1884 pour commencer les travaux de construction d'un barrage, à Noisiel, en remplacement de celui de Vaires.
10 - Année 1885
Pour la partie de rivière en aval de Meaux, les travaux sont terminés à l'exception de ceux relatifs à la construction du barrage de Noisiel.
Le projet de construction d'un barrage à Noisiel, approuvé par décision ministérielle du 5 novembre 1883 s'élève :
Pour la partie fixe, à . . . . 345.000 fr.
Pour la partie mobile, à . . 65.000 fr.
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . 410.000 fr.
Un crédit de 110,000 francs comprenant une subvention de M. Menier de 80,000 francs a été alloué sur l'exercice 1884 pour commencer des travaux. Sur l'exercice 1885 un crédit de 100,000 francs nous a été ouvert pour leur continuation.
11 - Année 1886
Travaux neufs sur ressources extraordinaires.
Les travaux de maçonnerie et de la partie métallique du barrage de Noisiel, sur la Marne, sont avancés ; en 1885 il nous a été alloué un crédit de 75,000 fr.
Les travaux exécutés en 1885 ont consisté en :
Exécution des culées du déversoir et du pertuis ; établissement de la pile ; pose des fermettes métalliques du pertuis ; exécution d'une partie des perrés d'amont et d'aval ; coulage du béton pour la fondation du déversoir.
Il nous a été alloué pour 1886 un crédit de 105,000 fr., qui permettra de faire face aux principales dépenses restant à faire.
Lorsque le barrage de. Noisiel sera terminé, le tirant d'eau normal de 2 m 20 sera réalisé entre Meaux et Charenton.
12 - Année 1887
Entré Meaux et Charenton, le mouillage de 2 m 20 prévu par le décret du 16 décembre 1880 se trouve maintenant, par suite de l'achèvement du barrage de Noisiel, partout réalisé.
Les travaux destinés à compléter le système général de canalisation de la Marne peuvent être considérés comme terminés. Mais, pour que la batellerie trouve sur tous les points de la rivière le tirant d'eau minimum de 1 m60 que l'établissement des barrages a eu en vue, il restait à draguer quelques hauts fonds. Ces travaux complémentaires sont achevés dans la partie de rivière comprise entre l'extrémité d'aval du canal de Meaux à Chalifert et l'entrée du canal de Chelles; ils vont être entrepris dans la région supérieure.
Les résultats obtenus sont déjà assez importants pour permettre une augmentation notable dans le chargement des bateaux.
2 - Année 1867
Depuis l'achèvement des barrages de la Marne et du canal de Chelles,. il n'y a sur cette ligne de navigation aucun travail neuf en cours d'exécution.
Au commencement de la campagne de 1866, on a dragué des hauts fonds qui obstruaient le passage des bateaux en rivière. Ces dragages ont pour but de creuser un chenal navigable de 15 mètres au moins de largeur sur 1m 70 de profondeur; interrompus ou entravés par les grandes eaux exceptionnelles qui se sont maintenues fort avant dans la saison, ils ont été repris et ils sont poussés avec vigueur.
L'entretien du canal de Chelles n'a offert aucune particularité digne de remarque.
La circulation constatée en 1866, à l'origine d'amont du canal de Chelles, est de 136,212 tonnes, dont 133,832 tonnes à la descente et 2,380 à la remonte. La fréquentation moyenne entre Dizy et la Seine n'est, pour la même année, que de 88,172 tonnes. Il y a lieu d'espérer qu'après l'achèvement des dragages et l'amélioration des passes des anciens pertuis, la navigation prendra de l'extension et que ces chiffres peu élevés seront bien vite dépassés.
3 - Année 1869
Les allocations accordées sur le budget de l'emprunt s'élèvent à 302,600 fr. applicables aux dépenses ci-après :
Barrage et écluse de Vaires . . . . . . . . . . .7,395,78
Curage du canal de Meaux à Chalifert .25,000 »
Transformation du barrage de Vaires.... 4,600 »
Reconstruction du 2e pont d'Esbly. . . . 40,000 »
Bornage kilométrique de la Marne . . . . .3,300 »
Dragages de la Marne . . . . . . . . . . . . . .203,304.22
Personnel et dépenses diverses . . . . . . 19,000 »
Total........................................................302,600f. »
4 - Année 1872
Bien que, dans le département, la voie navigable offre actuellement partout la largeur et la profondeur prévues lors de la rédaction des projets de canalisation et qu'il y ait lieu de s'applaudir de ce résultat, on ne peut méconnaître que la Marne, avec son tirant d'eau de 1 mètre 60, reste encore dans un certain état d'infériorité vis-à-vis des canaux du Nord et de la Seine, où les bateaux peuvent circuler avec un enfoncement de 2 mètres.
Cet état d'infériorité, si préjudiciable au commerce et à l'industrie, doit disparaître.
5 - Année 1974
"Enfin MM. les Ingénieurs, signalant qu'il serait indispensable que le tirant d'eau de la Marne et de ses canaux soit porté à 2 mètres pour que cette voie navigable ne soit pas en état d'infériorité avec les cours d'eau qui communiquent avec elle, votre Commission vous propose également de prier M. le Préfet de demander que les travaux nécessaires soient mis à l'étude et exécutés s'il y a lieu dans le plus bref délai,..."
6 - Année 1881
Des instructions ministérielles en date du 24 janvier 1879 ont prescrit des études spéciales pour porter le mouillage de la Marne et de ses canaux latéraux à 2 m. 20 entre Dizy et Charenton. L'avant-projet des travaux à exécuter, en Seine-et-Marne, dans notre arrondissement, dressé en vertu de ces instructions, a subi la formalité des enquêtes prescrites par les règlements et un décret du 16 décembre 1880, en a prononcé la déclaration d'utilité publique.
Le projet définitif des travaux à exécuter dans le canal de Chelles, conformément aux prévisions de l'avant-projet, a été adressé le 24 mai dernier à l'administration supérieure.
7 - Année 1882
Conformément au programme arrêté par l'administration de porter le mouillage de la Marne à 2 m. 20 un avant-projet a été présenté et approuvé pour la partie comprise entre Meaux et Charenton. Un décret, en date du 16 décembre 1880, a consacré à cette amélioration une somme de 550,000 francs.
Il a été alloué sur les fonds du budget extraordinaire, un crédit de 400,000 fr. destiné aux travaux de dragages, consolidation de talus du canal de Chelles et à la construction d'un barrage à Noisiel en remplacement de celui de Vaires.
8 - Année 1883
Le projet définitif des travaux de dragages et de consolidation de talus du canal de Chelles, a été adjugé le 12 novembre 1881 ; les travaux sont aujourd'hui terminés.
Le projet de barrage à construire sur la Marne, à Noisiel, en remplacement du barrage actuel de Vaires, a été soumis à l'approbation de l'administration le 30 avril 1882.
9 - Année 1884
Sont terminés, les travaux de dragages et de consolidation des talus du canal de Chelles, ainsi que l'exhaussement des bajoyers de l'écluse de Lesches et l'amélioration des chemins de halage du canal de Meaux à Chalifert. Un crédit de 110,000 francs a été, en outre, alloué sur l'exercice 1884 pour commencer les travaux de construction d'un barrage, à Noisiel, en remplacement de celui de Vaires.
10 - Année 1885
Pour la partie de rivière en aval de Meaux, les travaux sont terminés à l'exception de ceux relatifs à la construction du barrage de Noisiel.
Le projet de construction d'un barrage à Noisiel, approuvé par décision ministérielle du 5 novembre 1883 s'élève :
Pour la partie fixe, à . . . . 345.000 fr.
Pour la partie mobile, à . . 65.000 fr.
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . 410.000 fr.
Un crédit de 110,000 francs comprenant une subvention de M. Menier de 80,000 francs a été alloué sur l'exercice 1884 pour commencer des travaux. Sur l'exercice 1885 un crédit de 100,000 francs nous a été ouvert pour leur continuation.
11 - Année 1886
Travaux neufs sur ressources extraordinaires.
Les travaux de maçonnerie et de la partie métallique du barrage de Noisiel, sur la Marne, sont avancés ; en 1885 il nous a été alloué un crédit de 75,000 fr.
Les travaux exécutés en 1885 ont consisté en :
Exécution des culées du déversoir et du pertuis ; établissement de la pile ; pose des fermettes métalliques du pertuis ; exécution d'une partie des perrés d'amont et d'aval ; coulage du béton pour la fondation du déversoir.
Il nous a été alloué pour 1886 un crédit de 105,000 fr., qui permettra de faire face aux principales dépenses restant à faire.
Lorsque le barrage de. Noisiel sera terminé, le tirant d'eau normal de 2 m 20 sera réalisé entre Meaux et Charenton.
12 - Année 1887
Entré Meaux et Charenton, le mouillage de 2 m 20 prévu par le décret du 16 décembre 1880 se trouve maintenant, par suite de l'achèvement du barrage de Noisiel, partout réalisé.
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