L'ancien barrage et l'ancienne passerelle de Vaires
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 18/12/2017
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Echelle
latitude
48.8659
|
longitude
2.64802
|
altitude
40 m
|
|||
adresse
77360 Vaires-sur-Marne
|
accessibilite
|
Photos & vidéos (5)
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description
Commencés en 1848 et interrompus pendant quatorze ans, les travaux de construction de l'ancien barrage ont été effectués de 1862 à 1864.
Le barrage de Vaires était le barrage de prise d'eau du canal de Chelles mis en service en 1865 et permettait d'avoir un tirant d'eau ("mouillage") suffisant lors des périodes de basses eaux : 1,60 mètres au minimum.
En 1879, il est indiqué que le "mouillage a été porté à près de 2 mètres pour la Marne canalisée et à 1,80 mètres pour le canal de Chalifert".
Ce barrage a cessé d'être utile et a été submergé lors de la mise en service du barrage de Noisiel en 1886 situé deux kilomètres en aval.
A l'origine, le barrage de Vaires était surmonté d'une passerelle en charpente, accordée à la commune de Torcy. Le tablier s'appuyait sur les culées du barrage, la pile du pertuis et était supporté par une pile spéciale élevée au milieu du déversoir.
Le barrage de Vaires était le barrage de prise d'eau du canal de Chelles mis en service en 1865 et permettait d'avoir un tirant d'eau ("mouillage") suffisant lors des périodes de basses eaux : 1,60 mètres au minimum.
En 1879, il est indiqué que le "mouillage a été porté à près de 2 mètres pour la Marne canalisée et à 1,80 mètres pour le canal de Chalifert".
Ce barrage a cessé d'être utile et a été submergé lors de la mise en service du barrage de Noisiel en 1886 situé deux kilomètres en aval.
A l'origine, le barrage de Vaires était surmonté d'une passerelle en charpente, accordée à la commune de Torcy. Le tablier s'appuyait sur les culées du barrage, la pile du pertuis et était supporté par une pile spéciale élevée au milieu du déversoir.
Lexique fluvial
Pour des informations complémentaires sur les termes utilisés, il peut être utile de consulter le lexique des Voies Navigables de France :
http://www.vnf.fr/vnf/lexique.vnf?action=welcome
ainsi que le lexique fluvial et batelier du site Histoire & Patrimoine des Rivières & Canaux, dédié au patrimoine des rivières et des canaux :
http://projetbabel.org/fluvial/lexique.htm
Par exemple, voici la définition de "pertuis" :
http://www.vnf.fr/vnf/lexique.vnf?action=initial&ID_word=7542&initial=P
http://projetbabel.org/fluvial/p.htm#Pertuis
et celle de "déversoir" :
http://www.vnf.fr/vnf/lexique.vnf?action=initial&ID_word=7233&initial=D
http://projetbabel.org/fluvial/d.htm#D%E9versoir
http://www.vnf.fr/vnf/lexique.vnf?action=welcome
ainsi que le lexique fluvial et batelier du site Histoire & Patrimoine des Rivières & Canaux, dédié au patrimoine des rivières et des canaux :
http://projetbabel.org/fluvial/lexique.htm
Par exemple, voici la définition de "pertuis" :
http://www.vnf.fr/vnf/lexique.vnf?action=initial&ID_word=7542&initial=P
http://projetbabel.org/fluvial/p.htm#Pertuis
et celle de "déversoir" :
http://www.vnf.fr/vnf/lexique.vnf?action=initial&ID_word=7233&initial=D
http://projetbabel.org/fluvial/d.htm#D%E9versoir
La demande de construction d'une écluse en 1878
Rapports et délibérations - Conseil général de Seine-et-Marne
pages 94-95
source BNF
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6122260k
En ce qui concerne la rivière de Marne, j'aurai l'honneur de vous communiquer la copie d'une pétition par laquelle un certain nombre d'habitants de Lagny et des environs ont appelé l'attention de M. le Ministre des Travaux publics sur la nécessité de rétablir la navigation entre Vaires et Neuilly-sur-Marne, où elle est devenue impraticable depuis la construction du barrage de Vaires.
Les pétitionnaires font ressortir l'importance des relations commerciales de Torcy, Champs, Noisiel, Lognes, avec Lagny, Annet et même avec Meaux ; ils exposent que ces relations ont nécessité l'établissement d'un chemin reliant Lagny à Noisiel, au prix de lourds sacrifices, lequel cependant n'offre pas les avantages du transport par eau pour les marchandises lourdes et encombrantes, comme les engrais ou les denrées agricoles. Pour faire disparaître l'obstacle à la navigation que crée le barrage de Vaires, avec sa chute de 0m. 60c., ils demandent la construction dans ce barrage d'une écluse qui suffirait pour fournir une voie de communication appelée à rendre les plus grands services à la contrée. Il ne faut pas oublier, en effet, que c'est sur cette partie de la Marne que se trouve l'importante usine de Noisiel, dont les transports atteignent un mouvement journalier de cent tonnes.
La pétition me paraît très digne d'intérêt et je vous propose de l'appuyer d'un vœu favorable.
2 - En 1879, voici les informations données par le Préfet :
"J'ai adressé le 31 août 1878, à M. le Ministre des Travaux publics, copie des voeux que vous avez exprimés :
1° pour la suppression des droits de navigation ;
2° pour la construction d'une écluse au barrage de Vaires sur la Marne;
3° et pour le maintien en exploitation du chemin de fer de Lagny à Villeneuve-le-Comte et son achèvement dans la partie complémentaire vers Mortcerf.
Jusqu'à présent aucune réponse à ces communications ne m'est parvenue."
3 - En 1880, il est indiqué que "la partie du cours naturel de la Marne, correspondant au canal de Chelles, est à peu près abandonnée (entre Vaires et Neuilly)".
pages 94-95
source BNF
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6122260k
En ce qui concerne la rivière de Marne, j'aurai l'honneur de vous communiquer la copie d'une pétition par laquelle un certain nombre d'habitants de Lagny et des environs ont appelé l'attention de M. le Ministre des Travaux publics sur la nécessité de rétablir la navigation entre Vaires et Neuilly-sur-Marne, où elle est devenue impraticable depuis la construction du barrage de Vaires.
Les pétitionnaires font ressortir l'importance des relations commerciales de Torcy, Champs, Noisiel, Lognes, avec Lagny, Annet et même avec Meaux ; ils exposent que ces relations ont nécessité l'établissement d'un chemin reliant Lagny à Noisiel, au prix de lourds sacrifices, lequel cependant n'offre pas les avantages du transport par eau pour les marchandises lourdes et encombrantes, comme les engrais ou les denrées agricoles. Pour faire disparaître l'obstacle à la navigation que crée le barrage de Vaires, avec sa chute de 0m. 60c., ils demandent la construction dans ce barrage d'une écluse qui suffirait pour fournir une voie de communication appelée à rendre les plus grands services à la contrée. Il ne faut pas oublier, en effet, que c'est sur cette partie de la Marne que se trouve l'importante usine de Noisiel, dont les transports atteignent un mouvement journalier de cent tonnes.
La pétition me paraît très digne d'intérêt et je vous propose de l'appuyer d'un vœu favorable.
2 - En 1879, voici les informations données par le Préfet :
"J'ai adressé le 31 août 1878, à M. le Ministre des Travaux publics, copie des voeux que vous avez exprimés :
1° pour la suppression des droits de navigation ;
2° pour la construction d'une écluse au barrage de Vaires sur la Marne;
3° et pour le maintien en exploitation du chemin de fer de Lagny à Villeneuve-le-Comte et son achèvement dans la partie complémentaire vers Mortcerf.
Jusqu'à présent aucune réponse à ces communications ne m'est parvenue."
3 - En 1880, il est indiqué que "la partie du cours naturel de la Marne, correspondant au canal de Chelles, est à peu près abandonnée (entre Vaires et Neuilly)".
L'histoire de la passerelle
Rapports et délibérations - Conseil général de Seine-et-Marne - août 1894
Extrait pages 584-585
source BNF
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6122302g
Au moment de la construction du barrage de Vaires, sur la Marne, en 1862, l'Etat y avait fait établir une passerelle en charpente pour piétons, incendiée en 1870, reconstruite l'année suivante et conservée depuis la suppression du barrage.
Cette passerelle, devenue sans utilité pour le service de la navigation, est restée en mauvais état; on a même dû y interdire la circulation pour prévenir les accidents. MM. les ingénieurs proposaient de la supprimer, sauf à faire revivre l'ancien bac qui existait autrefois sur ce point pour assurer les communications entre les deux rives de la rivière. Sur les réclamations qui se sont produites, contre cette suppression, de la part des communes voisines, demandant en même temps la construction d'un pont entre Vaires et Torcy, j'ai dû insister auprès de M. le Ministre des travaux publics pour éviter la démolition . de la passerelle avant qu'on soit fixé sur le sort réservé à la demande de création d'un pont. *
Par une dépêche du 27 février 1891, M. le Ministre a décidé d'abandonner la passerelle, telle qu'elle existait, au département ou aux communes de Vaires et de Torcy, qui demeureraient ainsi chargés de pourvoir à son entretien, s'ils jugent utile de la conserver.
Le dossier vous a été communiqué à la session d'avril 1891, pour vous permettre de statuer sur l'acceptation ou le refus de la proposition du -27 février précédent; aucune délibération n'a été prise à cet égard, mais le 19 août 1891, le Conseil général a autorisé la préparation du projet de pont sur la Marne entre Torcy et Vaires.
L'état de vétusté de la passerelle n'a fait que s'aggraver depuis trois ans. Dans un rapport qui vient de me parvenir sur une réclamation de M. Hubert Brierre, propriétaire à Vaires et maire de cette commune, M. l'ingénieur en chef de la navigation de la Marne rappelle la décision ministérielle du 27 février 1891 et demande si le Conseil général est disposé à accepter l'offre d'abandon qu'elle contient. Dans le cas contraire, l'état de délabrement de la passerelle pouvant faire redouter des accidents, le service de la navigation poursuivra la remise de cet ouvrage à l'administration des domaines, pour parvenir à la démolition et à la vente des matériaux.
Je dépose sur le bureau le dossier de l'affaire; je vous prie de vouloir bien l'examiner et en délibérer.
Extrait pages 584-585
source BNF
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6122302g
Au moment de la construction du barrage de Vaires, sur la Marne, en 1862, l'Etat y avait fait établir une passerelle en charpente pour piétons, incendiée en 1870, reconstruite l'année suivante et conservée depuis la suppression du barrage.
Cette passerelle, devenue sans utilité pour le service de la navigation, est restée en mauvais état; on a même dû y interdire la circulation pour prévenir les accidents. MM. les ingénieurs proposaient de la supprimer, sauf à faire revivre l'ancien bac qui existait autrefois sur ce point pour assurer les communications entre les deux rives de la rivière. Sur les réclamations qui se sont produites, contre cette suppression, de la part des communes voisines, demandant en même temps la construction d'un pont entre Vaires et Torcy, j'ai dû insister auprès de M. le Ministre des travaux publics pour éviter la démolition . de la passerelle avant qu'on soit fixé sur le sort réservé à la demande de création d'un pont. *
Par une dépêche du 27 février 1891, M. le Ministre a décidé d'abandonner la passerelle, telle qu'elle existait, au département ou aux communes de Vaires et de Torcy, qui demeureraient ainsi chargés de pourvoir à son entretien, s'ils jugent utile de la conserver.
Le dossier vous a été communiqué à la session d'avril 1891, pour vous permettre de statuer sur l'acceptation ou le refus de la proposition du -27 février précédent; aucune délibération n'a été prise à cet égard, mais le 19 août 1891, le Conseil général a autorisé la préparation du projet de pont sur la Marne entre Torcy et Vaires.
L'état de vétusté de la passerelle n'a fait que s'aggraver depuis trois ans. Dans un rapport qui vient de me parvenir sur une réclamation de M. Hubert Brierre, propriétaire à Vaires et maire de cette commune, M. l'ingénieur en chef de la navigation de la Marne rappelle la décision ministérielle du 27 février 1891 et demande si le Conseil général est disposé à accepter l'offre d'abandon qu'elle contient. Dans le cas contraire, l'état de délabrement de la passerelle pouvant faire redouter des accidents, le service de la navigation poursuivra la remise de cet ouvrage à l'administration des domaines, pour parvenir à la démolition et à la vente des matériaux.
Je dépose sur le bureau le dossier de l'affaire; je vous prie de vouloir bien l'examiner et en délibérer.
Les repères de nivellement de l'ancien barrage
Trois repères sont fixés sur la face aval, rive droite :
- un repère de type cylindrique
- deux repères liés à des échelles hydrométriques
fiche IGN du repère :
Matricule : L.E.B3 - 13d 40,003 m
Année de dernière observation : 1933 - Année de nouveau calcul : 1972 ALTITUDE NORMALE
Repère vu en place en 2006 et en 2017
Type : M REPERE CYLINDRIQUE DU NIVELLEMENT GENERAL
Voie suivie : RIVIERE LA MARNE RIVE DROITE
de : PONT DE LA DHUIS à : BARRAGE DE NOISIEL
Coté : Droit PK : 35,10 km Distance : -
Localisation :
Support : ANCIEN BARRAGE DE "VAIRES"
Partie support : MUR D'APPUI RIVE DROITE, FACE SUD-OUEST, FACE AVAL
Repèrements : A 5.75 M DE L'EXTREMITE COTE RIVIERE
A 0.55 M AU-DESSOUS DE L'ARETE SUPERIEURE
- un repère de type cylindrique
- deux repères liés à des échelles hydrométriques
fiche IGN du repère :
Matricule : L.E.B3 - 13d 40,003 m
Année de dernière observation : 1933 - Année de nouveau calcul : 1972 ALTITUDE NORMALE
Repère vu en place en 2006 et en 2017
Type : M REPERE CYLINDRIQUE DU NIVELLEMENT GENERAL
Voie suivie : RIVIERE LA MARNE RIVE DROITE
de : PONT DE LA DHUIS à : BARRAGE DE NOISIEL
Coté : Droit PK : 35,10 km Distance : -
Localisation :
Support : ANCIEN BARRAGE DE "VAIRES"
Partie support : MUR D'APPUI RIVE DROITE, FACE SUD-OUEST, FACE AVAL
Repèrements : A 5.75 M DE L'EXTREMITE COTE RIVIERE
A 0.55 M AU-DESSOUS DE L'ARETE SUPERIEURE
Note moyenne