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Le Vieux Port de Marseille **

  • Thématique Lieux d'intérêt
  • Mis à jour le 06/04/2018
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Autre
Autre
Echelle  
latitude
43.2951
longitude
5.37392
altitude
1 m
adresse
19 qu des belges
13001 Marseille
accessibilite
Mots clés
Marseille

description

On ne le présente plus, c’est là où tout a commencé selon la légende. Autrefois appelé le Lacydon, le Vieux Port est comme son nom l’indique, le plus ancien de la ville, ce fut son cœur palpitant pendant des siècles.

Le Vieux Port aujourd’hui
Ayant perdu sa dimension économique centrale, le Vieux Port devient un centre à la fois social et culturel de la ville. Le traditionnel marché aux poissons et ses bateaux de pêcheurs conservent l’image d’une ville tournée vers la mer. Les bars, restaurants présents sur les deux rives en font un lieu de promenade incontournable.

En 2012, les quais deviennent semi-piétons en vue de l’événement « Marseille capitale européenne de la culture 2013 ». La transformation du Vieux Port sera complètement achevée en 2020.

La légende de Protis et Gyptis et la fondation de Massalia

Marseille et son port c’est vingt six siècles d’histoire commune, car si l’on en croit la légende la ville est née ici sur les rivages de cette calanque marécageuse. Port idéal qui protège de la mer et des ennemis, la calanque du Lacydon est adoptée par les colons grecs qui y crée Massalia. Le site choisi depuis la mer reflète bien les préoccupations et de la logique de ces marins. La légende (qui fait toujours débat a) nous indique que Protis venu de Phocée en Grèce fonda la cité vers 600 avant JC. Aristote dans sa « constitution de Marseille » nous conte cet épisode légendaire :

« Les phocéens qui fondèrent Marseille, étaient des commerçants venus d’Ionie. Un jour le roi Nannos- tel était son nom- accueillit Euxène de Phocée. Or, le jour même de l’arrivée de ce dernier, Nannos célebrait les noces de sa fille : de fait Euxène fut invité à participer au banquet nuptial. Le mariage devait se dérouler de la façon suivante : après le repas, la jeune fille devait rentrer dans la salle des cérémonies et offrir une coupe de vin mélangé à celui qui deviendrait son époux. Quand la jeune fille entra, elle donna la coupe, soit par hasard, soit pour une raison qui ne tient qu’à elle, à Euxène. La jeune fille se nommait Petta. La chose une fois faite, le père, croyant que cette offrande correspondait à la volonté divine, consentit à cette union. Euxène prit donc pour femme Petta et vécut avec elle, non sans avoir changé son nom contre celui d’Aristoxène. Il existe encore à Marseille une famille qui descend de cette femme : il s’agit des Protiades, Protis étant le fils d’Euxène et d’Aristoxéné. »

Justin dans son abrégé des histoires philippiques reprend Aristote en modifiant les noms : Petta devient Gyptis et Euxène se nomme Protis (le premier). La tribu du roi Nunn est celle des Segobriges, un peuple Celto-ligure. Protis reçoit en dot la calanque sur laquelle il fonde la ville. Des temples sont construits en hommage à Artémis et Poséidon, les autres marins grecs s’unissent avec des femmes autochtones. C’est le début de la cité état Massalia. Les gaulois adoptent la culture grecque alors plus avancée. Marseille restera pendant longtemps comme une petite Grèce au milieu de la Gaule barbare. Quelques années plus tard cependant, des tensions éclatent entre les tribus celto ligures et les colons grecs toujours plus nombreux. Depuis lors, la ville ne cessera de vivre sous leur menace.

Le Vieux Port au cœur de l'histoire de Marseille

L’entrée du port était protégée par une lourde chaîne tendue de chaque côté à la nuit tombée. Celle ci fut emportée par les espagnols lors de l’attaque et du pillage de la ville en 1423. La célèbre chaîne est prise comme trophée et trône encore dans la cathédrale de Valence.

Les quais furent construits entre le XV e et XVII e siècle. A la fin du XVI e siècle ont été construites les deux plus anciens bâtiments de la ville : l’hôtel de Cabre et la maison diamantée.
1666, Louis XVI ordonne l’extension de la ville, les remparts sont abattus et la ville peut enfin s’étendre sur toutes les rives du port. Ainsi pendant des siècles, Marseille fut une grande cité au sein d’un tout petit espace; La ville étranglée par ses remparts ne proposait qu’un espace restreint et était devenue trop étroite pour en contenir l’expansion.

Fort Saint Jean et Fort Saint Nicolas voient le jour au XVIII e siècle, offrant enfin une protection digne de ce nom à ce port si stratégique. En 1719, le dispositif sanitaire du Frioul est construit afin de faciliter le placement en quarantaine des équipages de navires venus de terres lointaines. Hélas, cet ingénieux dispositif ne suffira pas à contrecarrer la terrible épidémie de peste noire qui frappe la ville peu après en 1720.

La révolution industrielle et la fin du rôle central du Vieux Port

Depuis longtemps envisagée, souhaitée, l’extension du port ne se concrétise pourtant pas malgré les nombreux projets abondant dans ce sens. Mais aux alentours de 1840, le petit port ne peut plus contenir le trafic maritime devenu trop intense. Devenu deuxième port de France, Marseille est devenu un enjeu national important. C’est le gouvernement qui tranche finalement et qui ordonne en 1844 la construction du nouveau bassin de la Joliette. Pour relier le nouveau port à l’ancien, une nouvelle voie est tracée : la rue Impériale, aujourd’hui nommée rue de la République.

En 1849, c’est l’arrivée des eaux de la Durance dans la ville. Evénement majeur dans son histoire qui sera honoré par la construction du Palais Longchamp en 1869. C’est l’essor industriel de Marseille. Conserveries, huileries, manufactures, savonneries, raffineries de sucre, minoteries …

En 1845, la Gare Saint Charles est édifiée sur une butte, facilitant l’accès à la ville et le transport des marchandises. En 1848, la promenade de la Corniche est crée, des services d’omnibus et de tramways font leur apparition car la question des transports devient cruciale dans ce territoire qui s’agrandit. La fin du XIX e siècle voit l’apogée de la ville. « Port international de commerce », » Grand port de voyageurs », il est la connexion avec les colonies d’Afrique du nord et d’extrême Orient.

La sardine qui a bouché le Vieux Port

Galéjade s’il en est, cette expression bien connue dans toute la France symbolise à la haut le verbe haut des marseillais. Cette expression populaire apparue au XIXe siècle signifie « une histoire à dormir debout », mais reste néanmoins basée sur une histoire vraie.

Tout commence en 1779, en pleine guerre contre les anglais des accords pour la libération de prisonniers de guerre est conclu entre les deux ennemis. Les prisonniers français libérés aux termes de l’accord embarquent sur la frégate « la Sartine » du nom du ministre de la Marine de Louis XVI. Pour ne pas se faire couler par les navires anglais qui contrôlaient alors la méditerranée, le bateau arbore un drapeau blanc qui doit assurer son intégrité durant le voyage. Malheureusement, dans des circonstances encore floues, le navire est frappé de deux salves de canons par la flotte britannique au large du Cap Saint Vincent. Le commandement de La Sartine est tué lors de cette attaque et le navire est sérieusement endommagé. Le 17 mai 1780, la Sartine arrive dans la rade de Marseille. L’imposant navire s’échoue alors à l’entrée du port, et en raison de la taille de sa coque et de ses mats va temporairement paralyser l’activité portuaire de la ville.

La bonne humeur et l’auto dérision des marseillais ont le reste et l’histoire est à présent un symbole pour les marseillais toujours taquins avec les « estrangers », mais aussi pour le reste de la France qui y voit la personnification de l’exagération marseillaise.

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