La Canebière : l'avenue emblématique de Marseille
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 05/04/2018
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Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
latitude
43.2962
|
longitude
5.37707
|
altitude
4 m
|
|||
adresse
31 la canebiere
13001 Marseille |
accessibilite
|
||||
Mots clés
Marseille
|
description
Tout le monde ou presque connaît la Canebière, Avenue qui s’est inscrite dans la légende de Marseille au point de lui être intimement liée.
Pourtant, difficile d’imaginer qu’auparavant la célèbre Canebière ne débouchait pas sur le port.
Dur de concevoir qu’il y a 600 ans, d’immenses champs de cannabis s’étalaient sur les allées servant à fabriquer des cordages.
De nos jours, la Canebière reste le lieu de rencontre entre le nord et le sud de la ville. La ligne de confrontation entre deux mondes bien distincts. A la fois frontière invisible et lieu de rencontre, elle conserve son caractère symbolique mais aussi sa réputation…
La Canebière fascine autant qu’elle repousse, et les marseillais s’amusent des réactions des touristes qui la découvrent pour la première fois …
Pourtant, difficile d’imaginer qu’auparavant la célèbre Canebière ne débouchait pas sur le port.
Dur de concevoir qu’il y a 600 ans, d’immenses champs de cannabis s’étalaient sur les allées servant à fabriquer des cordages.
De nos jours, la Canebière reste le lieu de rencontre entre le nord et le sud de la ville. La ligne de confrontation entre deux mondes bien distincts. A la fois frontière invisible et lieu de rencontre, elle conserve son caractère symbolique mais aussi sa réputation…
La Canebière fascine autant qu’elle repousse, et les marseillais s’amusent des réactions des touristes qui la découvrent pour la première fois …
La Canebière autrefois ..
La canebière autrefois ..
Imaginez Marseille au Moyen âge. Petite ville ou la population s’entassait sur la colline du Panier, à l’abri d’étroits remparts. La Canebière n’était alors qu’une succession de terrains vagues, avec un ruisseau (le Jarret) qui s’écoulait dans les marécages du port. Le bétail venait y paître et le chanvre était cultivé pour fabriquer les cordages des navires. Les artisans cordiers étaient eux installés non loin de là. D’ailleurs Canebière vient du provençal « canebe » qui signifie chanvre.
Partie extra muros de la ville jusqu’à ce que Louis XIV décide de l’agrandissement de la ville. La Canebière est mentionnée pour la première fois en 1667, au moment de tracer une voie au milieu d’un ancien atelier de cordier. Le roi fait déplacer l’arsenal des galères au Plan Fourmiguier (rive sud est du port) et les cordiers s’installent sur l’actuelle et bien nommée rue de la Corderie. Les premières maisons commencent à pousser aux alentours de 1671.La Canebière partait alors du cours Belsunce pour arriver au niveau des remparts du port. Ce n’est qu’en 1774, que la jonction avec le Vieux Port est effectuée.
En 1727, la municipalité décide de se doter d’une promenade le long et des rangées d’arbres sont alors plantées dans les allées. Les premiers immeubles sont construits dans la même zone, Cours Saint Louis, Belsunce, Rue Saint Ferréol. Commerces et marchés prennent également place. La promenade devient le lieu de rencontre des dames de la bonne société, des gentilshommes, mais aussi des brigands qui déjà détroussent le promeneur à cet endroit.
Imaginez Marseille au Moyen âge. Petite ville ou la population s’entassait sur la colline du Panier, à l’abri d’étroits remparts. La Canebière n’était alors qu’une succession de terrains vagues, avec un ruisseau (le Jarret) qui s’écoulait dans les marécages du port. Le bétail venait y paître et le chanvre était cultivé pour fabriquer les cordages des navires. Les artisans cordiers étaient eux installés non loin de là. D’ailleurs Canebière vient du provençal « canebe » qui signifie chanvre.
Partie extra muros de la ville jusqu’à ce que Louis XIV décide de l’agrandissement de la ville. La Canebière est mentionnée pour la première fois en 1667, au moment de tracer une voie au milieu d’un ancien atelier de cordier. Le roi fait déplacer l’arsenal des galères au Plan Fourmiguier (rive sud est du port) et les cordiers s’installent sur l’actuelle et bien nommée rue de la Corderie. Les premières maisons commencent à pousser aux alentours de 1671.La Canebière partait alors du cours Belsunce pour arriver au niveau des remparts du port. Ce n’est qu’en 1774, que la jonction avec le Vieux Port est effectuée.
En 1727, la municipalité décide de se doter d’une promenade le long et des rangées d’arbres sont alors plantées dans les allées. Les premiers immeubles sont construits dans la même zone, Cours Saint Louis, Belsunce, Rue Saint Ferréol. Commerces et marchés prennent également place. La promenade devient le lieu de rencontre des dames de la bonne société, des gentilshommes, mais aussi des brigands qui déjà détroussent le promeneur à cet endroit.
L'âge d'or
La Canebière telle que nous la connaissons aujourd’hui commence à se dessiner au cours du XIX e siècle. Grands magasins, cafés, hôtels prestigieux changent la physionomie de la rue qui devient une artère à la mode. La Canebière devient la patrie de tous les marins et des « racailles » du monde, l’activité portuaire s’intensifie avec les colonies. En 1854, la construction du palais de la Bourse débute sous l’impulsion des marchands de la ville qui siégeaient alors à la mairie. En 1857, la municipalité décrète que la rue doit faire trente mètres de large. De nombreuses maisons sont alors démolies, d’autres sont construites, la rue prend alors le nom de Cannebière jusqu’en 1927. La bourgeoisie succède à l’aristocratie qui prend ses quartiers à la rue Saint Férréol.
En 1928, la fusion des trois rues (Canebière, Allées de Meilhan et Noailles) forme La Canebière telle que nous la connaissons actuellement. Devenue « la Mecque des voyageurs » selon Albert Londres, la rue déchaîne déjà les passions dans des formes qui ne sont pas sans nous rappeler les discours actuels : « Port préféré des matelots en bordée sans permission, infestée de toutes la racaille des pays méditerranéens (..) cette ville semblait proclamer au monde entier que la chose la plus merveilleuse de la vie moderne était le bordel » (Claude McKay 1928).
En 1928, la fusion des trois rues (Canebière, Allées de Meilhan et Noailles) forme La Canebière telle que nous la connaissons actuellement. Devenue « la Mecque des voyageurs » selon Albert Londres, la rue déchaîne déjà les passions dans des formes qui ne sont pas sans nous rappeler les discours actuels : « Port préféré des matelots en bordée sans permission, infestée de toutes la racaille des pays méditerranéens (..) cette ville semblait proclamer au monde entier que la chose la plus merveilleuse de la vie moderne était le bordel » (Claude McKay 1928).
L'opérette marseillaise nommée « Un de la Canebière ».
En 1935, le chansonnier Vincent Scotto immortalise la rue avec sa célèbre chanson pour une opérette marseillaise nommée « Un de la Canebière ».
Cette chanson a grandement contribué à populariser à Paris et dans le monde entier cette image caricaturale de Marseille et des provençaux qui perdure encore jusqu’à nos jours.
« On connaît dans chaque hémisphère
notre Cane-Cane-Canebière
et partout elle est populaire
notre Cane-Cane-Canebière… »
Cette chanson a grandement contribué à populariser à Paris et dans le monde entier cette image caricaturale de Marseille et des provençaux qui perdure encore jusqu’à nos jours.
« On connaît dans chaque hémisphère
notre Cane-Cane-Canebière
et partout elle est populaire
notre Cane-Cane-Canebière… »
Source
Office de Tourisme
http://www.marseilletourisme.fr/les-incontournables/la-canebiere/
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Note moyenne