La gare Saint Charles : 104 marches d'histoire
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 05/04/2018
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Restauration
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Autre
Echelle
latitude
43.3025
|
longitude
5.38021
|
altitude
49 m
|
|||
adresse
1 gare saint-charles
13001 Marseille |
accessibilite
|
||||
Mots clés
Marseille
|
description
Plus qu’une simple gare, celle de Saint Charles est un monument historique. Rénovée il y a peu, la gare Saint Charles vous fait voyager dans l’histoire de Marseille.
Celle-ci est née du besoin impérieux de connecter Marseille au réseau ferré en pleine révolution industrielle, et alors que la ville connaissait un boom économique.
Tout commence en 1847 avec le percement du tunnel de la Nerthe qui relie la ville au réseau ferroviaire. La gare est inaugurée dans la foulée le 8 janvier 1848 par Monseigneur de Mazenod archevêque de Marseille, mais ne sera complètement achevée que quelques années plus tard.
Mais une fois achevée, un problème subsistait. La gare Saint Charles demeurait coupée du centre ville par les bâtiments du Petit Séminaire et de l’école de Belsunce qui occupaient le haut du Boulevard d’Athènes. L’Etat rachète finalement les immeubles en 1903. La nécessité d’un escalier reliant la gare au Bd d’Athènes commence à se faire sentir. Au sommet du Bd d’Athènes se trouvait la statue de la « Vierge dorée », érigée en 1857 en l’honneur de l’Immaculée Conception. La statue est déplacée non loin de là au Bd de la liberté où elle trouve encore. Un concours est organisé par la municipalité, et en août 1911 le projet est lancé.
Celle-ci est née du besoin impérieux de connecter Marseille au réseau ferré en pleine révolution industrielle, et alors que la ville connaissait un boom économique.
Tout commence en 1847 avec le percement du tunnel de la Nerthe qui relie la ville au réseau ferroviaire. La gare est inaugurée dans la foulée le 8 janvier 1848 par Monseigneur de Mazenod archevêque de Marseille, mais ne sera complètement achevée que quelques années plus tard.
Mais une fois achevée, un problème subsistait. La gare Saint Charles demeurait coupée du centre ville par les bâtiments du Petit Séminaire et de l’école de Belsunce qui occupaient le haut du Boulevard d’Athènes. L’Etat rachète finalement les immeubles en 1903. La nécessité d’un escalier reliant la gare au Bd d’Athènes commence à se faire sentir. Au sommet du Bd d’Athènes se trouvait la statue de la « Vierge dorée », érigée en 1857 en l’honneur de l’Immaculée Conception. La statue est déplacée non loin de là au Bd de la liberté où elle trouve encore. Un concours est organisé par la municipalité, et en août 1911 le projet est lancé.
L'escalier de la gare Saint Charles
C’est l’architecte Eugène Sénès, assisté de Léon Arnel, qui décroche la réalisation du projet. L’ornementation et la réalisation des sculptures sont confiés à Louis-François Carli et Auguste Carli, Ary Bitter, Henri Reybaud…
Après quelques retards dus notamment à la première guerre mondiale, les travaux s’étalent jusqu’en 1921.
Les ouvrages évoquent les colonies d’Asie et d’Afrique, les produits de la Provence : les vendanges, les fruits, les fleurs, la moisson et la pêche et sont présents à chaque palier.
L’inauguration des escaliers est fixée au 24 avril 1927. C’est le président de la République en personne, Gaston Doumergue, flanqué du maire de Marseille, le docteur Siméon Flaissières qui inaugurent le nouvel escalier d’une hauteur de 16 mètres, composé de 104 marches, coupées par 7 paliers. Le même jour est également inauguré le monument aux Héros de l'Armée d’Orient.
Après quelques retards dus notamment à la première guerre mondiale, les travaux s’étalent jusqu’en 1921.
Les ouvrages évoquent les colonies d’Asie et d’Afrique, les produits de la Provence : les vendanges, les fruits, les fleurs, la moisson et la pêche et sont présents à chaque palier.
L’inauguration des escaliers est fixée au 24 avril 1927. C’est le président de la République en personne, Gaston Doumergue, flanqué du maire de Marseille, le docteur Siméon Flaissières qui inaugurent le nouvel escalier d’une hauteur de 16 mètres, composé de 104 marches, coupées par 7 paliers. Le même jour est également inauguré le monument aux Héros de l'Armée d’Orient.
La gare Saint Charles de nos jours
La gare dans sa version actuelle fut bâtie de 1893 à 1896 par l’architecte Joseph Antoine Bouvard. Les bâtiments sont construits en forme de U autour d’une grande verrière.
Le site a subit différents travaux de transformation visant à l’agrandir pour accueillir un nombre toujours plus grand de passagers. A l’époque coloniale, Marseille était le point de départ vers les colonies des terres lointaines et les voyageurs transitaient auparavant par la gare. Ainsi le quartier s’est métamorphosé pour ces visiteurs qui souvent ne restaient qu’un soir ou une journée. C’est pour cela que l’on trouve autant d’hôtels sur le boulevard d’Athènes.
On note deux périodes successives d’agrandissement en 1970 et en 1980. Puis une dernière restructuration entreprise en 2001 et achevée en 2007.
La cité phocéenne est maintenant à 3 heures de Paris grâce au TGV et a accueilli plus de 11.5 millions de voyageurs en 2013.
Le site a subit différents travaux de transformation visant à l’agrandir pour accueillir un nombre toujours plus grand de passagers. A l’époque coloniale, Marseille était le point de départ vers les colonies des terres lointaines et les voyageurs transitaient auparavant par la gare. Ainsi le quartier s’est métamorphosé pour ces visiteurs qui souvent ne restaient qu’un soir ou une journée. C’est pour cela que l’on trouve autant d’hôtels sur le boulevard d’Athènes.
On note deux périodes successives d’agrandissement en 1970 et en 1980. Puis une dernière restructuration entreprise en 2001 et achevée en 2007.
La cité phocéenne est maintenant à 3 heures de Paris grâce au TGV et a accueilli plus de 11.5 millions de voyageurs en 2013.
Les escaliers de la gare : parsemés de monuments
Lorsqu’on gravit les escaliers en partant du bas, on rencontre successivement les sculptures suivantes :
Les colonnes d’Asie et d’Afrique de Louis Botinelly :
Marseille porte des colonies est un port important dans le commerce et les échanges avec ces terres lointaines. Les deux colonies sont représentées par deux statues face à face représentant des femmes allongées accompagnées chacune d’un enfant. Chaque représentation évoque bien sûr les régions mentionnées avec leurs spécificités.
Les sculptures en bronze d’Henri Raybaud :
Six petites statues en bronze se trouvent sur les rambardes. Elles représentent les grands classiques de la Provence, ses richesses, ses produits. Ainsi ,on retrouve des représentations de la moisson, les fruits, la pêche, les fleurs, les vendanges et la chasse.
Les piliers sculptés surmontés d’une lanterne d’Auguste Carli et Henri Martin :
Sur ce grand palier intermédiaire nous retrouvons deux grands piliers surmontés s’une lanterne. Chacun possède une sculpture représentant une allégorie féminine reposant sur la proue d’un navire ornée d’une tête de bélier. A gauche, la représentation de la porte de l’Orient est assise sur un siège d’où émergent deux griffons. A droite, l’allégorie grecque tient dans sa main une statue de la déesse Diane. Sur chaque face des pylônes on retrouve des blasons de villes : Nice, Paris, Aix, Marseille et Lyon.
Le lion et l’enfant d’Ary Bitter :
Ce sont les dernières oeuvres avant de parvenir au sommet des escaliers et donc d’arriver à la gare. De chaque côté de l’escalier, deux statues figurant chacune un lion avec un enfant. Sur chaque statue, une inscription, « le soleil et la mer » d’un côté et « le monde et l’énergie » de l’autre.
Les colonnes d’Asie et d’Afrique de Louis Botinelly :
Marseille porte des colonies est un port important dans le commerce et les échanges avec ces terres lointaines. Les deux colonies sont représentées par deux statues face à face représentant des femmes allongées accompagnées chacune d’un enfant. Chaque représentation évoque bien sûr les régions mentionnées avec leurs spécificités.
Les sculptures en bronze d’Henri Raybaud :
Six petites statues en bronze se trouvent sur les rambardes. Elles représentent les grands classiques de la Provence, ses richesses, ses produits. Ainsi ,on retrouve des représentations de la moisson, les fruits, la pêche, les fleurs, les vendanges et la chasse.
Les piliers sculptés surmontés d’une lanterne d’Auguste Carli et Henri Martin :
Sur ce grand palier intermédiaire nous retrouvons deux grands piliers surmontés s’une lanterne. Chacun possède une sculpture représentant une allégorie féminine reposant sur la proue d’un navire ornée d’une tête de bélier. A gauche, la représentation de la porte de l’Orient est assise sur un siège d’où émergent deux griffons. A droite, l’allégorie grecque tient dans sa main une statue de la déesse Diane. Sur chaque face des pylônes on retrouve des blasons de villes : Nice, Paris, Aix, Marseille et Lyon.
Le lion et l’enfant d’Ary Bitter :
Ce sont les dernières oeuvres avant de parvenir au sommet des escaliers et donc d’arriver à la gare. De chaque côté de l’escalier, deux statues figurant chacune un lion avec un enfant. Sur chaque statue, une inscription, « le soleil et la mer » d’un côté et « le monde et l’énergie » de l’autre.
Source
Office de Tourisme
https://ignrando.fr/fr/pointsinteret/edition/description/id/273860/
https://ignrando.fr/fr/pointsinteret/edition/description/id/273860/
Note moyenne