Carronnière de Mollardoury
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 17/07/2025
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Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
latitude
46.4605
|
longitude
5.0794
|
altitude
213 m
|
|||
adresse
Espace de la Carronnière
01560 SAINT-TRIVIER-DE-COURTES |
accessibilite
|
Photos & vidéos (5)
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description
Carronnière construite autour de 1850. C’est sous cette vaste halle que s’effectuaient la fabrication et la cuisson des « carrons » ou briques, mais aussi des tuiles.Elle a cessé son activité en 1925. Ses dimensions : 23 m x 16 m.
Initialement implantée au lieu-dit Mollardoury, cette carronnière fût transférée en 1988 sur son espace actuel, près de l'ancien hôpital, à l’initiative des Bâtiments de France. On l’appelait « la tuilerie ». Les carrons de Saint-Trivier mesurait 28 à 29 cm de long sur 11 à 12 cm de large et 7 à 9 cm d’épaisseur.Les fours encore en bon état en 1972, se sont écroulés vers 1980. La technique de conception de ces fours apportait une très nette amélioration de la chauffe. Dans la partie restaurée, le hangar, on entreposait les briques ou les tuiles sur les rayonnages pour les faire sécher avant la cuisson.Le ""carron"" est un type particulier de brique, beaucoup plus épaisse et massive que la brique traditionnelle : 25 à 32 cm de long, 11 à 14 cm de large et 6,5 à 11,5 cm d’épaisseur. Nommé ""carron"" depuis des siècles, ce matériau a été privilégié dans la construction locale, à la fois pour sa résistance aux chocs et au gel, mais également pour sa fabrication facile et sa mise en œuvre rapide. Il est présent dans les soubassements des habitations rurales mais surtout dans l’architecture fortifiée.Les carronnières se présentent toutes de la même manière : très basses, des piliers en guise de murs, un toit qui descend pratiquement jusqu’à terre avec une charpente impressionnante et un four ! Installées sur les lieux même d’extraction, les carronnières étaient conçues pour être vagabondes, posées sur le sol, sans fondations. Le travail s’y déroulait en plusieurs étapes selon le nombre de tuiles ou de briques à fabriquer : il fallait d’abord récupérer la terre et la laisser sécher. Avec l’aide d’un cheval ou d’un boeuf attelé à une grande roue les mottes étaient écrasées. Venaient ensuite : - le mouillage pour avoir une pâte souple que l’on ajustait dans des moules à briques ou des formes à tuiles - le séchage dans le hangar de la carronnière. Cette opération prenait plusieurs semaines - le remplissage du four et la mise en cuisson, qui pouvait durer aussi de nombreux jours, refroidissement comprisL’évolution des techniques de construction a conduit à la disparition des carronnières. On remarque de nombreux lieux-dits « la carronnière » ou « les carronnes » qui témoignent de ce passé pas si lointain.
Initialement implantée au lieu-dit Mollardoury, cette carronnière fût transférée en 1988 sur son espace actuel, près de l'ancien hôpital, à l’initiative des Bâtiments de France. On l’appelait « la tuilerie ». Les carrons de Saint-Trivier mesurait 28 à 29 cm de long sur 11 à 12 cm de large et 7 à 9 cm d’épaisseur.Les fours encore en bon état en 1972, se sont écroulés vers 1980. La technique de conception de ces fours apportait une très nette amélioration de la chauffe. Dans la partie restaurée, le hangar, on entreposait les briques ou les tuiles sur les rayonnages pour les faire sécher avant la cuisson.Le ""carron"" est un type particulier de brique, beaucoup plus épaisse et massive que la brique traditionnelle : 25 à 32 cm de long, 11 à 14 cm de large et 6,5 à 11,5 cm d’épaisseur. Nommé ""carron"" depuis des siècles, ce matériau a été privilégié dans la construction locale, à la fois pour sa résistance aux chocs et au gel, mais également pour sa fabrication facile et sa mise en œuvre rapide. Il est présent dans les soubassements des habitations rurales mais surtout dans l’architecture fortifiée.Les carronnières se présentent toutes de la même manière : très basses, des piliers en guise de murs, un toit qui descend pratiquement jusqu’à terre avec une charpente impressionnante et un four ! Installées sur les lieux même d’extraction, les carronnières étaient conçues pour être vagabondes, posées sur le sol, sans fondations. Le travail s’y déroulait en plusieurs étapes selon le nombre de tuiles ou de briques à fabriquer : il fallait d’abord récupérer la terre et la laisser sécher. Avec l’aide d’un cheval ou d’un boeuf attelé à une grande roue les mottes étaient écrasées. Venaient ensuite : - le mouillage pour avoir une pâte souple que l’on ajustait dans des moules à briques ou des formes à tuiles - le séchage dans le hangar de la carronnière. Cette opération prenait plusieurs semaines - le remplissage du four et la mise en cuisson, qui pouvait durer aussi de nombreux jours, refroidissement comprisL’évolution des techniques de construction a conduit à la disparition des carronnières. On remarque de nombreux lieux-dits « la carronnière » ou « les carronnes » qui témoignent de ce passé pas si lointain.
Tarif(s)
Accès libre.
Mis à jour par
Bourg-en-Bresse Destinations - Office de tourisme - 16/07/2025
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Période d'ouverture
Toute l'année tous les jours.
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Compléments de localisation
Située juste à côté de l'ancien hôpital
Note moyenne