4 - LE COUVENT DE MONTLÉAN
- Thématique
- Mis à jour le 27/03/2018
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Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
latitude
48.8702
|
longitude
3.54532
|
altitude
192 m
|
|||
adresse
17 Rue de Montlean
51210 Montmirail |
accessibilite
|
description
En 1126, Gaucher, seigneur de Montmirail et son épouse, fondent dans le faubourg-est de la ville, un prieuré avec douze religieux. Ils le nomment Mons Helianus, du nom de leur fils, Hélie.
Lors de la guerre de Cent Ans, le couvent est saccagé en 1429. Il est reconstruit partiellement et progressivement à partir de 1450. Les moines clunisiens s'y maintiennent jusqu'en 1735 puis l'abandonnent à la suite de la disparition de l'ordre en 1750. Ce prieuré clunisien dépendait de la puissante abbaye clunisienne de la Charité sur Loire. Restant vacants, les bâtiments tombent vite en ruines.
Suite à la Révolution, c’est la duchesse de Doudeauville, la châtelaine de Montmirail, qui fait renaître le couvent. Trois sœurs de la charité de la congrégation de Saint Vincent de Paul, y sont installées pour s’occuper d’un petit hospice et visiter les malades.
Elle ouvre, en 1806, un petit pensionnat tout à côté de l’église, sous le sanctuaire de laquelle elle fait déposer le cercueil de sa fille. Et depuis, la descendance de la famille de La Rochefoucauld est inhumée dans les deux cryptes de la chapelle.
Quelques religieuses, que la Révolution a jetées hors de leurs couvents, s’y trouvent réunies sous le nom de « Dames de la Paix » et accueillent les premières élèves : des enfants de bonnes familles ruinées par le malheur des temps.
En 1814, lors de la bataille de Montmirail-Marchais, plusieurs chirurgiens ayant à leur tête Dominique Larrey, chirurgien en chef des armées impériales, s’installent à Montléan pour constituer un hôpital de campagne. Voir la stèle commémorative.
En 1819, départ des « Dames de la Paix ».
Le Père Roger, aidé de la secrétaire de Madame de Doudeauville, prend la direction du pensionnat et fonde en 1822, la congrégation des Dames de Nazareth.
En 1848 et en 1870, la maison de Montléan est occupée par les troupes.
En 1894, agrandissement du pensionnat.
En 1904, le noviciat et le pensionnat sont transférés à Enghien (Belgique), suite
au décret interdisant les congrégations religieuses.
En 1914, un hôpital de campagne s’installe de nouveau à Montléan.
En décembre 38, constitution de l’Association de Montléan pour permettre la
reprise des activités des sœurs de Nazareth. Progressivement, la maison devient maison d’accueil et héberge les religieuses âgées.
Le statut d’EHPAD officialise la nouvelle vocation d’accueil des personnes âgées.
La gestion de l’EHPAD est reprise par l’hôpital Petit-Lemercier.
Lors de la guerre de Cent Ans, le couvent est saccagé en 1429. Il est reconstruit partiellement et progressivement à partir de 1450. Les moines clunisiens s'y maintiennent jusqu'en 1735 puis l'abandonnent à la suite de la disparition de l'ordre en 1750. Ce prieuré clunisien dépendait de la puissante abbaye clunisienne de la Charité sur Loire. Restant vacants, les bâtiments tombent vite en ruines.
Suite à la Révolution, c’est la duchesse de Doudeauville, la châtelaine de Montmirail, qui fait renaître le couvent. Trois sœurs de la charité de la congrégation de Saint Vincent de Paul, y sont installées pour s’occuper d’un petit hospice et visiter les malades.
Elle ouvre, en 1806, un petit pensionnat tout à côté de l’église, sous le sanctuaire de laquelle elle fait déposer le cercueil de sa fille. Et depuis, la descendance de la famille de La Rochefoucauld est inhumée dans les deux cryptes de la chapelle.
Quelques religieuses, que la Révolution a jetées hors de leurs couvents, s’y trouvent réunies sous le nom de « Dames de la Paix » et accueillent les premières élèves : des enfants de bonnes familles ruinées par le malheur des temps.
En 1814, lors de la bataille de Montmirail-Marchais, plusieurs chirurgiens ayant à leur tête Dominique Larrey, chirurgien en chef des armées impériales, s’installent à Montléan pour constituer un hôpital de campagne. Voir la stèle commémorative.
En 1819, départ des « Dames de la Paix ».
Le Père Roger, aidé de la secrétaire de Madame de Doudeauville, prend la direction du pensionnat et fonde en 1822, la congrégation des Dames de Nazareth.
En 1848 et en 1870, la maison de Montléan est occupée par les troupes.
En 1894, agrandissement du pensionnat.
En 1904, le noviciat et le pensionnat sont transférés à Enghien (Belgique), suite
au décret interdisant les congrégations religieuses.
En 1914, un hôpital de campagne s’installe de nouveau à Montléan.
En décembre 38, constitution de l’Association de Montléan pour permettre la
reprise des activités des sœurs de Nazareth. Progressivement, la maison devient maison d’accueil et héberge les religieuses âgées.
Le statut d’EHPAD officialise la nouvelle vocation d’accueil des personnes âgées.
La gestion de l’EHPAD est reprise par l’hôpital Petit-Lemercier.
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