A
Viens, village médiéval
Lieu historique
Place forte médiévale perchée sur la partie sud des Monts-de-Vaucluse, Viens domine la vallée du Calavon. Cité "Vegnis" en 1005, et connu depuis 1225 sous le nom actuel de Viens, le village a déjà fêté le millénaire de sa fondation et la promenade au gré de ses ruelles et au pied de ses remparts consistue un véritable voyage dans le passé !
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kilomètre
0,02
latitude
43.8963
altitude
623
m
longitude
5.56517
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B
Chardon sauvage, l'apanage des rois
Point d'intérêt naturel
Juste au bord de la chaussée, trône ici un gros pied d'artichaud. Originaire du bassin méditerranéen, l’artichaut est le résultat de différents croisements botaniques. Les premières traces de ce légume sont relevées en Italie, en pleine Renaissance (milieu du XVIe s.). Puis il est introduit pour la première fois en France sur la table de la reine Catherine de Médicis. Le légume devient également le péché mignon de Louis XIV, qui l’appréciait tellement qu’on dénombre 5 espèces différentes à Versailles à l’époque du Roi Soleil : le Blanc, le Vert, le Violet, le Rouge et le Sucré de Gênes. Ce n’est qu’en 1810 qu’un agronome de la région parisienne développe le Camus de Bretagne, l’artichaut favori des Français.
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kilomètre
2,19
latitude
43.9019
altitude
685
m
longitude
5.54024
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C
Loup, où es-tu ?
Point d'intérêt naturel
Le loup gris (Canis lupus - espèce protégée) avait entièrement disparu du territoire français au cours du XIXe s. Il est revenu naturellement depuis l’Italie dans les années 90. Les suivis des effectifs du loup montrent la présence d’au moins 6 meutes entre les monts de Vaucluse, le Grand et le Petit Luberon, et la montagne de Lure. Auxquels s'ajoutent des loups non reproducteurs en dispersion qui peuvent parcourir des centaines de kilomètres en quelques semaines. Cette mobilité quotidienne complique beaucoup la comptabilisation du nombre de loups présents à un endroit donné, à un moment donné de l’année.
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kilomètre
3,48
latitude
43.8983
altitude
620
m
longitude
5.52558
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D
Loups en meute et loup solitaire
Point d'intérêt naturel
Une meute de loup gris (Canis lupus - espèce protégée) est un groupe familial composé d’un couple reproducteur (mâle et femelle dominants ou « alpha »), des jeunes de l’année, et d’un certain nombre d’individus qui restent attachés au groupe durant un certain temps. La moyenne en France est de 4 à 5 loups par meute, avec couramment le double d’individus durant l’hiver (8-10 loups) ; cette fluctuation est due à la mortalité des jeunes nés au printemps, à l’intégration et/ou exclusion d’individus, à la quantité de nourriture disponible, aux maladies et accident divers...
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kilomètre
3,60
latitude
43.8978
altitude
604
m
longitude
5.52417
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E
Le loup, prédateur opportuniste
Point d'intérêt naturel
Le loup gris (Canis lupus - espèce protégée) mange ce qu’il trouve là où il est. Sa position de super prédateur en fait un régulateur naturel des ongulés sauvages. Mais lorsqu’il en a l’occasion, il s’attaque aux troupeaux domestiques, en particulier aux moutons. Mais aussi aux chèvres et plus rarement aux veaux, chevaux et ânes. Les loups mettent la profession des éleveurs ovins sous pression et rendent indispensable l’emploi de chiens de protection de troupeaux (vigilance dans ce secteur !) Tout l’enjeu est de parvenir à contenir les dégâts de l’espèce, tout en protégeant efficacement les troupeaux domestiques, pour assurer une coexistence Homme-Loup la moins difficile possible.
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kilomètre
3,82
latitude
43.8967
altitude
579
m
longitude
5.5222
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F
L'emblématique couple de Rustrel
Point d'intérêt naturel
Dans les années 80, les falaises de la Grande Combe situées juste au-dessus de Rustrel, abritaient un célèbre couple de Vautour percnoptère (Neophron percnopterus). Plus petit des vautours européens, ce charognard et détritivore est aussi un expert vol long-courrier ! En 1998, à l’aide des balises de suivi, les enfants de l’école ont pu suivre leur migration jusqu’en Afrique sahélienne. Le couple a disparu de nos cieux depuis quelques années et leurs jeunes descendants n’ont pas pris la relève. En France, on ne compte plus que 82 à 88 couples de percnoptères territoriaux, dont une soixantaine se trouvent dans les Pyrénées et une vingtaine dans le sud de la France (4 à 5 couples dans le Luberon).
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kilomètre
6,59
latitude
43.9099
altitude
472
m
longitude
5.51392
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G
Panorama sur Gignac
Points de vue, panorama
En contrabas, dans la vallée de la Doa, à l’extrémité du massif des ocres, se dresse sur son mamelon, le village de Gignac. Son château date du XVIIIe s. et sa jolie église romane avec son abside semi-circulaire du XIIe s. Outre l’industrie de l’ocre, Gignac exploita longtemps le minerai de fer, au quartier dit "de la Ferrière". La teneur en fer du minerai extrait dans cette mine pouvait atteindre 55%. Il semble d'ailleurs que la mine ait été exploitée dès le Néolithique, jusqu'à la fin de l'époque gallo-romaine.
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kilomètre
7,73
latitude
43.9117
altitude
507
m
longitude
5.52677
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H
Dalle à empreintes de pas de mammifères
Point d'intérêt naturel
La dalle à empreintes de pas de mammifères de Viens a été découverte en 1968 par des excursionnistes. Ce site est composé de deux dalles de 20m² et 400m² appartenant au même niveau, séparées par la piste de La Buye. Elles sont formées de calcaire d’origine lacustre et datent d’environ 33 millions d’années (formation des Calcaires de la Fayette, période Oligocène, ère Cénozoïque). Ce géosite exceptionnel du Géoparc du Luberon est également l'un des 28 sites de la Réserve naturelle géologique du Luberon : la réglementation y interdit d'extraire et de ramasser les fossiles ainsi que d'effectuer des moulages.
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kilomètre
9,11
latitude
43.9108
altitude
580
m
longitude
5.53198
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I
Dalle de Viens, géosite du Géoparc mondial UNESCO du Luberon
Point d'intérêt naturel
Le 17 novembre 2015, lors de la 38e Conférence générale de l’Organisation des Nations Unies pour les Sciences, la Culture et l’Education (UNESCO), les 195 États membres ont ratifié la mise en place d'un nouveau label : géoparc mondial UNESCO, afin de montrer l’importance accordée à la gestion globale de sites et de paysages géologiques exceptionnels. Il existe actuellement 195 Géoparcs mondiaux UNESCO répartis dans 48 pays dont 97 en Europe. Sept Géoparcs mondiaux UNESCO sont en France dont 2 en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (Luberon et Haute-Provence). La dalle à empreintes fossilisées de Viens fait partie de la soixantaine de géosites identifiés sur le territoire du Géoparc du Luberon, animé et piloté par le PNR Luberon.
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kilomètre
9,14
latitude
43.9108
altitude
579
m
longitude
5.53208
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J
Rhinocéros et chevrotains à Viens
Point d'intérêt naturel
Ce site exceptionnel est une dalle calcaire qui présente à sa surface plus de 200 empreintes de pas des mammifères qui vivaient dans la région il y a environ 30 millions d’années. Aux abords d'un vaste lac, des rhinocéros primitif, sans corne et sans cuirasse appelé Ronzotherium, ont laissé des empreintes à trois doigts, tandis que celles à deux doigts sont celles de chevrotains ou d’entélodontes apparentés au sanglier. Les dalles à empreintes de pas de mammifères sont très rares à l’échelle de la planète mais 8 ont été décrites dans le Luberon !
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kilomètre
9,14
latitude
43.9108
altitude
579
m
longitude
5.53205
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K
MediterRE3 et risque incendie
Autre
Selon les études actuelles, les régions sous influence méditerranéenne connaîtront une augmentation significative de la puissance du feu au cours du XXIe s. Les scientifiques estiment que la superficie de terrains incendiés y augmentera de 40 à 100 % ! Devant ce constat, le Parc naturel régional du Luberon s’est engagé depuis 2021 dans le projet de coopération internationale « MediterRE3 », autrement dit restaurer la résilience des paysages méditerranéens pour réduire les émissions de gaz à effet de serre lors des incendies. L’objectif est d’étudier comment réduire la vulnérabilité du territoire et adapter le paysage à l’augmentation du risque d’incendie. Le Parc du Luberon est territoire pilote avec deux parcs nationaux du réseau Medforval ; le Parc national des Gorges de Samaria en Crête et le Parc national du Prokletije au Monténégro.
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kilomètre
9,55
latitude
43.9114
altitude
607
m
longitude
5.53722
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L
Les incendies, un bienfait pour les plantes pyrophytes
Point d'intérêt naturel
Ici en 2005, un gros incendie a ravagé l’ensemble du vallon de La Buye. En général, le cortège de plantes présent avant le feu se reconstitue après 10 ou 25 ans. Mais certains secteurs subissent l’incendie si fréquemment que les plantes favorisées par le feu, les plantes pyrophytes, finissent par occuper prioritairement l’espace au détriment de la biodiversité. Sur les talus en bord de piste, malgré les travaux de débroussaillement et broyage préventifs à la lutte contre les incendies, perssite des cistes blancs (Cistus albidus), une des plantes pyrophytes.
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kilomètre
9,55
latitude
43.9114
altitude
607
m
longitude
5.53722
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M
Marcescence et pubescence du Chêne blanc
Point d'intérêt naturel
Ici se dresse un très beau Chêne pubescent, ou Chêne blanc (Quercus pubescens). Très commun sur le Luberon, il doit son nom au duvet qu’il porte sous les feuilles et sur les bourgeons. Il perd ses feuilles, au contraire du Chêne vert ou du Chêne Kermès qui les gardent tout l’hiver. Par contre, les feuilles sèches persistent longtemps, accrochées aux branches, ce qui donne des paysages bruns jusqu’en avril quand les jeunes feuilles de l’année prennent la relève : on dit alors qu’il est marcescent.
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kilomètre
11,22
latitude
43.9026
altitude
697
m
longitude
5.55202
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N
Cabanes de pierre
Lieu historique
Les petites constructions en pierre sèche peuplant le paysage luberonnais portent le nom de bories. Elles étaient construites autrefois pour servir d’abris aux bergers ou pour ranger son matériel. Elles sont construites en suivant la technique de l’encorbellement qui consiste à empiler les pierres plates les unes sur les autres en les inclinant vers l’extérieur de la construction. Vous en trouverez de toutes tailles dans le Luberon. Une borie peut peser entre 30 et 200 tonnes et utilise 40 000 à 300 000 pierres. Chacune d’elles est passée 2 ou 3 fois entre les mains du constructeur !
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kilomètre
11,91
latitude
43.8996
altitude
675
m
longitude
5.55944
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O
Viens, géosite du Géoparc mondial UNESCO du Luberon
Point d'intérêt naturel
Le 17 novembre 2015, lors de la 38e Conférence générale de l’Organisation des Nations Unies pour les Sciences, la Culture et l’Education (UNESCO), les 195 États membres ont ratifié la mise en place d'un nouveau label : géoparc mondial UNESCO, afin de montrer l’importance accordée à la gestion globale de sites et de paysages géologiques exceptionnels. Il existe actuellement 195 Géoparcs mondiaux UNESCO répartis dans 48 pays dont 97 en Europe. Sept Géoparcs mondiaux UNESCO sont en France dont 2 en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (Luberon et Haute-Provence). Viens et le belvedère de Pousterle font partie de la soixantaine de géosites identifiés sur le territoire du Géoparc du Luberon, animé et piloté par le PNR Luberon.
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kilomètre
12,48
latitude
43.8968
altitude
622
m
longitude
5.5652
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P
Belvédère de Pousterle à Viens
Point d'intérêt naturel
Quel magnifique panorama ! Au fond, au nord / nord-est, apparait la Montagne de Lure (1826 m), chère à Giono. Plus proche en contrebas, la belle entaille en forme de Z correspond aux gorges d’Oppedette où se faufile le Calavon. Puis en contrebas, légèrement à droite, le paysage présente des couches vertes et rouges : c’est une carrière d’argile. De très bonne qualité, elle était exploitée autrefois par les tuileries de Marseille, pour la céramique, la poterie ou les travaux publics. Elle est toujours en activité de manière épisodique. Ces argiles se sont déposées au fond d'un lac, il y a environ 30 millions d'années.
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kilomètre
12,48
latitude
43.8968
altitude
622
m
longitude
5.5652
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