Les troupes britanniques en France pendant la Première Guerre Mondiale
- Mis à jour le 07/04/2016
- Identifiant 53544
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Hébergements
Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
durée / niveau
Voiture
|
distance
265,3 km
type parcours
Aller Simple
|
|||||||||
Lieu de départ
62750 Loos-en-Gohelle
|
accessibilite
|
|||||||||
prestations payantes
Non
|
type(s) de sol
Bitume
|
|||||||||
Mots clés
14-18, tourisme, guerre, chemin, britanniques, cheminsdememoire, lieux
|
Photos & vidéos (1)
description
Ce parcours est proposé par le site cheminsdememoire.gouv.fr.
Ce site s’inscrit dans le cadre de la politique menée par le ministère de la défense pour développer le tourisme de mémoire.
Son objectif est la valorisation des lieux de mémoire existant en France, pour lesquels il propose de nombreux reportages photo et donne des informations, en répartissant équitablement les domaines : Histoire, mémoire, tourisme et culture.
Visiter...
Etape 1 : Le Nord - Pas-de-Calais
1 - Mémorial - Bataille d'Arras
Le mémorial, installé dans l'ancienne carrière "Wellington", rappelle l'offensive britannique d'avril 1917 à Arras.
2 - Cimetière Militaire du Faubourg d'Amiens - Arras -
Ce cimetière abrite 2651 tombes et sur le mur d'enceinte figure les noms des 35 942 disparus lors des batailles d'Arras.
3 - Loos en Gohelle
Envahie en octobre 1914, Loos en Gohelle ne fut libérée qu'en août 1917 au prix de milliers de pertes.
Étape 2 : La Somme
1 - Centre d'interprétation de Thiepval
Visible à des kilomètres à la ronde (45 m de haut), découvrez le Mémorial franco-britannique ainsi que la Tour d'Ulster, monument irlandais pour la bataille de la Somme.
2 - Peronne
L'Historial de Peronne
3 - Mametz
Le mémorial de la division galloise à Mametz, le dragon, symbolise le Pays de Galles protégeant la France contre les Allemands.
4 - Musée Somme 1916 Albert
Le Musée Somme 1916, à Albert, retrace la vie des soldats dans les tranchées lors de l'offensive franco-anglaise du 1er juillet 1916.
5 - La Boisselle
Le "Lochnagar Crater", est un trou de mine, de 100 mètres de diamètre et de 30 mètres de profondeur, vestige de la série d'explosions qui se déroula le 1er juillet 1916.
6 - Souvenir Français - Chapelle - Rancourt
Aujourd'hui gérée par le Souvenir Français, la chapelle est le haut-lieu du souvenir de la participation française à la Bataille de la Somme.
7 - La salle du "Commandement Unique" à Doullens
Dans la mairie de Doullens, la salle du "Commandement Unique" évoque le tournant de l'histoire de la Grande Guerre.
Étape 3 : L'Aisne
1 - Vendresse
Cette nécropole, aménagée après-guerre, abrite les corps de 728 soldats britanniques.
2 - Cerny-en-Laonnois - Nécropoles et Chapelle
Les premiers combats du Chemin des Dames se sont déroulés en ces lieux autour d'une ancienne sucrerie fortifiée par les troupes allemandes.
3 - Nécropole britannique de Vailly-sur-Aisne
Cette nécropole abrite principalement les corps de soldats tombés dans le secteur du Chemin des Dames.
Circuit décrit par Pascal G. (77).
V1.0 de mars 2016
source :
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/les-troupes-britanniques-en-france-pendant-la-1ere-guerre-mondiale
Ministère de la Défense
SGA
Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives, Site Chemins de mémoire
Ce site s’inscrit dans le cadre de la politique menée par le ministère de la défense pour développer le tourisme de mémoire.
Son objectif est la valorisation des lieux de mémoire existant en France, pour lesquels il propose de nombreux reportages photo et donne des informations, en répartissant équitablement les domaines : Histoire, mémoire, tourisme et culture.
Visiter...
Etape 1 : Le Nord - Pas-de-Calais
1 - Mémorial - Bataille d'Arras
Le mémorial, installé dans l'ancienne carrière "Wellington", rappelle l'offensive britannique d'avril 1917 à Arras.
2 - Cimetière Militaire du Faubourg d'Amiens - Arras -
Ce cimetière abrite 2651 tombes et sur le mur d'enceinte figure les noms des 35 942 disparus lors des batailles d'Arras.
3 - Loos en Gohelle
Envahie en octobre 1914, Loos en Gohelle ne fut libérée qu'en août 1917 au prix de milliers de pertes.
Étape 2 : La Somme
1 - Centre d'interprétation de Thiepval
Visible à des kilomètres à la ronde (45 m de haut), découvrez le Mémorial franco-britannique ainsi que la Tour d'Ulster, monument irlandais pour la bataille de la Somme.
2 - Peronne
L'Historial de Peronne
3 - Mametz
Le mémorial de la division galloise à Mametz, le dragon, symbolise le Pays de Galles protégeant la France contre les Allemands.
4 - Musée Somme 1916 Albert
Le Musée Somme 1916, à Albert, retrace la vie des soldats dans les tranchées lors de l'offensive franco-anglaise du 1er juillet 1916.
5 - La Boisselle
Le "Lochnagar Crater", est un trou de mine, de 100 mètres de diamètre et de 30 mètres de profondeur, vestige de la série d'explosions qui se déroula le 1er juillet 1916.
6 - Souvenir Français - Chapelle - Rancourt
Aujourd'hui gérée par le Souvenir Français, la chapelle est le haut-lieu du souvenir de la participation française à la Bataille de la Somme.
7 - La salle du "Commandement Unique" à Doullens
Dans la mairie de Doullens, la salle du "Commandement Unique" évoque le tournant de l'histoire de la Grande Guerre.
Étape 3 : L'Aisne
1 - Vendresse
Cette nécropole, aménagée après-guerre, abrite les corps de 728 soldats britanniques.
2 - Cerny-en-Laonnois - Nécropoles et Chapelle
Les premiers combats du Chemin des Dames se sont déroulés en ces lieux autour d'une ancienne sucrerie fortifiée par les troupes allemandes.
3 - Nécropole britannique de Vailly-sur-Aisne
Cette nécropole abrite principalement les corps de soldats tombés dans le secteur du Chemin des Dames.
Circuit décrit par Pascal G. (77).
V1.0 de mars 2016
source :
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/les-troupes-britanniques-en-france-pendant-la-1ere-guerre-mondiale
Ministère de la Défense
SGA
Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives, Site Chemins de mémoire
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Points d'interêt (13)
A
62750 Loos-en-Gohelle
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Dud Corner Cemetery and Loos Memorial - Loos-en-Gohelle
Lieux de mémoire
Dud Corner Cemetery
Route de Béthune (RD 943)
62750 LOOS-EN-GOHELLE
OFFICE DE TOURISME ET DU PATRIMOINE DE LENS-LIÉVIN
+33 (0)3 21 67 66 66
http://www.tourisme-lenslievin.fr
En 1914, Rudyard Kipling, l’auteur du Livre de la Jungle, Prix Nobel de littérature en 1907, se fait le chantre de l’entrée en guerre de l’Empire britannique.
Fidèle à l’éducation reçue, son unique fils John, dédicataire en 1910 du fameux poème « If » (Tu seras un homme mon fils), veut s’engager. Refusé d’abord pour raisons de santé, l’influence de son père lui permettra d’incorporer les Irish Guards.
Il est aussitôt lancé dans la grande bataille d’Artois, déclenchée par les Alliés, en septembre-octobre 1915.
Dans la plaine de la Gohelle, les Britanniques vont utiliser, pour la première fois, le gaz chlorique, en réplique aux Allemands qui l’avaient déjà testé à Ypres.
Après l’effet de surprise initial, un changement de sens du vent va repousser les gaz vers les lignes anglaises et contribuer à l’échec d’une offensive, par ailleurs mal préparée.
« Nous sommes morts parce que nos pères ont menti ! »
Dans la seule journée du 25 septembre, les Britanniques enregistrent 8 500 victimes. Ils perdront au total 50 000 hommes, tués, blessés ou disparus.
Les noms de 20 000 d’entre eux sont inscrits au Loos Memorial qui ceint le Dud Corner Cemetery, à Loos-en-Gohelle. Y figure notamment celui du lieutenant John Kipling, tombé lors de son premier assaut le 27 septembre, à l’âge de 18 ans, et dont le corps n’avait pas pu être identifié.
Rudyard Kipling ne se consolera jamais de cette perte.
Jusqu’à sa mort en 1936, il cherchera en vain les traces de son fils, sillonnant chaque été les routes de la Gohelle en demandant : « Have you news of my boy Jack ? ».
Actif au sein de l’Imperial War Graves Commission, il imagine la belle formule gravée sur les stèles des soldats inconnus britanniques :
« Known unto God », « Connu de Dieu seul ».
Et il écrit dans ses Epitaphes de guerre ces paroles terribles :
« Si quelqu’un veut savoir pourquoi nous sommes morts / Dites-lui : parce que nos pères ont menti. »
;Le corps de John sera identifié en 1992, à 3 km de Loos, dans le Saint-Mary ADS Cemetery de Haisnes-lès-la-Bassée.
Pour aller plus loin...
La bataille de Loos (25 septembre - 19 octobre 1915)
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/batailles/la-bataille-de-loos-25-septembre-19-octobre-1915.html
Les gaz
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/armes/les-gaz.html
Le Front d’Artois et de Flandres (1914-1918) : les secteurs du Front
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/le-champ-de-bataille/le-front-dartois-et-de-flandres-1914-1918-les-secteurs-du-front.html
Les caractéristiques nationales des nécropoles
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/la-memoire-de-la-grande-guerre/les-caracteristiques-nationales-des-necropoles.html
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
Route de Béthune (RD 943)
62750 LOOS-EN-GOHELLE
OFFICE DE TOURISME ET DU PATRIMOINE DE LENS-LIÉVIN
+33 (0)3 21 67 66 66
http://www.tourisme-lenslievin.fr
En 1914, Rudyard Kipling, l’auteur du Livre de la Jungle, Prix Nobel de littérature en 1907, se fait le chantre de l’entrée en guerre de l’Empire britannique.
Fidèle à l’éducation reçue, son unique fils John, dédicataire en 1910 du fameux poème « If » (Tu seras un homme mon fils), veut s’engager. Refusé d’abord pour raisons de santé, l’influence de son père lui permettra d’incorporer les Irish Guards.
Il est aussitôt lancé dans la grande bataille d’Artois, déclenchée par les Alliés, en septembre-octobre 1915.
Dans la plaine de la Gohelle, les Britanniques vont utiliser, pour la première fois, le gaz chlorique, en réplique aux Allemands qui l’avaient déjà testé à Ypres.
Après l’effet de surprise initial, un changement de sens du vent va repousser les gaz vers les lignes anglaises et contribuer à l’échec d’une offensive, par ailleurs mal préparée.
« Nous sommes morts parce que nos pères ont menti ! »
Dans la seule journée du 25 septembre, les Britanniques enregistrent 8 500 victimes. Ils perdront au total 50 000 hommes, tués, blessés ou disparus.
Les noms de 20 000 d’entre eux sont inscrits au Loos Memorial qui ceint le Dud Corner Cemetery, à Loos-en-Gohelle. Y figure notamment celui du lieutenant John Kipling, tombé lors de son premier assaut le 27 septembre, à l’âge de 18 ans, et dont le corps n’avait pas pu être identifié.
Rudyard Kipling ne se consolera jamais de cette perte.
Jusqu’à sa mort en 1936, il cherchera en vain les traces de son fils, sillonnant chaque été les routes de la Gohelle en demandant : « Have you news of my boy Jack ? ».
Actif au sein de l’Imperial War Graves Commission, il imagine la belle formule gravée sur les stèles des soldats inconnus britanniques :
« Known unto God », « Connu de Dieu seul ».
Et il écrit dans ses Epitaphes de guerre ces paroles terribles :
« Si quelqu’un veut savoir pourquoi nous sommes morts / Dites-lui : parce que nos pères ont menti. »
;Le corps de John sera identifié en 1992, à 3 km de Loos, dans le Saint-Mary ADS Cemetery de Haisnes-lès-la-Bassée.
Pour aller plus loin...
La bataille de Loos (25 septembre - 19 octobre 1915)
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/batailles/la-bataille-de-loos-25-septembre-19-octobre-1915.html
Les gaz
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/armes/les-gaz.html
Le Front d’Artois et de Flandres (1914-1918) : les secteurs du Front
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/le-champ-de-bataille/le-front-dartois-et-de-flandres-1914-1918-les-secteurs-du-front.html
Les caractéristiques nationales des nécropoles
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/la-memoire-de-la-grande-guerre/les-caracteristiques-nationales-des-necropoles.html
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
Informations complémentaires
62750 Loos-en-Gohelle
kilomètre
0,38
latitude
50.4602
altitude
68
m
longitude
2.77092
B
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La carrière Wellington à Arras
Lieux de mémoire
A la fin de l’année 1916, le secteur d’Arras est pressenti par les Etats Majors alliés pour être la base de départ d’une offensive de diversion. Cette action, combinée avec une attaque d’envergure dans le secteur français, devait attirer les troupes de réserve allemandes et faciliter la rupture des lignes ennemies entre Soissons et Reims.
A partir de ce moment, les Britanniques organisent l’attaque prévue pour le mois d’avril 1917. Le principal souci du haut commandement est de concentrer des troupes en grand nombre sans attirer l’attention de l’adversaire. Un vaste réseau souterrain va alors être réalisé, il permettra aux troupes anglaises de surgir à quelques dizaines de mètres devant les premières lignes ennemies sans avoir à subir le feu ennemi lors du passage dans le no man’s land. C’est aux tunneliers néo-zélandais que l’on doit en grande partie l’aménagement des vingt-deux kilomètres de cheminements souterrains, d’une carrière à l’autre. Ces lieux étaient agencés pour répondre aux besoins élémentaires des hommes : des cuisines, des douches, un hôpital, des latrines ont été réalisées. Ces souterrains ont pu accueillir plus de 24000 hommes, soit l’équivalent de la population de la ville d’Arras à la veille du 1er conflit mondial.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
A partir de ce moment, les Britanniques organisent l’attaque prévue pour le mois d’avril 1917. Le principal souci du haut commandement est de concentrer des troupes en grand nombre sans attirer l’attention de l’adversaire. Un vaste réseau souterrain va alors être réalisé, il permettra aux troupes anglaises de surgir à quelques dizaines de mètres devant les premières lignes ennemies sans avoir à subir le feu ennemi lors du passage dans le no man’s land. C’est aux tunneliers néo-zélandais que l’on doit en grande partie l’aménagement des vingt-deux kilomètres de cheminements souterrains, d’une carrière à l’autre. Ces lieux étaient agencés pour répondre aux besoins élémentaires des hommes : des cuisines, des douches, un hôpital, des latrines ont été réalisées. Ces souterrains ont pu accueillir plus de 24000 hommes, soit l’équivalent de la population de la ville d’Arras à la veille du 1er conflit mondial.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
Informations complémentaires
107 av fernand lobbedez
62000 Arras
62000 Arras
kilomètre
31,57
latitude
50.2796
altitude
86
m
longitude
2.78239
C
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Faubourg d’Amiens Cemetery, Arras Memorial, Arras Flying Services Memorial
Lieux de mémoire
Projet d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des Sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre Mondiale
Le site comprend un cimetière militaire avec, en son centre, deux mémoriaux : le dessin de l’ensemble a été conçu par l’un des trois principaux architectes de l’Imperial War Graves Commission, Sir Edwin Lutyens ; les sculptures de l’Arras Flying Services Memorial sont dues à Sir William Reid Dick. L’Arras Mémorial rappelle les 34 785 soldats du Royaume Uni, d’Afrique du Sud et de Nouvelle-Zélande disparus dans le secteur sans sépulture, entre le printemps 1916 et le 7 août 1918. L’Arras Flying Services Memorial porte les noms des 991 hommes des forces aériennes britanniques (Royal Naval Air Service, Royal Flying Corps et Royal Air Force), disparus sur le front ouest.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/arras/
Le site comprend un cimetière militaire avec, en son centre, deux mémoriaux : le dessin de l’ensemble a été conçu par l’un des trois principaux architectes de l’Imperial War Graves Commission, Sir Edwin Lutyens ; les sculptures de l’Arras Flying Services Memorial sont dues à Sir William Reid Dick. L’Arras Mémorial rappelle les 34 785 soldats du Royaume Uni, d’Afrique du Sud et de Nouvelle-Zélande disparus dans le secteur sans sépulture, entre le printemps 1916 et le 7 août 1918. L’Arras Flying Services Memorial porte les noms des 991 hommes des forces aériennes britanniques (Royal Naval Air Service, Royal Flying Corps et Royal Air Force), disparus sur le front ouest.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/arras/
Informations complémentaires
1 r georges santerne
62000 Arras
62000 Arras
kilomètre
34,48
latitude
50.2882
altitude
64
m
longitude
2.75894
D
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Salle du Commandement unique - Doullens
Lieux de mémoire
Le 21 mars 1918, Ludendorff lance, depuis la ligne Hindenburg située dans l'Aisne au Pas-de-Calais et sur un front de 70 km, l'une des plus dangereuse des offensives de la guerre.
L’objectif est triple : séparer les armées française et britannique dont le point de jonction se situe en Picardie, conquérir les voies de communication alliées pour empêcher le ravitaillement des troupes et prendre Paris et Amiens. La poussée allemande ouvre une large brèche autour de Saint-Quentin, provoquée par la déroute de la 5ème armée britannique.
La situation, si elle persiste, peut conduire à une catastrophe militaire irréversible. Le 26 mars, le président de la République française, Raymond Poincaré et le président du Conseil Georges Clemenceau, les généraux Pétain et Foch, Lord Milner et le général Haig, se réunissent dans l'Hôtel de ville de Doullens et décident de créer un commandement unique, pour mener des opérations conjointes et coordonnées au vu de la situation très difficile.
« Les gouvernements britannique, français et américain confèrent au général Foch la direction stratégique des opérations militaires » (Georges Clemenceau)
Les armées alliées parviennent à arrêter l'offensive allemande au printemps, la ligne de front s'établissant à l'ouest de Montdidier, de Moreuil et dans la région d'Albert.
Foch lance l'ultime contre offensive alliée au cours de l'été 1918, qui conduit à l'armistice - la cessation des combats - le 11 novembre 1918.
La Salle du Commandement Unique, située dans la mairie de Doullens, évoque l’événement par un vitrail de Gérard Ansart, deux peintures de Lucien Jonas, des bustes et des photographies.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/salle-du-commandement-unique
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/salle_du_commandement_unique
L’objectif est triple : séparer les armées française et britannique dont le point de jonction se situe en Picardie, conquérir les voies de communication alliées pour empêcher le ravitaillement des troupes et prendre Paris et Amiens. La poussée allemande ouvre une large brèche autour de Saint-Quentin, provoquée par la déroute de la 5ème armée britannique.
La situation, si elle persiste, peut conduire à une catastrophe militaire irréversible. Le 26 mars, le président de la République française, Raymond Poincaré et le président du Conseil Georges Clemenceau, les généraux Pétain et Foch, Lord Milner et le général Haig, se réunissent dans l'Hôtel de ville de Doullens et décident de créer un commandement unique, pour mener des opérations conjointes et coordonnées au vu de la situation très difficile.
« Les gouvernements britannique, français et américain confèrent au général Foch la direction stratégique des opérations militaires » (Georges Clemenceau)
Les armées alliées parviennent à arrêter l'offensive allemande au printemps, la ligne de front s'établissant à l'ouest de Montdidier, de Moreuil et dans la région d'Albert.
Foch lance l'ultime contre offensive alliée au cours de l'été 1918, qui conduit à l'armistice - la cessation des combats - le 11 novembre 1918.
La Salle du Commandement Unique, située dans la mairie de Doullens, évoque l’événement par un vitrail de Gérard Ansart, deux peintures de Lucien Jonas, des bustes et des photographies.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/salle-du-commandement-unique
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/salle_du_commandement_unique
Informations complémentaires
2 av du marechal foch
80600 Doullens
80600 Doullens
kilomètre
68,64
latitude
50.1573
altitude
61
m
longitude
2.34116
E
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Le Musée Somme 1916 - Albert
Lieux de mémoire
À travers un souterrain de 250 mètres de long et à 10 mètres de profondeur, le visiteur plonge à la découverte de la vie des soldats dans les tranchées.Ce souterrain est daté du XIIIème siècle ; il a été réaménagé en abris anti-aériens en 1938 pour la population civile.
De remarquables mises en scène grandeur nature vous surprennent dans une ambiance héroïque et terrible, avec un réalisme saisissant, permettant de comprendre la dure vie de nos aïeux. Dans ces tranchées reconstituées, vous découvrirez l’affrontement à l’ennemi, et aussi la boue, le froid, le gel, les nuits sans sommeil auxquelles s’ajoutent les problèmes d’hygiène : le combattant des tranchées doit souvent faire la chasse aux poux, aux puces, aux rats attirés
par les cadavres…
La muséographie vise à donner du sens, susciter l’émotion, restituer la dimension humaine de l’histoire et sa tension dramatique à travers de riches collections d’objets, du matériel, des armes, des souvenirs militaires ou personnels des soldats des principales nations en guerre.
Avant de quitter le souterrain, une ambiance de son et lumière, où l’on s’imagine parcourir une tranchée en pleine nuit sous les tirs d’artillerie…
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/musee-somme-1916
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/musee_somme_1916_a_albert
De remarquables mises en scène grandeur nature vous surprennent dans une ambiance héroïque et terrible, avec un réalisme saisissant, permettant de comprendre la dure vie de nos aïeux. Dans ces tranchées reconstituées, vous découvrirez l’affrontement à l’ennemi, et aussi la boue, le froid, le gel, les nuits sans sommeil auxquelles s’ajoutent les problèmes d’hygiène : le combattant des tranchées doit souvent faire la chasse aux poux, aux puces, aux rats attirés
par les cadavres…
La muséographie vise à donner du sens, susciter l’émotion, restituer la dimension humaine de l’histoire et sa tension dramatique à travers de riches collections d’objets, du matériel, des armes, des souvenirs militaires ou personnels des soldats des principales nations en guerre.
Avant de quitter le souterrain, une ambiance de son et lumière, où l’on s’imagine parcourir une tranchée en pleine nuit sous les tirs d’artillerie…
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/musee-somme-1916
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/musee_somme_1916_a_albert
Informations complémentaires
6 r anicet godin
80300 Albert
80300 Albert
kilomètre
99,29
latitude
50.0039
altitude
67
m
longitude
2.64854
F
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Mémorial de Thiepval et centre d'interprétation
Lieux de mémoire
THIEPVAL
De part sa position géographique, Thiepval a été le théâtre de la bataille de la Somme de 1916 : les Allemands, des hauteurs du village, dominent l’armée française restée en contre-bas, dans la vallée sur les bords de la rivière Ancre.
Très rapidement la guerre de mouvement se transforme en guerre de position, le front est stabilisé et les armées commencent à s’enterrer passant des jours et des nuits à creuser des tranchées.
Les Allemands vont ainsi utiliser toute cette période à construire une ligne de défense impressionnante et sophistiquée qui formait une ligne de fortification autour du village, et à l’intérieur de cette dernière : dédale de tranchées, boyaux.
À la fin de l’année 1915, lors de la conférence de Chantilly, l’état major franco-britannique décide d’une offensive dans la Somme. C’est l’attaque surprise allemande sur Verdun le 21 Février 1916 qui précipite les événements de la Somme. Les Français délaissent une partie du front de la Somme aux Britanniques qui en occupent seuls 30 kms. Verdun étant quant à lui défendu par l’armée française. Plus les pertes françaises sur Verdun augmentaient, plus on pressait Haig de lancer l’offensive sur la Somme qui fut fixée au 29 Juin.
Mais celle-ci fut repoussée au 1er Juillet en raison de conditions météorologiques défavorables.
La préparation de l’offensive débute par un tir d’artillerie continuel nuits et jours pendant 6 jours, destiné à détruire au maximum les lignes de défenses allemandes.
Le 1er juillet 1916, à 7h20, l’offensive est lancée, 100 000 soldats britanniques inexpérimentés (les bataillons de "Pals" - "bataillons de copains"), chargés de 30 kg de paquetage, partent à l’assaut, très vite fauchés par les mitrailleuses allemandes.
Au soir du 1er juillet, 60 000 britanniques sont hors de combat, 20 000 d’entre eux sont tués, 40 000 sont blessés ou faits prisonniers. Les pertes allemandes représentent environ 1/10ème de ce chiffre.
Le premier jour de la bataille de la Somme est un échec, un désastre pour l’armée britannique qui qualifiera ce jour du 1er Juillet 1916, le jour le plus sanglant de son histoire militaire, “the bloodiest day of the British army”.
Thiepval est finalement libéré le 27 Septembre 1916 par les britanniques et la bataille de la Somme se termine le 18 novembre de cette même année.
La percée n’a pu être réalisée mais la bataille de la Somme a permis aux Français de tenir à Verdun. L’armée allemande qui a dû livrer bataille en même temps à Verdun et dans la Somme est très affectée et totalement exténuée.
La bataille de la Somme a provoqué chez les Britanniques 420 000 pertes (morts, blessés, disparus ou faits prisonniers). Thiepval est repris par les Allemands lors de leur grande offensive de mars 1918 pour être définitivement repris en août 1918, toujours par les Britanniques.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
sources :
site officiel du centre d'accueil et d'interprétation de Thiepval :
http://www.historial.org/Champs-de-bataille-de-la-Somme/Thiepval
autres sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/memorial-thiepval-centre-interpretation
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/memorial_franco_britannique
De part sa position géographique, Thiepval a été le théâtre de la bataille de la Somme de 1916 : les Allemands, des hauteurs du village, dominent l’armée française restée en contre-bas, dans la vallée sur les bords de la rivière Ancre.
Très rapidement la guerre de mouvement se transforme en guerre de position, le front est stabilisé et les armées commencent à s’enterrer passant des jours et des nuits à creuser des tranchées.
Les Allemands vont ainsi utiliser toute cette période à construire une ligne de défense impressionnante et sophistiquée qui formait une ligne de fortification autour du village, et à l’intérieur de cette dernière : dédale de tranchées, boyaux.
À la fin de l’année 1915, lors de la conférence de Chantilly, l’état major franco-britannique décide d’une offensive dans la Somme. C’est l’attaque surprise allemande sur Verdun le 21 Février 1916 qui précipite les événements de la Somme. Les Français délaissent une partie du front de la Somme aux Britanniques qui en occupent seuls 30 kms. Verdun étant quant à lui défendu par l’armée française. Plus les pertes françaises sur Verdun augmentaient, plus on pressait Haig de lancer l’offensive sur la Somme qui fut fixée au 29 Juin.
Mais celle-ci fut repoussée au 1er Juillet en raison de conditions météorologiques défavorables.
La préparation de l’offensive débute par un tir d’artillerie continuel nuits et jours pendant 6 jours, destiné à détruire au maximum les lignes de défenses allemandes.
Le 1er juillet 1916, à 7h20, l’offensive est lancée, 100 000 soldats britanniques inexpérimentés (les bataillons de "Pals" - "bataillons de copains"), chargés de 30 kg de paquetage, partent à l’assaut, très vite fauchés par les mitrailleuses allemandes.
Au soir du 1er juillet, 60 000 britanniques sont hors de combat, 20 000 d’entre eux sont tués, 40 000 sont blessés ou faits prisonniers. Les pertes allemandes représentent environ 1/10ème de ce chiffre.
Le premier jour de la bataille de la Somme est un échec, un désastre pour l’armée britannique qui qualifiera ce jour du 1er Juillet 1916, le jour le plus sanglant de son histoire militaire, “the bloodiest day of the British army”.
Thiepval est finalement libéré le 27 Septembre 1916 par les britanniques et la bataille de la Somme se termine le 18 novembre de cette même année.
La percée n’a pu être réalisée mais la bataille de la Somme a permis aux Français de tenir à Verdun. L’armée allemande qui a dû livrer bataille en même temps à Verdun et dans la Somme est très affectée et totalement exténuée.
La bataille de la Somme a provoqué chez les Britanniques 420 000 pertes (morts, blessés, disparus ou faits prisonniers). Thiepval est repris par les Allemands lors de leur grande offensive de mars 1918 pour être définitivement repris en août 1918, toujours par les Britanniques.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
sources :
site officiel du centre d'accueil et d'interprétation de Thiepval :
http://www.historial.org/Champs-de-bataille-de-la-Somme/Thiepval
autres sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/memorial-thiepval-centre-interpretation
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/memorial_franco_britannique
Informations complémentaires
5 r de l'ancre
80300 Thiepval
80300 Thiepval
kilomètre
106,71
latitude
50.0526
altitude
143
m
longitude
2.68886
G
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Lochnagar Crater - OVILLERS-LA-BOISSELLE
Lieux de mémoire
Ici, le 1er juillet 1916, les hommes bondirent de leurs positions de départ à 7h28. Ils ignoraient qu’ils se ruaient vers une mort imminente. Quelques minutes avant l’assaut de l’infanterie, plusieurs explosions destinées à rompre la première ligne allemande creusèrent de profonds cratères, identiques à celui de La Boisselle : “Lochnagar Crater”.
Ce trou de mine, de 91 mètres de diamètre et de 21 mètres de profondeur, est maintenant le seul accessible au public.“Lochnagar” est la propriété d’un Anglais, Richard Dunning.
Le site est devenu une propriété privée en 1978. Les Amis de Lochnagar et son Président Richard Dunning entretiennent le cratère et organisent chaque 1er juillet une très émouvante cérémonie du souvenir à 7h28 pour rappeler le déclenchement de la bataille de la Somme en ce même lieu et à la même heure.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/lochnagar-crater
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/lochnagar_crater
Ce trou de mine, de 91 mètres de diamètre et de 21 mètres de profondeur, est maintenant le seul accessible au public.“Lochnagar” est la propriété d’un Anglais, Richard Dunning.
Le site est devenu une propriété privée en 1978. Les Amis de Lochnagar et son Président Richard Dunning entretiennent le cratère et organisent chaque 1er juillet une très émouvante cérémonie du souvenir à 7h28 pour rappeler le déclenchement de la bataille de la Somme en ce même lieu et à la même heure.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/lochnagar-crater
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/lochnagar_crater
Informations complémentaires
3 rte de la grande mine
80300 Ovillers-la-Boisselle
80300 Ovillers-la-Boisselle
kilomètre
113,49
latitude
50.0159
altitude
111
m
longitude
2.69796
H
80300 Mametz
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Mémorial à la division galloise
Lieux de mémoire
Contournant le “saillant de Fricourt” par le sud, la 7ème division britannique s’empara du village le 1er juillet 1916 dans l’après-midi. Mais le nom de Mametz est resté lié au bois qui se situe au nord-est.
Le bois de Mametz était un lieu de résistance et de danger. Les militaires du Pays de Galles le récupèrent pourtant le 12 juillet 1916 après 8 jours de combats acharnés et au prix de très lourdes pertes. Le chemin des gallois vous mènera au mémorial.
Inauguré le 11 juillet 1987, le monument à la 38ème division galloise s’orne d’un dragon rouge, emblème du Pays de Galles. Les ailes en mouvement, il tient dans ses griffes des barbelés en direction du bois de Mametz, rappelant l’acharnement des combats.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/memorial-division-galloise
Le bois de Mametz était un lieu de résistance et de danger. Les militaires du Pays de Galles le récupèrent pourtant le 12 juillet 1916 après 8 jours de combats acharnés et au prix de très lourdes pertes. Le chemin des gallois vous mènera au mémorial.
Inauguré le 11 juillet 1987, le monument à la 38ème division galloise s’orne d’un dragon rouge, emblème du Pays de Galles. Les ailes en mouvement, il tient dans ses griffes des barbelés en direction du bois de Mametz, rappelant l’acharnement des combats.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/memorial-division-galloise
Informations complémentaires
80300 Mametz
kilomètre
121,13
latitude
50.0141
altitude
88
m
longitude
2.75639
I
80200 Bouchavesnes-Bergen
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La Chapelle du souvenir de Rancourt
Lieux de mémoire
L’importance de la prise de ce village était la rupture du principal lien de communication allemand constitué par la route Bapaume-Péronne. Telle fut la mission confiée au 32e Corps d’Armée français le 25 septembre 1916. Rancourt a aujourd’hui le triste privilège de regrouper sur son territoire 3 cimetières : français, britannique et allemand.
C’est aussi le haut-lieu - et presque le seul - du souvenir de la participation française à la bataille de la Somme.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/chapelle-du-souvenir-rancourt
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/chapelle_du_souvenir_francais
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/rancourt
C’est aussi le haut-lieu - et presque le seul - du souvenir de la participation française à la bataille de la Somme.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/chapelle-du-souvenir-rancourt
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/chapelle_du_souvenir_francais
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/rancourt
Informations complémentaires
80200 Bouchavesnes-Bergen
kilomètre
135,13
latitude
49.9978
altitude
141
m
longitude
2.9106
J
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HISTORIAL DE LA GRANDE GUERRE - Musée de la Première Guerre Mondiale
Lieux de mémoire
Une histoire culturelle comparée
Le musée a été conçu pour être un musée d’histoire culturelle, ce qui se traduit par une scénographie plaçant au centre de la présentation les individus :
les soldats comme les civils, les prisonniers, les populations occupées, déplacées…
Cette approche anthropologique vise à montrer l’humanité en guerre, dans une guerre totale affectant la société dans son ensemble.
Le mode de présentation muséographique se veut comparatiste, en mettant en parallèle pour chaque thème traité les productions des trois principaux belligérants et celles de leurs alliés. Ce comparatisme constitue la grande originalité du musée qui, par ce biais, montre et explique comment les populations ont réagi face à une conflagration d'une dimension jusqu'alors inconnue, selon leurs origines, leur culture et leur façon particulière d’envisager la guerre. Car pour ces populations immergées dans le conflit, la guerre est inséparable des représentations qui donnent sens aux souffrances endurées.
C'est cette "culture de guerre" qui constitue le point commun entre tous les acteurs sociaux de 1914 à 1918 et qui est au centre du propos muséal. C'est à travers les collections réunies pour le musée et constituées d'objets originaux de toute sorte – de la pièce d'artisanat de tranchée à la banale boîte de bonbons ; de l'œuvre d'art à la pièce d'uniforme – que cette "culture de guerre" est présentée au visiteur.
Au-delà des années de guerre proprement dites, l’Historial de la Grande Guerre propose une réflexion sur les origines et les conséquences du premier conflit mondial. Matrice du XXème siècle, la Première guerre mondiale a des répercussions toujours actuelles, sur le plan géopolitique et socioculturel. L’Historial de la Grande Guerre incite donc à la réflexion sur la nature de la violence, mécanismes de celle-ci, et sur sa nature protéiforme. Présenter la guerre sous tous ses aspects, c’est permettre de commencer une réflexion sur la paix au regard des les épreuves passées et du monde actuel.
L’Historial de la Grande Guerre invite donc chaque visiteur à s’interroger sur la notion de « conflit », à réfléchir sur le monde passé, présent et à venir. La muséographie cherche à expliquer dans un premier temps, pour que la connaissance permette ensuite à l’émotion de s’exprimer. Ainsi, le musée montre la profonde influence aux résonances contemporaines d’une guerre, totale, industrielle et mondiale.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
sources :
http://www.historial.org/
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/peronne-historial-grande-guerre
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/historial_de_la_grande_guerre
Le musée a été conçu pour être un musée d’histoire culturelle, ce qui se traduit par une scénographie plaçant au centre de la présentation les individus :
les soldats comme les civils, les prisonniers, les populations occupées, déplacées…
Cette approche anthropologique vise à montrer l’humanité en guerre, dans une guerre totale affectant la société dans son ensemble.
Le mode de présentation muséographique se veut comparatiste, en mettant en parallèle pour chaque thème traité les productions des trois principaux belligérants et celles de leurs alliés. Ce comparatisme constitue la grande originalité du musée qui, par ce biais, montre et explique comment les populations ont réagi face à une conflagration d'une dimension jusqu'alors inconnue, selon leurs origines, leur culture et leur façon particulière d’envisager la guerre. Car pour ces populations immergées dans le conflit, la guerre est inséparable des représentations qui donnent sens aux souffrances endurées.
C'est cette "culture de guerre" qui constitue le point commun entre tous les acteurs sociaux de 1914 à 1918 et qui est au centre du propos muséal. C'est à travers les collections réunies pour le musée et constituées d'objets originaux de toute sorte – de la pièce d'artisanat de tranchée à la banale boîte de bonbons ; de l'œuvre d'art à la pièce d'uniforme – que cette "culture de guerre" est présentée au visiteur.
Au-delà des années de guerre proprement dites, l’Historial de la Grande Guerre propose une réflexion sur les origines et les conséquences du premier conflit mondial. Matrice du XXème siècle, la Première guerre mondiale a des répercussions toujours actuelles, sur le plan géopolitique et socioculturel. L’Historial de la Grande Guerre incite donc à la réflexion sur la nature de la violence, mécanismes de celle-ci, et sur sa nature protéiforme. Présenter la guerre sous tous ses aspects, c’est permettre de commencer une réflexion sur la paix au regard des les épreuves passées et du monde actuel.
L’Historial de la Grande Guerre invite donc chaque visiteur à s’interroger sur la notion de « conflit », à réfléchir sur le monde passé, présent et à venir. La muséographie cherche à expliquer dans un premier temps, pour que la connaissance permette ensuite à l’émotion de s’exprimer. Ainsi, le musée montre la profonde influence aux résonances contemporaines d’une guerre, totale, industrielle et mondiale.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
sources :
http://www.historial.org/
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/peronne-historial-grande-guerre
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/historial_de_la_grande_guerre
Informations complémentaires
20 pl andre audinot
80200 Péronne
80200 Péronne
kilomètre
143,36
latitude
49.9293
altitude
52
m
longitude
2.93189
K
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Nécropole britannique de Vailly-sur-Aisne
Lieux de mémoire
Cette nécropole abrite principalement les corps de soldats tombés dans le secteur du Chemin des Dames.
La nécropole britannique
Le village de Vailly-sur-Aisne a été le point de franchissement de l'Aisne par la 3e division britannique le 12 septembre 1914 lors de son mouvement vers le front de la Marne.
Tombé sous le contrôle de l'armée allemande en 1915 malgré une tenace résistance alliée, il est repris au début de l'offensive du général Nivelle dans le secteur Chemin des Dames le 18 avril 1917.
Perdu à nouveau en juin 1918 au moment de la contre offensive impériale, il recouvre sa liberté le 15 septembre 1918.
Ayant ainsi payé un lourd tribut dès le début des hostilités, les Britanniques ont décidé après-guerre d'installer à Vailly-sur-Aisne un cimetière militaire, à côté de la nécropole nationale française.
Informations historiques
La majorité des combattants inhumés dans ce lieu sont tombés en septembre 1914 ; quelques autres encore ont payé de leur vie le prix de la liberté en 1918.
On y dénombre 677 corps : 674 Britanniques, 1 Canadien, 1 Allemand et 1 Français. À ce jour, 328 tombes demeurent anonymes.
La nécropole britannique de Vailly-sur-Aisne est administrée par la Commonwealth War Graves Commission.
Site : http://www.cwgc.org/
Direction interdépartementale (D.I.)
Chef du secteur Nord-Pas de Calais
Cité administrative
Rue de Tournai 59045 Lille Cedex
Tél.: 03.20.62.12.39 Fax : 03.20.62.12.30
Courriel : diracmetz@wanadoo.fr
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/necropole-britannique-de-vailly-sur-aisne
La nécropole britannique
Le village de Vailly-sur-Aisne a été le point de franchissement de l'Aisne par la 3e division britannique le 12 septembre 1914 lors de son mouvement vers le front de la Marne.
Tombé sous le contrôle de l'armée allemande en 1915 malgré une tenace résistance alliée, il est repris au début de l'offensive du général Nivelle dans le secteur Chemin des Dames le 18 avril 1917.
Perdu à nouveau en juin 1918 au moment de la contre offensive impériale, il recouvre sa liberté le 15 septembre 1918.
Ayant ainsi payé un lourd tribut dès le début des hostilités, les Britanniques ont décidé après-guerre d'installer à Vailly-sur-Aisne un cimetière militaire, à côté de la nécropole nationale française.
Informations historiques
La majorité des combattants inhumés dans ce lieu sont tombés en septembre 1914 ; quelques autres encore ont payé de leur vie le prix de la liberté en 1918.
On y dénombre 677 corps : 674 Britanniques, 1 Canadien, 1 Allemand et 1 Français. À ce jour, 328 tombes demeurent anonymes.
La nécropole britannique de Vailly-sur-Aisne est administrée par la Commonwealth War Graves Commission.
Site : http://www.cwgc.org/
Direction interdépartementale (D.I.)
Chef du secteur Nord-Pas de Calais
Cité administrative
Rue de Tournai 59045 Lille Cedex
Tél.: 03.20.62.12.39 Fax : 03.20.62.12.30
Courriel : diracmetz@wanadoo.fr
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/necropole-britannique-de-vailly-sur-aisne
Informations complémentaires
32 che au dessus des pres
02370 Vailly-sur-Aisne
02370 Vailly-sur-Aisne
kilomètre
249,18
latitude
49.4087
altitude
49
m
longitude
3.50972
L
02160 Vendresse-Beaulne
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Cimetière britannique de Vendresse
Lieux de mémoire
Cette nécropole, aménagée après-guerre, abrite les corps de 728 soldats britanniques.
Le cimetière britannique de Vendresse est situé au bord de la route départementale n°967, entre Vendresse-Beaulne et Cerny-en-Laonnois.
Il se situe au sud de l'ancienne sucrerie de Cerny-en-Laonnois et rappelle la présence britannique au Chemin des Dames du 13 septembre au 16 octobre 1914 (8e, 21e et 50e divisions), ainsi qu'en en mai 1918, lorsque Ludendorff lance sa quatrième offensive de printemps.
Parmi les morts du 27 mai, on relève la présence de nombreux officiers comme le lieutenant-colonel James Thomson du 5ème bataillon du Yorkshire Regiment, décoré de la Distinguished Service Order et de la Croix de Guerre, ou encore du général de Brigade Ralph Husey, mort trois jours plus tard, commandant la 25e Infantry Brigade London Regiment (London Rifle Brigade), en France depuis le 4 novembre 1914, blessé quatre fois et décoré de la Distinguished Service Order avec une barrette et de la Military Cross.
Informations historiques
Cette nécropole, aménagée après-guerre, abrite les corps de 728 soldats britanniques parmi lesquels plus de la moitié n'ont pu être identifiés. La plupart de ces combattants sont tombés en 1914 ou en 1918.
Ceint par un mur de pierres meulière, le cimetière occupe une surface de 2 188 m2.
Le site de Vendresse rassemble les tombes britanniques provisoires du secteur du Chemin des Dames réunies après l'armistice :
- cimetière militaire français de Beaurieux où 16 combattants britanniques ont été inhumés par les Allemands en mai - juillet 1918 ;
- deux combattants britanniques, un mort en 1914 et un en 1918 du cimetière militaire français de Bourg-et-Comin;
- cimetière militaire français de Craonne (Californie) où les Allemands ont enterré un soldat britannique en mai 1918 ;
- les 16 britanniques de 1914 du cimetière de l'église de Moussy-sur-Aisne ;
- cimetière de l'église d'Oeuilly (4 tombes de 1914) ;
- les 50 braves de 1914 du cimetière de l'église de Troyon ;
- cimetière militaire de Verneuil (Château) où ont été inhumés 16 soldats morts en 1914, décédés au poste de secours installé dans le Château ;
- cimetière de l'église de Verneuil : un soldat de 1914.
Des monuments individuels ont été élevés à la mémoire de 3 soldats, supposés avoir été inhumés ici dans des tombes sans nom ; et d'autres mémoriaux spéciaux rappellent les noms d'une cinquantaine de combattants du Royaume-Uni dont les tombes furent détruites lors de bombardements ultérieurs.
Pour 37 d'entre eux, les pierres tombales des sépultures collectives précisent "Inhumés dans les environs proches" ("Buried near this spot").
Des sépultures britanniques et françaises se trouvent également dans le cimetière communal de Vendresse, près de l'église.
La nécropole de Vendresse est entretenue par la Commonwealth War Graves Commission.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/vendresse
Le cimetière britannique de Vendresse est situé au bord de la route départementale n°967, entre Vendresse-Beaulne et Cerny-en-Laonnois.
Il se situe au sud de l'ancienne sucrerie de Cerny-en-Laonnois et rappelle la présence britannique au Chemin des Dames du 13 septembre au 16 octobre 1914 (8e, 21e et 50e divisions), ainsi qu'en en mai 1918, lorsque Ludendorff lance sa quatrième offensive de printemps.
Parmi les morts du 27 mai, on relève la présence de nombreux officiers comme le lieutenant-colonel James Thomson du 5ème bataillon du Yorkshire Regiment, décoré de la Distinguished Service Order et de la Croix de Guerre, ou encore du général de Brigade Ralph Husey, mort trois jours plus tard, commandant la 25e Infantry Brigade London Regiment (London Rifle Brigade), en France depuis le 4 novembre 1914, blessé quatre fois et décoré de la Distinguished Service Order avec une barrette et de la Military Cross.
Informations historiques
Cette nécropole, aménagée après-guerre, abrite les corps de 728 soldats britanniques parmi lesquels plus de la moitié n'ont pu être identifiés. La plupart de ces combattants sont tombés en 1914 ou en 1918.
Ceint par un mur de pierres meulière, le cimetière occupe une surface de 2 188 m2.
Le site de Vendresse rassemble les tombes britanniques provisoires du secteur du Chemin des Dames réunies après l'armistice :
- cimetière militaire français de Beaurieux où 16 combattants britanniques ont été inhumés par les Allemands en mai - juillet 1918 ;
- deux combattants britanniques, un mort en 1914 et un en 1918 du cimetière militaire français de Bourg-et-Comin;
- cimetière militaire français de Craonne (Californie) où les Allemands ont enterré un soldat britannique en mai 1918 ;
- les 16 britanniques de 1914 du cimetière de l'église de Moussy-sur-Aisne ;
- cimetière de l'église d'Oeuilly (4 tombes de 1914) ;
- les 50 braves de 1914 du cimetière de l'église de Troyon ;
- cimetière militaire de Verneuil (Château) où ont été inhumés 16 soldats morts en 1914, décédés au poste de secours installé dans le Château ;
- cimetière de l'église de Verneuil : un soldat de 1914.
Des monuments individuels ont été élevés à la mémoire de 3 soldats, supposés avoir été inhumés ici dans des tombes sans nom ; et d'autres mémoriaux spéciaux rappellent les noms d'une cinquantaine de combattants du Royaume-Uni dont les tombes furent détruites lors de bombardements ultérieurs.
Pour 37 d'entre eux, les pierres tombales des sépultures collectives précisent "Inhumés dans les environs proches" ("Buried near this spot").
Des sépultures britanniques et françaises se trouvent également dans le cimetière communal de Vendresse, près de l'église.
La nécropole de Vendresse est entretenue par la Commonwealth War Graves Commission.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/vendresse
Informations complémentaires
02160 Vendresse-Beaulne
kilomètre
262,82
latitude
49.4324
altitude
138
m
longitude
3.67046
M
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Cerny-en-Laonnois - Nécropoles et Chapelle
Lieux de mémoire
Les premiers combats du Chemin des Dames se sont déroulés en ces lieux autour d'une ancienne sucrerie fortifiée par les troupes allemandes.
Le village de Cerny-en-Loannois, dans le département de l'Aisne, est installé sur une terrasse dominant l'Ailette, au carrefour de la route Laon-Fismes et du Chemin des Dames.
Traditionnellement, le village est considéré comme le lieu de naissance de Saint Rémi (437-533), l'évêque de Reims qui baptisa Clovis. C'est là aussi que Napoléon Ier a résidé au soir de la bataille de Craonne, le 7 mars 1814.
Les premiers combats du Chemin des Dames se sont déroulés en ces lieux autour d'une ancienne sucrerie fortifiée par les troupes allemandes.
1 - La colonne des Britanniques
Ce bétyle rend hommage aux héros du 1er Bataillon Loyal North Lancashire tombés lors de la première bataille du Chemin des Dames : l'assaut de la sucrerie de Cerny-en-Laonnois en 1914.
Il est installé au bord de la route départementale n° 967 et porte la dédicace : "In memory of the officers warrant and non commissioned officers and men of the Battalion Loyal North Lancashire regiment who laid down their lives on active service 1914-1919 ".
Au début de la guerre en effet le général Joffre lance une offensive qui, à partir du 5 septembre 1914, permet aux troupes françaises et anglaises d'atteindre l'Aisne, le 13 septembre, entre Venizel et Berry-au-Bac.
Mais le 14 septembre voit l'arrêt de la progression franco-britannique. Les Britanniques doivent creuser leurs premières tranchées le 14 septembre sur les pentes sud du Chemin des Dames, entre Vendresse et la sucrerie de Cerny-en-Loannois.
Du 15 au 20 septembre, chacune des deux armées cherche vainement à percer le front adverse entre Cerny-en-Loannois et Craonne. De nouvelles tentatives ont encore lieu du côté allemand du 26 au 29 septembre, puis côté français le 30 septembre et du 12 au 14 octobre.
Début 1915, les troupes du Kaiser achèvent la conquête du secteur du Chemin des Dames, lors, notamment, de l'attaque de la ferme de la Creute (la Caverne du Dragon), et commencent à fortifier cette ligne maintenant en arrière du front.
Nivelle lance la grande offensive pour rompre les lignes allemandes le 16 avril 1917. Effort inutile et coûteux en hommes, les mutineries se propagent au sein des troupes. Le 15 mai, Nivelle est remplacé par Pétain à la tête des armées françaises. À partir de l'été, il lance une série d'assauts limités afin de reprendre le contrôle des points stratégiques jusqu'à l'Ailette.
En mai 1918, l'état-major allemand lance l'opération Blücher afin de reprendre position entre l'Aisne et l'Ailette. Débordés par la contre-offensive de la deuxième bataille de la Marne, les Allemands se retirent en octobre.
2 - La chapelle
Cet édifice, inauguré le 22 avril 1951, fait office de mémorial oecuménique pour le Chemin des Dames. Il est du à l'initiative d'un comité dont les membres d'honneur sont d'anciens officiers, des dignitaires de l'Église catholique, du président de la Fédération protestante de France, et du Grand Rabbin de France.
Des plaques régimentaires et individuelles en ornent les murs.
Chaque année en avril-mai, une imposante cérémonie religieuse et militaire est organisée pour les commémorations des combats de 1917.
3 - Une lanterne des morts
Faisant face à la chapelle, cet édifice rappelle par son feu nocturne le sacrifice d'une classe d'âge pour défendre ses valeurs jusque dans les tranchées.
4 - Nécropole nationale française
Installée en face du mémorial du Chemin des Dames, au bord de la route départementale n°18, cette nécropole d'une superficie de 13 515 m² rassemble 5 150 corps dont 2 386 en ossuaire.
La nécropole contient également les dépouilles mortelles de 54 combattants russes, inhumés à la suite des combats des plateaux de Vauclerc, de Vendresse et de Troyon et ceux enterrés sur le territoire des communes de Beaulne, de Paissy, de Braye-en-Laonnois et de Moulins.
Le cimetière est créé en 1919 mais son aménagement se prolonge jusqu'en 1925. Il a été procédé à une réfection totale en 1972.
5 - Nécropole allemande
Le cimetière allemand de Cerny-en-Laonnois est situé au bord de la route départementale n°18, à droite à l'entrée du village, en venant de Soissons.
Le site rassemble les corps de 5125 soldats allemands tombés dans le secteur du Chemin des Dames.
Les premiers aménagements datent de 1924/1925, en application des clauses du traité de Versailles concernant les sépultures.
Ici reposent les combattants de l'automne 1914, du printemps 1915, des combats d'avril/mai 1917 et de mai, septembre/octobre 1918. Les régiments réunis proviennent de Westphalie, du Brandebourg, de Saxe, du Württemberg, du Schleswig-Holstein et de Prusse occidentale.
Une convention de 1926, mise en application à partir de 1928, permet de doter le site d'un mobilier funéraire durable, complété par l'accord franco-allemand sur les sépultures du 19 juillet 1966. Une réfection générale est menée en 1974 ; le cimetière est agrandi pour accueillir de nouvelles tombes, une nouvelle entrée est crée, les insignes funéraires remplacés en totalité.
Actuellement le site compte 7 526 dépouilles. Sur les 3 533 tombes individuelles, dont 12 sépultures de confession israélite, 46 restent anonymes et, dans l'ossuaire qui regroupe 3 993 soldats, 3 080 n'ont pu être identifiés.
Renseignements
Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge Bundesgeschäftsstelle,
Abteilung Gräbernachweis,
Werner-Hilpert-Straße 2,
D-34112 Kassel.
Tel.: 0561-7009-0
6 - Une stèle à la 38e division d'infanterie (D.I.) d'Afrique
Erigée face au mémorial du Chemin des Dames, elle rend hommage aux hommes de la 38e D.I. du Chemin des Dames et porte l'inscription suivante :
"La 38e Division d'Infanterie, groupant les RICM, 4e Zouaves, 4e Mixte Zouaves Tirailleurs, 8e Tirailleurs Tunisiens, 32e RAC, compagnies du Génie 19/2 - 19-52, a combattu en septembre 1914 - Chemin des Dames - Craonne - Heurtebise, en avril 1917 - Cerny - les Bovettes - Heurtebise, en octobre 1917 - Chavignon - Carrières Bohéry - Reprise du Fort de la Malmaison le 23 octobre".
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/cerny-en-laonnois-necropoles-et-chapelle
Le village de Cerny-en-Loannois, dans le département de l'Aisne, est installé sur une terrasse dominant l'Ailette, au carrefour de la route Laon-Fismes et du Chemin des Dames.
Traditionnellement, le village est considéré comme le lieu de naissance de Saint Rémi (437-533), l'évêque de Reims qui baptisa Clovis. C'est là aussi que Napoléon Ier a résidé au soir de la bataille de Craonne, le 7 mars 1814.
Les premiers combats du Chemin des Dames se sont déroulés en ces lieux autour d'une ancienne sucrerie fortifiée par les troupes allemandes.
1 - La colonne des Britanniques
Ce bétyle rend hommage aux héros du 1er Bataillon Loyal North Lancashire tombés lors de la première bataille du Chemin des Dames : l'assaut de la sucrerie de Cerny-en-Laonnois en 1914.
Il est installé au bord de la route départementale n° 967 et porte la dédicace : "In memory of the officers warrant and non commissioned officers and men of the Battalion Loyal North Lancashire regiment who laid down their lives on active service 1914-1919 ".
Au début de la guerre en effet le général Joffre lance une offensive qui, à partir du 5 septembre 1914, permet aux troupes françaises et anglaises d'atteindre l'Aisne, le 13 septembre, entre Venizel et Berry-au-Bac.
Mais le 14 septembre voit l'arrêt de la progression franco-britannique. Les Britanniques doivent creuser leurs premières tranchées le 14 septembre sur les pentes sud du Chemin des Dames, entre Vendresse et la sucrerie de Cerny-en-Loannois.
Du 15 au 20 septembre, chacune des deux armées cherche vainement à percer le front adverse entre Cerny-en-Loannois et Craonne. De nouvelles tentatives ont encore lieu du côté allemand du 26 au 29 septembre, puis côté français le 30 septembre et du 12 au 14 octobre.
Début 1915, les troupes du Kaiser achèvent la conquête du secteur du Chemin des Dames, lors, notamment, de l'attaque de la ferme de la Creute (la Caverne du Dragon), et commencent à fortifier cette ligne maintenant en arrière du front.
Nivelle lance la grande offensive pour rompre les lignes allemandes le 16 avril 1917. Effort inutile et coûteux en hommes, les mutineries se propagent au sein des troupes. Le 15 mai, Nivelle est remplacé par Pétain à la tête des armées françaises. À partir de l'été, il lance une série d'assauts limités afin de reprendre le contrôle des points stratégiques jusqu'à l'Ailette.
En mai 1918, l'état-major allemand lance l'opération Blücher afin de reprendre position entre l'Aisne et l'Ailette. Débordés par la contre-offensive de la deuxième bataille de la Marne, les Allemands se retirent en octobre.
2 - La chapelle
Cet édifice, inauguré le 22 avril 1951, fait office de mémorial oecuménique pour le Chemin des Dames. Il est du à l'initiative d'un comité dont les membres d'honneur sont d'anciens officiers, des dignitaires de l'Église catholique, du président de la Fédération protestante de France, et du Grand Rabbin de France.
Des plaques régimentaires et individuelles en ornent les murs.
Chaque année en avril-mai, une imposante cérémonie religieuse et militaire est organisée pour les commémorations des combats de 1917.
3 - Une lanterne des morts
Faisant face à la chapelle, cet édifice rappelle par son feu nocturne le sacrifice d'une classe d'âge pour défendre ses valeurs jusque dans les tranchées.
4 - Nécropole nationale française
Installée en face du mémorial du Chemin des Dames, au bord de la route départementale n°18, cette nécropole d'une superficie de 13 515 m² rassemble 5 150 corps dont 2 386 en ossuaire.
La nécropole contient également les dépouilles mortelles de 54 combattants russes, inhumés à la suite des combats des plateaux de Vauclerc, de Vendresse et de Troyon et ceux enterrés sur le territoire des communes de Beaulne, de Paissy, de Braye-en-Laonnois et de Moulins.
Le cimetière est créé en 1919 mais son aménagement se prolonge jusqu'en 1925. Il a été procédé à une réfection totale en 1972.
5 - Nécropole allemande
Le cimetière allemand de Cerny-en-Laonnois est situé au bord de la route départementale n°18, à droite à l'entrée du village, en venant de Soissons.
Le site rassemble les corps de 5125 soldats allemands tombés dans le secteur du Chemin des Dames.
Les premiers aménagements datent de 1924/1925, en application des clauses du traité de Versailles concernant les sépultures.
Ici reposent les combattants de l'automne 1914, du printemps 1915, des combats d'avril/mai 1917 et de mai, septembre/octobre 1918. Les régiments réunis proviennent de Westphalie, du Brandebourg, de Saxe, du Württemberg, du Schleswig-Holstein et de Prusse occidentale.
Une convention de 1926, mise en application à partir de 1928, permet de doter le site d'un mobilier funéraire durable, complété par l'accord franco-allemand sur les sépultures du 19 juillet 1966. Une réfection générale est menée en 1974 ; le cimetière est agrandi pour accueillir de nouvelles tombes, une nouvelle entrée est crée, les insignes funéraires remplacés en totalité.
Actuellement le site compte 7 526 dépouilles. Sur les 3 533 tombes individuelles, dont 12 sépultures de confession israélite, 46 restent anonymes et, dans l'ossuaire qui regroupe 3 993 soldats, 3 080 n'ont pu être identifiés.
Renseignements
Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge Bundesgeschäftsstelle,
Abteilung Gräbernachweis,
Werner-Hilpert-Straße 2,
D-34112 Kassel.
Tel.: 0561-7009-0
6 - Une stèle à la 38e division d'infanterie (D.I.) d'Afrique
Erigée face au mémorial du Chemin des Dames, elle rend hommage aux hommes de la 38e D.I. du Chemin des Dames et porte l'inscription suivante :
"La 38e Division d'Infanterie, groupant les RICM, 4e Zouaves, 4e Mixte Zouaves Tirailleurs, 8e Tirailleurs Tunisiens, 32e RAC, compagnies du Génie 19/2 - 19-52, a combattu en septembre 1914 - Chemin des Dames - Craonne - Heurtebise, en avril 1917 - Cerny - les Bovettes - Heurtebise, en octobre 1917 - Chavignon - Carrières Bohéry - Reprise du Fort de la Malmaison le 23 octobre".
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/cerny-en-laonnois-necropoles-et-chapelle
Informations complémentaires
1 r saint-remy
02860 Cerny-en-Laonnois
02860 Cerny-en-Laonnois
kilomètre
264,50
latitude
49.443
altitude
182
m
longitude
3.66669
Note moyenne
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